De la Marina de La Linea à Gibraltar, il faut compter entre 1h et 2h de marche (jusqu’à la fin de Main Street). Nous avons hésité à prendre les vélos, mais vu la configuration, nous serons plus à l’aise à pied.

8/9/14
Pour aller à Gibraltar, il faut d’abord passer une frontière, suivre un parcours entre des grillages et puis montrer une pièce d’identité à un douanier très sérieux.



Ensuite, on traverse la piste d’atterrissage de l’aéroport. Parfois, un avion décolle ou arrive. Tout le trafic alors s’arrête et on attend. Au bout d’une dizaine de minutes, tout le monde redémarre, voitures, bus, scooters et piétons.










Arrêt chez le ship chandler Sheppard où nous rachetons une girouette.

L’enceinte de la ville.



Nous sommes bien en Angleterre bien que les véhicules roulent à droite et tout le monde parle anglais. Chouette, on va pouvoir communiquer autrement que par onomatopées.

Main street est décorée car le 10 septembre, Gibraltar fêtera l’anniversaire de son auto-détermination. Beaucoup de boutiques, mais surtout des pubs très typés british et qui ont l’air très anciens. Alors que de l'autre côté de la frontière, les magasins espagnols ont à peine rouvert leurs portes pour la soirée, ici les commerçants commencent déjà à fermer et à 19h30 tous les rideaux sont baissés.










9/9/14

Nous retraversons la frontière pour monter au sommet du « Rock » à 412 m grâce au Cable Car.
La vue de là haut est magnifique. Nous voyons d’où nous sommes venus







et par où nous repartirons bientôt.







Des petits chemins permettent d’avancer vers la pointe sud du rocher et nous nous baladons pendant deux bonnes heures.





Partis avec notre pique nique, nous trouvons un petit endroit à l’ombre, avec vue sur la mer mais la dernière bouchée a été vite avalée car un Macaque a fini par nous repérer et nous avons dû tout remballer en vitesse !



Nous nous apprêtons à redescendre par le téléphérique quand on nous annonce qu’il n’y a plus de courant. Nous avons donc le choix, soit attendre la fin de la panne (durée indéterminée), soit redescendre à pied (ils annoncent une balade d’1h30).
Nous choisissons le retour par nos propres moyens et empruntons les escaliers, les sentiers et la route. Toujours sous 30°.



Il ne nous faudra finalement que 45 minutes pour atteindre le haut de la ville. En récompense, nous prenons un café et un chocolate cake chez Sacarello (excellents).




Retour au bâteau après un petit détour par le supermarché pour être prêts à partir quand il sera temps.

À suivre ...