Lanzarote - Le Tour de l'Ile
13/10/14
C’est dans une Fiat Panda que nous partons vers l’ouest de l’île, au Parc National de Timanfaya.
A Yaiza, nous empruntons la longue ligne droite qui traverse des km de lave noire. Nous croisons des chameaux qui étaient traditionnellement utilisés pour l’agriculture mais qui aujourd’hui baladent les touristes sur les dunes volcaniques.
La route devient plus étroite et sinueuse. Nous sommes entourés de « congères » de lave. Arrivés au restaurant du parc où le cuisinier fait cuire pollo y patas sur une sortie d’air chaud du volcan, nous devons abandonner la voiture et monter dans un bus qui sillonne le parc. Ce n’est pas le moyen idéal pour s’imprégner du lieu mais c’est le prix à payer pour que le site soit extrêmement bien préservé et resté intact. A chaque tournant, la terre a une couleur différente, noire, rouge, grise, le sol est couvert de roches acérées et plus loin de sable fin.
La terre a violemment craché ses tripes brulantes et s’est refroidie très vite, figeant pour toujours la lave qui coulait encore. A certains endroits, des plaques de roches ont été soulevées et cassées comme dans une ville en démolition.
Nous avons droit en prime à quelques explications. Lanzarote est née de l’accumulation de dépôts projetés par les éruptions successives. 174 km2. La dernière grosse éruption date de 1730 et a duré 6 ans au cours desquels de nouveaux cônes et cratères se sont formés. Le volcan a encore craché en 1824 mais en moindre intensité. La végétation est composée essentiellement de lichen, présent sous de multiples espèces ou de rares plantes grasses qui absorbent l’humidité de l’air. La faune qui parait inexistante compte quand même des crickets endémiques de Lanzarote, des lézards et des araignées qui aiment les endroits sombres et chauds.
On ne peut pas aller à Lanzarote sans parler de l’artiste César Manrique qui a beaucoup oeuvré pour la préservation de l’île et de ses traditions. L’île est une exposition vivante de ses oeuvres et de son architecture en phase avec la nature. En 1974, en partie grâce à ses efforts, l’Unesco a déclaré Lanzarote, Réserve de la Biosphere Mondiale.
Nous remontons vers le Nord, La Caleta Famara, ses plages et juste derrière, son désert parsemé de volcans.
Les villages que nous traversons sont comme des oasis de maisons blanches, cernées de sable noir.
L’agriculture, difficile, utilise toujours les méthodes tratidionnelles pour protéger les plantations du vent et de la chaleur.
La vigne, introduite depuis l’éruption de 1730, produit le Malvasia, excellent vin blanc sec, entre autres.
Les cactus et l’élevage de cochenilles qui servent de colorant alimentaire,
L’aloé véra, et ses vertus thérapeutiques, est extrait des feuilles de la plante qui regorgent de sève gélatineuse.
El Golfo et son cratère d’eau verte; La couleur verte s'explique par la présence en grandes quantités d'organismes végétaux en suspension et par la salinité très élevée de l'eau. Elle dépasse celle de la Mer Morte.
Los Hervideros
Salinas de Janubio
Haria et ses palmiers mais surtout ses bougainvillées de ouf !
Téguise, quel joli village!
Et pour finir, vue du Mirador Del Rio, notre chère Graciosa et son mouillage à l’ouest
Voilà pour les lieux qui nous ont vraiment emballés. Il y en a bien sûr d'autres mais qui nous ont moins plu car plus "balnéaires" et touristiques. 2 jours pour visiter l'île en voiture sont suffisants sauf si on veut aller se dorer sur toutes les plages du pays...
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Anonyme (no verificado)
15 Octubre 2014 - 12:00am
woups, ....quelles
Anonyme (no verificado)
17 Octubre 2014 - 12:00am
vos courriers nous font grand