L'ÎLE SUD DE LA NOUVELLE-ZELANDE: PARTIE 1
L'ÎLE SUD DE LA NOUVELLE-ZELANDE " PARTIE 1"
AVERTISSEMENT : afin de ne pas surcharger le bulletin sur l'île du sud de la Nouvelle-Zélande, nous avons opté pour le diviser en 2 parties. Voici donc la première qui va de Christchurch au Milford Sound avec en introduction notre confinement. Bonne lecture.
Arrivés en décembre 2019 en Nouvelle-Zélande, nous avons visité l'île du nord en février 2020 et au mois de mars, le covid19 modifiait nos plans. Nous pensions à l'époque pouvoir naviguer vers les îles Fidji, le Vanuatu et la Nouvelle-Calédonie pendant l'hiver austral avant de redescendre en Nouvelle-Zélande en octobre pour y laisser le bateau et effectuer un saut de fin d'année en France. L'île du sud, nous prévoyions de la visiter en février 21, à notre retour de la métropole. Mais, le covid est arrivé, les frontières se sont fermées, la liberté de circuler s'est restreinte. La quarantaine a commencé peu après notre expédition dans l'île du nord. Lorsque nous en sommes revenus, 2 bateaux sur notre ponton étaient déjà en quarantaine et le mercredi 25 mars, le confinement général de niveau 4 était annoncé. La vie dans la marina s'est organisée autrement avec la fermeture du petit café, du restaurant, mais surtout de la lingerie et des sanitaires les plus proches. Rapidement, j'ai cousu à la main des masques triple épaisseurs en incluant entre 2 couches de tissu, un morceau de serviette microfibre en guise de filtre. Nous avons alors pris un rythme de croisière. Après le petit déjeuner, les sanitaires les plus proches se trouvant à 1 km, c'étaient les premiers pas de la journée. Puis, je consacrais quelques heures au bateau, nettoyais le pont, enlevais des points de rouille, faisait du gel coat , ponçais, cirais etc... Vers 11h30, je troquais le bleu de travail pour le tablier de cuisine, Max se chargeant de faire les courses. Le petit magasin de la marina est resté ouvert et nous y entrons 1 par 1, armé d'un masque, désinfection des mains à l'entrée et la sortie obligatoire et inscription du nom sur un registre. La file d'attente à l'extérieur pouvait être très longue, les clients séparés par la distance règlementaire de 2 m. Faire les courses prenait donc du temps ! Les promenades étant autorisées, après le repas du midi, nous avions pris l'habitude d'une balade, armée de l'appareil photo, j'ai pu filmer et photographier un bon nombre d'oiseaux : Aigrette à face blanche. Héron Verdier Rosella orientale ou rosella à joues blanchesLe fantail est un petit oiseau trés vif. "Cheveux" au vent, ce vanneau soldat vit en groupe. Couple de spatules royales fouillant la vase à toute allure pour trouver des petits crustacés . Couple de cailles de Californie. L'appel du mâle est tout à fait reconnaissable. Un mâle, caille de CalifornieLes martins pêcheurs sont relativement nombreux et assez faciles à photographier. Le Sylvereye a colonisé la Nouvelle-Zélande depuis l'Australie dans les années 1850. Il est maintenant l'une des espèces d'oiseaux les plus abondantes.
A la fin du mois de mars, nous étions assez inquiets. L'épidémie semblait ne plus être sous contrôle. 647 cas dont 47 en une journée et un décés, le premier en Nouvelle-Zélande. Rien de comparable bien-sûr, avec la France mais il faut savoir que la Nouvelle-Zélande ne compte que 5 millions d'habitants. Alors, pour nous changer les idées, nous sommes partis au mouillage, dans la baie des îles sans savoir que cette escapade était interdite ! Pêche à pied, bigorneaux, patelles, bulots, huîtres de roche, oursins, un bon remède contre la déprime ! Ici les oursins sont envahissants et la législation qui encadre cette pêche ne prévoit aucun quota, aucune taille, et tous les lieux sont permis. En cette période , ils sont particulièrement bons et pleins. Il y en a des milliers, il suffit juste de braver l'eau un peu fraiche pour les ramasser. Les kiwis (noms couramment portés par les habitants de la NZ) ne les consomment pratiquement pas. De plus, Max a eu du succés avec sa canne à pêche, 2 belles dorades cuisinées au beurre avec des graines de fenouil, un délice. Le tout accompagné par un sauvignon blanc, produit en NZ (la NZ produit le meilleur sauvignon blanc au monde) et le moral reprend du tonus. .
Retour de mouillage signifie beaucoup de rangements, de lavages, de rinçages ( le bateau, la chaîne), tout ce qui a été en contact avec l'eau de mer, regarder les fonds etc...
Le 7 avril, les chiffres du covid augmentent. Plus de 238 cas en 24 H, ce qui porte le total à 1106. Avec l'approche de l'hiver austral, les jours se font de plus en plus courts et nous ne sommes alors, plus autonomes en électricité. Nous demandons donc d'être branchés sur le secteur, au ponton. Compte tenu de l'épidémie et de la fermeture des entreprises qu'elle entraîne, la marina nous accorde le branchement sans le certificat électrique obligatoire que nous ferons établir ultérieurement
Vers la fin-avril, les chifres du covid commencent à baisser et la Nouvelle-Zélande redescend au niveau 3, après 2 mois de confinement total. Certains commerces ré-ouvrent, et nous commandons une nouvelle chaîne, la nôtre étant usée par les sables coralliens qui se montrent très agressifs envers les maillons. Les jours où il pleut, où la balade reste impossible, je me consacre aux montages des films et aux recherches sur les oiseaux. C'est aussi l'occasion de nettoyer ce qui n'est pas habituellement fait comme les lampes en cuivre, le rangement des placards... Nous avons peu à peu renoncé aux îles Fidji et au Vanuatu mais espérions toujours pouvoir naviguer vers la Nouvelle-Calédonie.
Avec le niveau 3, la vie à la marina reprend un peu mais les règles sont très strictes. La cale de mise à l'eau, très utilisée par les pêcheurs est de nouveau active. Cela fait du bien de sentir de la vie autour de soi.
Puis, nous repartons au mouillage, en toute légalité cette fois, sur notre site favori de pêche qui nous avait si bien réussi la première fois. Nous en profitons aussi pour nettoyer l'hélice et la coque (antifouling dur) et bien que le temps soit pluvieux, une belle éclaircie nous permettra un tour de l'île et de photographier un kiwi en pleine nature, chance extraordinaire.
Notre espoir de rejoindre pour l'hiver austral la Nouvelle Calédonie s'amenuise. Ses frontières restent toujours fermées et même en tant que ressortissants français nous ne pouvons toujours pas y aller.
C'est maintenant l'automne avec son lot de tempêtes, une par semaine. L'une des premières, en pleine nuit, m'impressionne particulièrement. Le vent siffle, le bateau craque, les drisses claquent, les pare-battages couinent sous le poids du bateau, des vagues viennent s'écraser sur l'arrière du bateau là où est notre cabine et font un bruit d'enfer ! La pluie martèle le pont et malgré le renfort d'amarres le bateau bouge ! Le lendemain matin nous verrons que l es eaux claires de la marina se sont chargées de boue et donnent l'impression que les bateaux sont à sec. Des troncs d'arbres jonchent la marina que des professionnels viennent enlever tous les matins. Les tempêtes, nous nous y habituerons. Quelques unes provoquent des dégats, déracinent des arbres, inondent les routes, éboulent des terrains. Mais, dès qu'une accalmie se pointe sur 2 ou 3 jours nous filons visiter les îles, de la baie des îles, qui sont toutes plus belles les unes que les autres
Un ami kiwi nous fera connaitre des sites où nous n'aurions jamais osé aller sans lui. Sans notre ami kiwi Paul, nous n'aurions jamais découvert ce passage que nous avons emprunté avec l'annexe. Couple de Tadorne du paradis. Ces canards sont extrêmement bavards. La femelle est celle avec la tête blanche. Cormorans au yeux bleus dans leur nid. Beaucoup de mouillages possibles sur cette zone. Huitriers pies dos à la vague. Max prêt pour tous les temps. Le Pukeko est un oiseau répandu qui possède une vie sociale complexe. Et toujours des superbes paysages. Petite cascade au milieu d'un jeu de roches de différentes couleurs.
Pendant toute cette période, le Wattsapp et l'Internet marchent à fond et c'est un grand réconfort lorsqu'on est à l'autre bout du monde, loin de sa famille et de ses amis de pouvoir les contacter facilement.
Aujourd'hui l'hiver est passé sur le même rythme météorologique que l'automne mais avec des températures plus froides et nous sommes revenus au niveau 1 du confinement. Le voyage que nous avions prévu en mars 21 vers l'île du sud, nous l'avons reprogrammé sur octobre/novembre 2020. Nous n'irons pas en France pour les fêtes de fin d'année car nous ne pourrons pas revenir ici, auprès de notre bateau, les frontières étant toujours fermées.
Mais, avant d'explorer l'île du sud, nous demandons aux autorités une prolongation de notre visa jusqu'en juin 21. Pour ce faire, nous nous sommes soumis à une visite médicale avec un test de santé mentale, une radio des poumons, une prise de sang...Arrivés à 9h00 dans le centre médical, nous en sommes ressortis que vers 16h00. Passée en septembre, nous attendons encore à ce jour l'extension. En attendant, les autorités nous ont accordé une prolongation d'office jusqu'à fin février 21.
Pour notre séjour dans l'île du sud, après réflexion, nous optons pour l'avion. Nous le prendrons à Auckland et atterrirons à Christchurch d'où nous louerons un camping car pour 3 semaines. C'est par une belle journée, que débute notre séjour. Arrivée sur Christchurch, vu d'avion. Le Waimakariri a de nombreuses ramifications Clin d'oeil à nos amis golfeurs. Les golfs sont très nombreux en Nouvelle-Zélande.
Christchurch est la plus importante des villes du sud. Elle est très marquée par les tremblements de terre qui ont eu lieu en 2010 et 2011. De nombreuses personnes ont trouvé la mort et tout un quartier a été abandonné car situé sur une zone trop sismique. A la place des habitations et des batiments, le gouvernement a construit des parkings. Le plus ancien patrimoine architectural du pays a été détruit lors de ces tremblements de terre. La reconstruction de la cathédrale est en cours : Les pigeons ont trouvé un bon abri. La cathédrale est reconstruite pierre par pierre, à la main.
Propice aux promenades bucoliques, l'Avon serpente dans la verdure de la ville : Un petit parc est l'occasion d'admirer quelques fleurs : Jolis jeux d'eau.Max dans le parc admire une oeuvre maorie.
A 60kms plus à l'est, se situe la péninsule de Banks. Sur la route, des vallées profondes, des falaises à pic témoignent de son origine volcanique. Aux creux d'une anse profonde, Akaroa se niche. La baie de Littelton. Akoroa, est un village français, la plus ancienne localité du Canterbury. Nous ne pouvions la manquer ! Un petit groupe de colons français achetèrent aux maoris en 1840 une part de terre. Mais, les britanniques établis dans l'île du nord, n'avaient pas l'intention de laisser une chance aux ambitions des français. Ils déléguèrent 2 magistrats pour affirmer leur souveraineté. Ils venaient tout juste de signer le traité de Waitangi. Ils laissèrent toutefois, les français s'installer sous leur autorité. La maison Langlois - Etevenaux posséde des persiennes à la française et des pilastres rudimentaires (piliers engagés dans le mur). Construite en 1840 par Charles Langlois, Jean-Pierre Etevenaux en devient propriétaire en 1858. Nous pensions naïvement Max et moi, trouver dans cette ville, des français et quelques commerces bien de chez nous. Mais, les colons qui ont débarqué à l'époque, ont fondé famille avec des anglais ou des maoris. Aujourd'hui, il reste quelques noms de rues comme joli ou rue Lavaud qui indiquent l'origine de la ville.
Notre programme nous amène ensuite à KAIKOURA, situé plus au nord sur la côte est. Nous nous rendons directement à la péninsule. La route est belle et la météo continue de nous être favorable. Nous empruntons un chemin qui grimpe sur une haute falaise et au bout d'1/4 h de marche, je peux filmer toute une colonie d'otaries qui se dorent au soleil ainsi qu'une colonie d'oiseaux beaucoup plus active et plus bruyante : Grive musicienne
CI-CONTRE une petite viéeo sur les otaries : https://youtu.be/QcGk7rZiI-Y
Désireuse d'admirer ces grosses bêtes de plus près, nous redescendons pour prendre la direction de la plage, sur le sentier prévu à cet effet.
Otarie se prélassant au soleil sur les rochers. Les phoques et les otaries sont très ressemblants mais n'appartiennent pas aux mêmes familles. L'otarie appartient à la famille des Otariidés et les phoques à celle de Phocidés. L'otarie se déplace très aisément sur terre et possède des pavillons externes au niveau des oreilles contrairement aux phoques.
Appareil au coin de l'oeil, je mitraille quand Max m'interpelle et me montre à quelques pas une grosse otarie cachée dans les herbes et qui m'a manifestement repérée ! Mon instinct de survie me conseille de faire demi-tour et de toute façon mon estomac crie famine. KAIKOURA signifie dans le langage maori repas de langoustes. Nous savions d'avance le contenu de nos assiettes ! Un petit régal, inutile de vous le dire. Après la pause déjeuner, nous visitons la Fyffe House, ancienne maison de chasseurs de baleines. La particularité de cette maison est d'être construite sur des fondations en os de baleine, qui l'eut cru ? Sous le bois de la façade rose, on aperçois une vertèbre de baleine en guise de fondation. Vertèbres de baleine Les années 1850 étaient l'heure de gloire de la pêche à la baleine. Représentation du dépeçage d'une baleine.
Recettes de lèvres de baleine et de cachalot. La pêche à la baleine était une activité très lucrative à l'époque et les premiers colons européens étaient des baleiniers. Des dents de cachalots et des ossements de baleine rappellent ce temps. La façade était déjà rose à l'origine.
Le camping choisi par Max est non seulement fort joli et bien équipé mais posséde en en plus, un spa en plein air. Après toutes ces émotions et ces marches, je n'y résiste pas. Max, compte tenu de la température extérieure préfère se réfugier dans le camping car. Il ne saura jamais le bien-être qu'il a raté !
Direction JACKSON, sur la route traversière d'est en ouest. Nous sommes agréablement surpris par la voirie. Nous nous attendions à une petite route cabossée mais c'est une belle 2 voies. A l'origine, nous devions passer la nuit à Arthur 's Pass mais les terrains de camping n'ayant pas l'électricité pour brancher notre infernal petit radiateur électrique loué avec le camping-car, nous avons poussé la balade 30 km plus loin, jusqu'à Jackson. Les paysages méritent quelques arrêts : Pour notre pause de midi, nous avons choisi le site de CASTLE HILL, où il fut très sympa de se promener et de s'amuser à identifier une forme particulière (paréidolie) dans ces gros blocs de calcaire. Moutons des alpages. La chaîne de montagne culmine à 2000 m. Un peu plus loin, ce viaduc franchit l'Otira au lit rocailleux. Ici, le Waimakariri arrache les sédiments de la montagne et fertilise les plaines. Un couple de Kéa, y a ses habitudes. Ce perroquet, très chapardeur à un faible pour le caoutchouc !
Le camping "JACKSON RETREAT ALPINE " est très chouette, en bordure de la forêt humide. Chaussures de marche aux pieds, après une bonne heure à trimer entre les arbres, nous pouvons admirer une jolie petite cascade : https://youtu.be/nwhj0GaRuBg Puis, nous replongeons l'après midi dans la forêt humide, à crapahuter entre les arbres déracinés, les branches tombées sous le chant moqueur des oiseaux, pour arriver à une ancien ne mine de quartz où seulement un panneau et un vieux chaudron subsistent. Savoir que des travailleurs ont trimé durement toute leur vie sur ce site est assez poignant.
C'est sous la pluie que nous reprenons la voiture. HOKITIKA n'est pas très loin de JACKSON, une soixantaine de kilomètres séparent ces deux villes. La brume envahit la vallée et les nuages nous cachent la montagne aux sommets enneigés. Nous les devinons tout juste derrière. Au bout de la route traversière, sur la droite, la route serpentine nous amène sur une plage où de jolis galets de serpentine, verts, bruns, gris, bleus-verts, beiges, jaunes, noirs, blancs émaillent de leurs éclats le sable volcanique dans une atmosphère humide où les tons gris dominent. Je ne résiste pas à la tentation d'en ramasser quelques uns ! La serpentine est issue de l'activité volcanique des fonds marins. Les maoris l'utilisaient pour ses vertus décoratives et médicinales. Ils appréciaient sa transparence et l'assimilaient aux larmes pétrifiées des femmes. Aujourd'hui, le jade serpentin est utilisé dans l'artisan et de nombreuses boutiques en vivent à HOKITIKA et dans sa région Le jade serpentin, une institution dans la région. Au 19ème siècle, HOKITIKA a été le siège d'un grand nombre de naufrages. Environ tous les 10 jours, un navire venait périr à l'entrée de la rivière. Une épave, celle de Tambo Ship, témoigne de cette époque. Il fallait être sacrément motivé pour venir ! Sable volcanique, troncs d'arbres sur la plage, mer grise et agitée , tel est le rivage d'HOKITIKA. Ce petit édifice construit en 1874 par John BLACKETT, ne fait que 5,4 m de haut mais s'élève à 36,6m au-dessus de la mer et est visible à 26 km. C'est l'une des attractions "phares" de la ville.
Nous partons un peu avant 9 heure de notre campement en direction du glacier Fox . La route est belle avec de nombreux passages, sur des ponts à une voie qui surplombent de magnifiques cours d'eau rocailleux d'un bleu laiteux. En chemin, un arrêt s'impose au lac LANTHES, La météo nous permet d'apprécier le jeu de reflet.
Pour atteindre le glacier Fox, une petite marche s'impose. Le large sentier soigneusement entretenu permet une marche facile. Quelques points de vue en chemin : La rivière du glacier Fox. Puis enfin le glacier apparaît : Pour Max et moi, c'est une grande première que d'admirer un glacier de si près. Le glacier Fox est long de 11 km. Il s'étend des neiges éternelles jusqu'à la forêt pluviale. Avec le réchauffement climatique, la fonte des glaciers est une affaire de quelques années, si rien n'est fait.
Au retour, nous faisons un détour par le sentier de la moraine qui est un amas de roches érodées et transportées par les glaciers. Le sous-bois que nous empruntons est spendide, un sous-bois de conte de fée dira Max, avec une grande variété de mousses, de lichens sur les arbres, au sol, un entrelacs de troncs et de branches tombés, des jeunes fougères au vert éclatant et leurs jeunes pousses au brun ocré, tout cela confère un aspect magique à ce sous-bois. Différentes sortes de mousse.
J'attendais avec impatience le lac Matheson et ses reflets montagneux dont parlent tous les guides. Pour cela, nous sommes partis le matin de bonne heure sous un ciel bleu. Un pigeon endémique en guise d'hôtesse d'accueil. Mais, si l'on pouvait apercevoir les monts Cook, Aoraki et Tasman, les ridules de la surface de l'eau dus à une petite brise qui soufflait, contrariaient les reflets. Le joli lac Mathéson. Puis, ayant pratiquement fini le tour du lac (1,5km), le vent se calmant, je repars en sens inverse pendant que Max préfère m'attendre au café, en me laissant avec mes hobbies. Pour le coup, pratiquement plus de rides sur le lac mais les nuages sont arrivés et restent prisonniers des sommets. Bien que nous soyons loin de la carte postale, je suis quand même satisfaite du résultat.
Prochaine étape, le lac Hawea mais en chemin, impossible de ne pas s'arrêter devant ces cascades : la cascade Fantail ou cette magnifique cascade Thunder Creek ou encore devant ce spectacle : ou ce paysagePaisible photo d'une vache avec en arrière plan le glacier Cook. Et la mer Un tui sur une fougère La piscine bleue nécessite une petite marche. Avant d'arriver au lac HAWEA, la route borde le lac Wanaka : La jolie couleur bleue est due à de la poudre de roche en suspension. Puis, un premier aperçu du lac HAWEA :
Nous finissons par arriver au camping, le seul du quartier, qui est le plus pourri de notre voyage au niveau des installations ! mais, la vue sauve la mise : Une vraie beauté. La météo et l'heure de fin de journée permettent la réalisation de beaux clichés :
Ce que je n'ai pu réaliser avec le lac Matheson, Hawea me le donne avec d'autres sommets enneigés.
Le lendemain matin, après une promenade sur le sentier du lac, un dernier regard pour lui : depuis le restaurant. Difficile de s'arracher les yeux devant un tel spectacle, pour rouler vers Queenstown.
Après ces journées de pleine nature, nous découvrons Queenstown, station de ski l'hiver, avec 15700 habitants, une ville coincée entre les rives du lac WAKATIPU d'un côté et les Alpes du sud (Southern Alps) de l'autre. Queenstown est devenue la capitale des sports d'aventure. A l'époque de l'extraction de l'or, dans les années 1860, le plan d'eau constituait la principale voie de communication. Aujourd'hui, il est dédié à la pratique de loisirs comme en témoigne la vidéo ci-après : https://youtu.be/bBXwqiN3LV8
L'Earnslaw, un ancien bateau à vapeur datant de 1912, surnommé "la Dame du Lac", transportait 200 ballots de laine, 1000 sacs de grain, des bus scolaires, des bulldozers, 1500 moutons. Avec l'amélioration des routes, son utilité a décliné. Elle s' est reconvertie en moyen transport touristique et fonctionne toujours avec ses moteurs d'origine : https://youtu.be/9FNov6-SekM
Le soir, nous nous offrons des huîtres de 6 variétés différentes dans un petit restaurant . Ma préférence va à celle d'Auckland KAIPAVA et son délicieux petit goût de noisette.
Le petit jardin botanique offre une balade très agréable à travers ses arbres majestueux et ses massifs de fleurs. La roseraie n'est pas encore fleurie à cette époque de l'année. Pivoine, rhododendrons, azalée, mayday. Avec son nom Mayday, cet arbuste titille nos esprits de marins ! Le parc arbore des arbres remarquables, certains très étalés, d'autres semblent flirter avec les nuages. Celui-ci nécessite un joli étayage . De nombreux bancs sont à la disposition du visiteur. Le parc, très aéré, est fort agréable. Kiwi, animal fétiche de Nouvelle-Zélande. Le bord du lac est autant prisé par les canards que par les habitants.
C'est un endroit très vivant tout comme le marché du samedi matin :
Max devant la statue de William Gilbert REES, explorateur et fondateur de la ville de Queenstown.
Avant de repartir, nous prenons un bol de jouvence dans un bar à bière où la jeunesse bruyante et hétéroclite nous amuse.
170 km nous séparent de TE ANAU dans le FIORDLAND NATIONAL PARK situé dans le sud-ouest . Normalement 2 heures de route devraient suffire pour couvrir cette distance mais les bourrasques de vent rendent difficile le contrôle du véhicule. Les paysages tout le long de la route sont magnifiques. De grands espaces verts, des brebis avec leurs petits, des vaches noires sur des prairies très vertes, des montagnes avec quelques sommets enneigés. Le printemps donne des tons verts extraordinaires. Du vert tendre des jeunes pousses, du vert foncé des sapins, du vert prairie, c'est magnifique.
Le camping est prope et bien installé. Après quelques courses alimentaires, petit tour au bord du lac TE ANAU qui nous réserve quelques belles surprises : Et, quelques pas plus loin, le petit port : L'une de mes photos favorites !
Ci-contre un cassican flûteur, oiseau très territorial, endémique de l'Austrralie, introduit en 1860. On le trouve partout en NOUVELLE-ZELANDE où il devient invasif et chasse les espèces indigènes.
Ce matin, Max est tombé du lit à 6h ! Pas question de rater le MILFORD SOUND situé à 120 km d'ici ! Le MILFORD SOUND niché dans le plus vaste parc national néo-zélandais, le Fiordland National Parc qui comprend quatorze fjords et cinq grands lacs glaciaires. Les pentes abruptes des montagnes sont recouvertes d'une épaisse forêt pluviale qui rend l'intérieur des terres quasiment impénétrable en dehors des sentiers de randonnée. C'est une partie de la Nouvelle-Zélande à 90% du temps, sous la pluie. Aujourd'hui c' est maussade mais la météo prise sur notre site favori WINDY prévoit une nette amélioration vers 10h. Espérons qu'elle ne se trompe pas. Entre la brume et les nuages, la route reste mystérieuse et donnent un aspect surnaturel à la beauté du paysage que nous apercevons de temps à autre. Beaucoup de panneaux avec interdiction de s'arrêter pour raison d'éboulements ou d'avalanche jonchent cette route. A l'arrivée, le parking est vide et nous pouvons choisir en toute quiétude la compagnie qui nous fera découvrir un des fjords, le Milford sound. Première vue avant l'embarquement : Puis, c'est parti pour ces paysages hors du commun : Le célèbre MITRE PEAK haut de 1692m. Dés le départ, nous avons un petit aperçu de la cascade BOWEN que nous verrons beaucoup mieux sur le retour. Le MILFORD SOUND donne sur la mer de Tasmanie, limite pour notre embarcation car le vent d'hier a soulevé des fortes vagues de plus de 4m. Nous ferons demi-tour à son abord : Le retour s'annonce spectaculaire ! Enroulé autour d'une écharpe de nuage, le COPPER POINT, doit son nom à des dépots de cuivre (copper). Le sourire de Max, STIRLING FALLS. La chute d'eau est plus spectaculaire par temps de pluie. On aperçoit une succession de cascades en arrière plan.Assez peu de monde sur le bateau, nous pouvons y circuler facilement. SEAL ROCK, des otaries ont pris possession de ce rocher. L'un des plaisirs du pilote était de s'approcher suffisamment près des cascades pour arroser les passagers. Rigolade assurée ! Puis la cascade BOWEN apparaît dans son ensemble : La magnifique cascade BOWEN et son voile.
Ci-après, une petite vidéo de cette cascade : https://youtu.be/WLoDT0ou2Tg Les 2 heures de visites passèrent très vite. Poussée, par le désir de garder tout ce trésor de beauté, j'ai fait 26O photos uniquement sur ce site !
Au retour vers TE ANAU, quelques photos furent possible sur la route : Des tas de petites cascades agrémentent le trajet. La jolie rivière bleue d'hollyford : Arrêt à l'un des nombreux lacs.
DUNEDIN, prochaine étape, débutera la seconde partie du bulletin sur l'île du sud. A bientôt !
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Guylmax
24 Noviembre 2020 - 4:31am
bien
Guylmax
24 Noviembre 2020 - 10:26pm
vell
Guylmax
24 Noviembre 2020 - 11:20pm
ok
Guylmax
25 Noviembre 2020 - 4:26am
ça avance
Guylmax
3 Diciembre 2020 - 4:13am
A lire
Guylmax
5 Diciembre 2020 - 2:58am
A LIRE
Guylmax
5 Diciembre 2020 - 2:59am
a lire