3/10/14
Départ sur les chapeaux de roues avec un bon 15 noeuds au largue. On avance à 6-7 noeuds mais la mer est très formée et nous surfons sur une houle de 2m. Ca roule pas mal quand même. A mi journée, nous sommes en vue des iles Desertas. La capitainerie de Quinta Do Lorde nous avait remis hier les autorisations nécessaires pour y mouiller ainsi qu'aux iles Salvagem.
Malheureusement, l'ile Desertas Grande est sous un nuage de plomb et la houle ne s'est pas calmée. Nous ne ferons donc que l'admirer de loin et continuons notre route vers les îles Salvagem.

4/10/14
Arrivée à Salvagem Grande, personne au mouillage, mais personne non plus sur le canal 10. On fait une tentative de mouillage par 12m de fond mais l'ancre n'accroche pas dans les rochers et nous nous rapprochons dangereusement des récifs. La houle, toujours elle, n'est pas rassurante et ce mouillage ne sera pas non plus pour nous. Nous n'aurions pas pu abandonner sereinement le bateau. A regrets, nous prenons le cap 225 pour sortir de cette zone dangereuse.

Cap au 114 vers les Canaries. Beaucoup moins drôle puisque nous nous retrouvons au près serré, dans des conditions semblables à celles que nous avons eues en partant de Rabat. Ca roule, ça tangue, ça tape, ça gicle par dessus le roof et la capote, mais heureusement ça va vite et nous faisons des pointes à 7,9 noeuds. Notre moyenne sera finalement de 5,5 noeuds. C'est confirmé, quand ça souffle Pti Ket avance !

5/10/14
Arrivée en fin d'après midi à la Playa Francesa sur Gracioza. Une dizaine de bateaux sont au mouillage. Nous sommes en face d'un des 4 volcans de l'île. On mouille l'ancre par 8m de fond, sur un bon sable. 50m de mouillage mixte (35 de chaine et 15 de square line) seront suffisants pour résister aux 15 noeuds de vent. A tout hasard, on jette également l'orin pour signaler où se trouve notre ancre.
En face, la plage.PAS de houle. Nuit de 12h...

6/10/14
Mise à l'eau de l'annexe. Echouage sur la plage à marée haute (ça a son importance). On rejoint le port de Gracioza et le village Caleta del Sebo par les dunes : 1h dans du sable mou, vent de face (encore !) mais le long de plages dorées aux eaux cristallines.

Nous avions fait un mail à la capitainerie pour s'assurer une place, mail resté sans réponse. Direction donc les bureaux du port que l'on trouve rapidement mais porte close. Sachant que le responsable du port n'est pas toujours dans son bureau, on patiente, on patiente, on patiente. On s'enquiert auprès de quelques personnes qui nous disent d'attendre car il est sans doute en train de boire son café....Les bureaux ferment normalement à 14h15 et à 14h10 (nous attendons depuis une bonne heure), nous sommes prêts à renoncer quand un camion de btp se gare devant, constate que c'est fermé, prend son téléphone et 5' plus tard, le tant attendu arrive. Après avoir réglé le problème de l'artisan, nous pouvons lui demander s'il peut nous accueillir. Les places étant comptées, je lui signale lui avoir fait un mail, qu'il ne retrouve pas parce que l'adresse n'était plus bonne. Sur notre bonne foi, il nous attribue une place et on peut s'y installer tout de suite. Comme il est largement passé 14h15, la paperasse ce sera pour demain.

Retour donc par les plages. Nous retrouvons l'annexe à une quinzaine de mètres de l'eau puisque la marée descend et il faut la tirer sur le sable. On lève l'ancre.

Au port pas de beaux marineros pour nous aider mais la place est facile, sur catway.

Le cyber café et ses délicieuses fajitas con pollo.