Mercredi 25 septembre.

Pas d'air depuis quelques jours, l'annonce de la fermeture de la marina de Las Palmas pour cause d'ARC, le mouillage très encombré, c'est décidé ! Nous irons à Las Palmas en ferry.

Debout de bonne heure pour être « una horita » avant le départ de 7h30.

Il n'y a pas grand monde hors une trentaine de russes (l'accent est assez reconnaissable) qui sitôt à bord, commandent des vodkas... avec du coca. On se demande si nous ne sommes pas mêlés à une descente de la mafia russe. Je n'ai pas photographié ni filmé mais je vous raconte. Il semble que le feu des gorgées de vodka soit très brûlant, alors, après chaque lampée, ils éteignent l'incendie avec une gorgée de coca.

Une autre tournée, encore une autre et ils insistent avec forces gestes auprès du serveur pour qu'il remplisse les verres un peu plus que les deux doigts réglementaires.

La traversée se passe fort bien. La mer est d'huile, le lever de soleil au dessus de Gran Canaria est très rouge et de l'autre côté, le Teide est complètement dégagé.

10h00, arrivée à Las Palmas.

Là, on s'aperçoit que les russes embarquent à bord de trois bateaux de pêche qui sont amarrés à côté du ferry. Le marin pêcheur russe a du se motiver pour repartir en campagne ?

Une navette nous amène en centre ville. Comme les panneaux nous indiquent la direction de « la playa de las Canteras », balade dans les rues commerçantes, direction la plage.

Dixit Fanf :

- La fripe n'est pas chère et les « chinese shops » se multiplient.

Belle plage orientée au nord, vent dominant, mais la houle et les vagues sont cassées par une barrière de rochers. Fanf a procédé à une analyse fine de la composition des plagistes et est arrivé au constat qu'il y avait plus de 82,5% de personnes de plus de 60 ans d'âge. Bien entendu, nous n'en faisons pas partie !

On déjeune sur le passéo maritimo à regarder la mer, les joggeurs, les baigneurs et encore les fauteuils électriques. L'air est chaud mais rafraîchi par une petite brise.

Au bout du remblai, subsiste encore un petit mouillage pour quelques barques de pêche.

Je voulais avoir le cœur net à propos de la fermeture du port et nous nous sommes donc rendus à la marina. Effectivement, le port est bondé, le mouillage extérieur très encombré et pourtant, pour l'instant, tous les bateaux participant à l'ARC ne doivent pas être arrivés.

C'est curieux, parce qu'en ce moment la marina de Santa Cruz de Tenerife dispose encore de nombreuses places disponibles !

Retour à l'entrée du port de commerce pour attendre la navette qui nous ramène au ferry pour un départ programmé à 20h. Au port, sont amarrés 5 gros chalutiers arborant un pavillon rouge, jaune et vert. J'ai vu un homme descendre l'une des échelles de coupée et lui ai demandé de quel pays venaient les bateaux. Il m'a répondu trois fois :

- Don't understand .

J'ai regardé ce matin, il s'agit du pavillon de la Guinée. Je n'ai pas vu un seul black à bord... Il doit y avoir un sacré trafic de droits de pêche en Afrique.

Nous profitons de la wi-fi à bord du ferry pour expédier quelques mails.

Retour à 22h50 et gros dodo.

Fanf : en conclusion on est mieux à Santa Cruz de Ténérife !!!!

Biz et à bientôt.

Fanf et Loulou