LE BONHEUR INTERCONNECTIQUE EN CROISIERE par Pierre Henri
Si mes références sont justes (mais comme chacun sait la culture c’est comme la confiture…), la notion de bonheur est bien différente selon les philosophes.
Les philosophes dits modernes considèrent que la clé de la réussite de la vie se situe dans l’ici-bas même si leurs logiques sont différentes.
En résumant :
Pour Spinoza c’est la joie
Pour Kant le devoir
Pour les utilitaristes le bien être….
Mais aucun de ces illustres philosophes n’aura eu à analyser le moment de bonheur qu’apporte au croisiériste dans une des rares marinas accueillantes, une connexion sur Skype réussie avec sa compagne provisoirement éloignée.
Comment qualifier ce qu’on ressent à voir en direct le visage souriant, à chercher à orienter adéquatement son écran car le soleil brille trop sous les tropiques, à converser plus que de raison (d’autant que c’est gratuit…)?
Est-ce que cela relève d’une joie spinozienne, du devoir kantien ou du bien être des utilitaristes ?
Dans l’autre sens, la joie ou le bonheur doit être similaire: ceux qui a notre bord auront assisté en direct à la joie très expansive d’Armelle lors du premier contact Skype avec son marin de mari du côté du Mexique s’en souviennent encore.
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