retour au Guatemala - l'arrivée
Lundi 13 janvier 2014, le retour vers le Guatemala
Dur, 6h30 vers Roissy, grève des taxis, colis abandonné, évacuation, périmètre de sécurité mais tout le monde embarque finalement à l’heure non sans quelques émotions.
Direction Miami. L’avion fait des détours pour survoler la rade de Brest puis les Açores, vue splendide sur Les Bermudes puis les Abacos dans une légère brume avant d’atterrir. Exactement en 10 heures le programme que l’on compte faire en 6 mois à la voile et dans l’autre sens.
C’est le début d’année et les lignes de crédit sont ouvertes pour la police et les douanes américaines. On sort de l’aéroport de Miami moins de 30 minutes après que les roues de l’avion ont touché le tarmac. Nettement mieux qu’à Roissy. Hôtel Chelsea à Miami Beach. Là, l’ordinateur était en panne, il leur a fallu 70 minutes pour enregistrer nos 4 chambres. Promenade sur la plage, dans le quartier art nouveau, restau très moyen en bord de dunes, musique juste un peu moins forte que chez ses concurrents, ce fut notre critère de choix car côté cuisine, on a vu mieux.
Demain départ à 10 heures pour Guatemala city puis voiture de location pour rejoindre le Rio Dulce, Nana Juana (c’est l’hôtel et la marina) et le bateau. Beaucoup d’appréhension : 6 mois dans le chaud et l’humidité. Bien sûr Edgar a veillé dessus, réapprovisionné les déshumidificateurs. Mais a-t-il pu faire des miracles ? Réponse dans 24 heures.
Mardi 14 janvier – On arrive
Miami Airport, 7h du matin, les ennuis arrivent avec notre portion de rail de chariots de GV de plus de 2 mètres. Bernard tombe sur la plus jeune guichetière qui regarde cet étrange bagage comme une poule un ballon de rugby, appelle ses copines, sa chef, sort un mètre pour mesurer l’objet hors norme, consulte un chef homme qui fuit devant ces 4 femmes toutes excitées pour aller prendre un café. De dépit et après 30 minutes de discussions, elles nous facturent le colis à 250 $. On y tient à notre rail dont on va peut-être ne pas se servir. Alors on racke (ça vient de racket, non ?).
Atterrissage à l’heure à Guatemala city, douane et police souriantes passées au pas de charge, la prise en charge du mini-bus de 12 places chez Avis prend pas loin de 45 minutes. Certains en profitent pour boire un café gratuit en démonstration, sympathiser avec une vendeuse de voyage sur Antigua et surtout avec une super mignonne au comptoir information touristique. Je lui demande comment rejoindre la route pour le Rio Dulce. Après avoir sorti plusieurs plans et c’est au moment où elle m’expliquait la troisième façon de rejoindre la CA9, route pour l’atlantico, que le loueur de voiture décide d’emmener le groupe au minibus et me donne une quatrième façon de rejoindre la CA9. En fait, c’est une charmante et jeune policière croisée à un carrefour qui nous met définitivement sur la bonne voie. 5h de route un peu défoncée et très camionneuse, repas de midi dans un lolo typique et précaire pour arriver à la tombée de la nuit à Nana Juana. Chambre, apéro, diner, un rapide coup d’œil nocturne à Tri Martolod qui a toujours fière Allures et dodo.
Mercredi 15 janvier, la prise de marque
Nous voilà tous les 8 au petit déjeuner face au rio Dulce, un air de vacances. 8 ? Les 3 tri martolod, leur 3 épouses et la sœur et son mari d’une des épouses. Ils nous accompagnent pour une découverte touristique du Guatemala avant de nous abandonner sur notre bateau pour nos prochaines aventures.
Aujourd’hui, on a réglé :
- La descente du rio Dulce jusqu’à Livingston pour demain en lancha
- La prise en charge de nos 3 bouteilles de gaz vides, remplissage demain
- Le rendez-vous avec le voilier pour de menues réparation sur la GV
- Le rendez-vous samedi avec le chantier pour carénage, antifouling, changement des anodes et des patins de dérive, reprise de peinture sur le pont, reprise des ancrages de capote et de coqueron, rivetage de l’échelle de bain et une ou deux autres bricoles
- Inspection du bateau, démarrage du moteur, tout paraît OK. Pas de moisi sauf la soute à voile, pas d’odeur sauf la soute à voile. Edgar a fait de vrais miracles. Juste l’annexe dans la soute à voile qui va nécessiter un gros nettoyage. Un gros soulagement. En fait la soute à voile, c’est l’espace témoin pour montrer comment aurait été le bateau si on n’avait rien fait dessus pendant 7 mois.
- Et quelques dizaines d’autres points mineurs.
Ce matin, les touristes ont visité le château San Felipe sur le lac Izabal. Cet après-midi des pluies tenaces et violentes ont limité l’activité.
Diner avec Jean Marie et Coco chez Bruno à Fronteras. On les avait rencontré à St Domingue, puis à Haïti puis au Nautic. On va se suivre au Honduras.
Jeudi 16 janvier
La soute à voile est très humide, pleine de moisi, l’annexe aussi. Voilà la première (pas trop) mauvaise surprise et du travail de nettoyage en perspective.
2 aussières ont disparu, des belles, ça c’est moins marrant. Un cadeau pris sans doute par un collègue navigateur ou un candidat à la pendaison qui prend une deuxième aussière au cas où la première pèterait.
Descente en lancha à Livingston pour profiter du paysage des gorges du rio Dulce et passer dans de petits chenaux perdus dans la jungle, fleurs de nénuphar, aigrettes, hérons, pélicans, cormorans et petites pirogues en bois des indiens mayas venus proposer des colifichets.
A Livingston, ne pas manquer la préparation et le séchage des poissons au soleil.Pas de mouches et odeur très supportable.
Seul bémol (si on peut dire car c’est plutôt dièse), le bruit du moteur de la lancha qui est tout sauf bucolique.
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Anonyme (no verificado)
17 Enero 2014 - 12:00am
Bonjour,
Anonyme (no verificado)
17 Enero 2014 - 12:00am
bonjour Leon,
Anonyme (no verificado)
26 Enero 2014 - 12:00am
Olà!