arrivée à Faial - Açores
Dimanche 8 juin 2014. Horta
Les fichiers météos de Windguru et Passageweather, tous faux. Au lieu des 10 à 15 nœuds annoncés, on a eu 4 à 6 nœuds, 9 nœuds à l’arrivée, tout plein vent arrière, très insuffisant pour faire route à la voile, surtout que lundi, il doit y avoir un petit coup de vent, donc aucune raison de mettre 48h à faire Flores Faial. On a pourtant essayé sous geenacker, brillamment du 2 à 3 nœuds avec un courant favorable de 1 nœud qui s’est vite inversé, un ETA oscillant entre lundi et mardi. Symphonie pour pistons à quatre temps, douce vibration qui fait tellement de bien quand elle s’arrête.
Suite aux bonnes idées de Marc et de Louis, sous pilote automatique, on a déclipsé la barre pour limiter l’effort sur le pilote. Coincée entre la colonne de barre et les cales pieds, la barre ne risquait pas trop de passer à l’eau et, en une seconde, elle pouvait de nouveau être à poste. Je pense que cela limite aussi la consommation électrique On s’est donc lancé dans des calculs d’oméga deux R, mais sans conclure, les études de moment d’inertie sont perdues dans la brume de nos neurones fatigués (mais je suis sûr qu’un de nos amis terriens va nous rafraîchir la mémoire dès notre retour – message personnel pour celui-là : peut-il aussi calculer l’énergie électrique économisée :-) ?).
Horta, la ligne magique sur le CV nautique, un peu moins bien que le Cap Horn, mais c’est une escale chargée de légende où l'on ne rencontre que des voileux transatlantiqueux. Horta, on n’y arrive pas par hasard.
A l’extrémité sud-ouest de Faial nous rattrapons Papageno, le Pogo 8.50 vert amande de Christophe
et c’est de concert, lui à la voile et nous au moteur, que nous contournons Faial pour arriver à Horta.
Formalités rapides, créneau du feu de dieu dans la marina pour loger Tri Martolod dans un mouchoir de poche
Tri Martolod très repérable
où nous retrouvons (dans la marina pas dans le mouchoir) toutes nos connaissances de Flores et plein d’autres encore. Un coup d’œil pour admirer la digue où les artistes peintres se sont éclatés sur des kilomètres.
Puis nous voilà partis pour la découverte d’Horta et de ses proches environs. Petit air de St Peter Port de Guernesey, avec des maisons typiques
et d’autres roses très anglaises.
Nous escaladons un volcan pour dominer les deux lacs d’eau de mer qui ont comblé les cratères.
Nous dominons la ville et sa plage (la marina au fond à droite).
Les rues sont un peu désertes ce dimanche mais les commerces sont nombreux. Globalement ça a de la gueule.
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