Pour aller d'Alméria à Fuengirola puis de Fuengirola à Gibraltar nous avons eu un vent faible et portant, ce qui nous a obligé à beaucoup utiliser le moteur...

Tout d'abord un bruit de cognement suspect à quelques miles du port nous alerte, après l’arrêt du moteur, nous constatons que le tourteau de l'arbre d'hélice ne tiens plus que par un boulon, les trois autres ont pris des vacances, ils se baignent au fond de la cale moteur...

On en retrouvera deux sur trois et on remplacera le troisième, ils sont maintenant remontés avec des écrous frein tout neuf, ça n'a pas été facile, vu le peu d'espace disponible et le fait de travailler sur un moteur chaud, on transpire même en fond de cale.

Puis en plein milieu de la traversée pour Gibraltar, le régime moteur varie constamment, nous l'arrêtons de nouveau, cette fois pour changer le filtre et le préfiltre à gasoil, tout est très sale.

Après avoir purgé nous reprenons notre route, mais en arrivant près du môle d'entrée du port de Gibraltar, avec des rafales de vent de travers et alors que nous sommes escorté par une vedette de police (qui nous fera juste un coucou de la main) le moteur se remet à tousser..., Sabine prépare rapidement le mouillage au cas ou ..., mais ce ne devait être que quelques bulles d'air résiduelles, car après cette entrée angoissante, il tournera comme une horloge jusqu'au port.

Il faudra faire le plein, ici c'est la bonne escale pour cela , pour les bateaux le gasoil est à 0,82 € le litre qui dit mieux...