An2012 Semaine 26 Karistos -> Orei
Un début de semaine avec des emmerdes...
Lundi 25 Juin : Karystos -> Vasiliko (au sud de Megalo Island) (11 M). Hier soir j'ai eu la mauvaise idée de ralentir l'éolienne qui tournait comme une folle en mettant sur arrêt le bouton du chargeur-régulateur HDRi qui gère le panneau solaire et l'éolienne (Rutland 913), ce qui est formellement interdit par la notice (mais je ne m'en souvenais plus... l'âge sans doute) au risque de déteriorer l'appareil. Je confirme que c'est vrai car aujourd'hui pas un watt n'a été chargé dans le parc batterie !!!.Et d'une (emmerde)
A 6h30 nous partons au moteur (mer d'huile, pas un pet de vent) pour remonter le chenal entre Evia et le continent. Vers 7H00, en l'espace de 5 minutes,en doublant le cap Ak Paximadhi nous avons 30 à 40 noeuds de vent dans les rafales, la mer se forme. Nous mettons un petit bout de génois pour nous appuyer un peu, nous sommes à 7 noeuds, vent de travers sans la grand voile !!! L'annexe se retourne, je la remets à l'endroit, puis bis répétita, à la troisième Christa ne veut plus que je fasse le guignol à l'arrière au risque de tomber à l'eau. L'annexe finira le voyage sur le dos, je croisais le doigts pour ne pas perdre les rames et...c'est le banc de nage que l'on a perdu. Et de deux (emmerde)
Nous nous réfugions dans une petite crique "Vasiloko" au Sud de Megalo Island, il y déjà là 4 bateaux. Nous y passerons la journée et la nuit.
Mardi 26 Juin : Vasiliko -> Voufalo (24 M), le vent et complètement tombé, nous partons au moteur, tranquilou à 1800 tours, 5/6 noeuds surface. En cours de route la pompe de cale moteur se met en route, déclenchement automatique par un contacteur avec flotteur(le contacteur avec flotteur m'a été imposé par l'assurance de STW, comme quoi c'est utile). 10 minutes après, la pompe se remet en route, tiens bizarre, coup d'oeil dans la cale, rien d'anormal, puis encore 10 minutes après, puis 9, 8, 7, 6, 5 minutes, ouf nous voilà à Voufalo. Le moteur étant à l'arrêt il n'y a plus d'entrée d'eau, pour sûr que cela vient du presse étoupe ou du circuit de refroidissement. Resserer le presse étoupe qui perd un peu (normal), rien d'anormal côté moteur, après enquête et filature la fuite vient du gros tuyau qui rejette l'eau de mer à l'arrière. Ce tuyau fait un grand coude vers le haut avant l'échappement, et il n'est pas fixé!!! (encore une des malfaçons de l'installation du moteur neuf faite par accastillage diffusion de Martigues!!!), le tuyau bat contre un des boulons du pataras et a fini par faire un méchant trou dans le tuyau pourtant blindé. Je le répare avec du gros scotch plastique qui se soude à lui même (vulcanisation) ,merci Dany de m'avoir conseillé d'emmporter cet artcile à bord, et je complète par du scotch large renforcé, les rouleaux entiers y passent, et pour finir j'arrime le tuyau avec du bout. Et de trois (emmerde).
Mercredi 27 Juin : une journée de repos à Voufalo. Super mouillage dans un joli petit port au fond d'une baie : que de la quiétude. J'ai pu compléter ma réserve d'eau (avec des bidons) car il y a de l'eau au quai des pêcheurs. Nous avons acheté d'exellenst fruits et légumes à la camionnette qui passe vers 10H30, et aussi le pain, le boulanger passe à partir de 11H30 (ce jour là il est passé à midi bien tassé mais nous sommes en Grèce et pas à la SNCF)
Le mouillage de Voufalo
Jeudi 28 Juin : Voufalo -> Khalkis (28 M), en compagnie du bateau Christine, un couple d'Allemands à la retraite dont nous avons fait la connaissance sur le mouillage de Voufalo. Arrivé à Khalkis nous mouillons au Nord Ouest de la baie, là où il n'y a pas de courrant. Nous nous renseignons pour savoir où se trouvent les Coast-Guard, et nous avons cherché un grand moment, pas facile à trouver les gaillards : c'est tout à côté du carrefour situé à l'Est du pont, en regardant vers le Nord il y a le quai, ensuite, vers l'Est un pâté de maisons, une première rue, c'est pas là, un deuxième pâté de maisons puis une deuxième rue : l'emprunter et à 20 mètres sur la droite il y a une toute petite ruelle, c'est là 50 mètres sur la gauche, de grandes grilles peintes en gris, portes en verre avec des ancres dessus, même pas un drapeau Grec!!!. Monter au premier étage, comme d'habitude il y a bien du monde, 4 personnes dans le bureau, le chef qui sirote son café frappé nous demande d'attendre un moment, le deuxième est absorbé par son ordinateur, le troisième surveille les téléphones, la quatrième (c'est une femme) s'occupe de nous après 15 bonnes minutes d'attente, heureusement le local est climatisé et il y a la télé!!!. Une seule chose l'intéresse c'est les papiers du bateau et surtout l'assurance, elle nous rempli un papier et nous soulage de 18,77€ excatement, c'est le même tarif pour tous.
La légende dit qu"Aristote s'est jeté dans le chenal, par dépit de ne pouvoir expliquer le phénomène des courants. (rassurez-vous il n'en est pas mort)
Au passge du pont, l'endroit le plus étroit, il y seulement 40 mètres de large. Ce pont a été construit en 1962 et il présente la particularité de se baisser d'un mètre puis de se séparer en 2 parties qui s'escamottent sous la chaussée. Pourquoi faire simple lorsque l'on peut faire compliqué ?. Ce qui veut dire aussi que la manoeuvre prend quelque temps, déjà que les minutes sont comptées pour nous faire passer à l'étale : il n'y a que 10 minutes de calme ensuite le courant reprend le dessus (jusqu'à 6 noeuds)
La cérémonie du passage du pont : Vers 22H00 (nous étions en veille sur le canal 12 depuis 21H30) l'officier appelle les bateaux les uns après les autres en leur précisant l'heure d'ouverture du pont (22H30 dans notre cas) et en nous demandant de nous tenir prêt, passage après "the vessel". Nous étions une vingtaine de bateaux dans les starting block, nous sommes juste derrière le "vessel" (cargo), en pool position pour passer le pont quand une corne de brume suivie d'un coup de projecteur dans le museau me rappelle à l'ordre : il y a un deuxième "vessel" qui arrive surgit de ne je sais où. Du coup je perds ma pool position et nous franchons le pont un peu derrière la meute. J'avais prévu de nous amarrer au quai Nord mais devant l'afflux des boats et les tavernas du quai pleines, nous avons appliqué le plan "B" : mouillage à 3,5 milles de là, devant la plage de Néa Artaki où nous nous endormons soulagés et heureux (que tout se soit bien passé) à 23H30
chose
Le pont de Khalkis la nuit
Nos admirateurs sont là!!!
Les dessous du pont de Khalkis
Vendredi 29 Juin : Khalkis -> Theologos (30 M). Une belle journée, voile et moteur. Dans l'après midi Christa aperçoit une bouée cardinale mais elle a du mal à préciser Sud, Nord, Est, Ouest. Je lui prends les jumelles et pour moi c'est un pêcheur habillé de noir qui remonte son filet jaune. Cet hiver il va falloir consulter l'oeilleuliste.
La bouée cardinale de Christa
Théologos : nous mouillons à droite du port devant une petite plage. Super endroit mais c'est une station balnéaire (pas trop notre goût) où la crise ne se sent pas du tout : de nombreux 4 X 4.
Théologos
Théologos, la plage
La plage
Samedi 30 Juin : Théologos -> Orei (40 M). Ah la belle journée de voile, même qu'on a tiré des bords pour remonter le chenal de Stenon Oreon (Nord de l'Eubée), même que Christa commence à aimer le près !!!. et nous sommes passé, GV et moteur par sécurité, dans l'étroit passage entre le cap Ak Lithada et l'île de Nisis Monolia.
Notre trace dans le chenal d'Orei
Dimanche 01 Juillet : Orei : un port bien sympathique, très calme. Plein de Gas-oil, la station est toute proche, eau et électricité sur le quai, commerces à proximité, la plage juste derrière la digue. Tout le confort quoi, nous allons y rester quelques jours pour nous reposer (en plus qu'il y a encore un coup de baston d'annoncé).
Merci au Trollien Thierry de nous avoir indiqué ces deux belles escales
Le port d'Orei
Les tabernas
bateaux de pêche
la plage
Le soir nous avons été invités à l'apéro par un jeune couple de navigateurs bretons, 25 ans chacun!!!, (ça nous change des vieux comme nous). La tête pleine de projets, ils profitent de leur nouveau bateau, un First 35 baptisé "Hum Hum", entre 2 boulots. Nous nous reverrons sûrement dans les Sporades
Anne, Antony, vos serviteurs
Et voilà, c'est tout pour cette semaine...agitée
Bises à toutes et à tous
Jacques et Christa
La note de Christa !
FOLEGANDROS → MILOS (2.- 5.6.)
Wir ankern im ehemaligen Krater,der hufeisenförmigen Hauptbucht vor der Stadt Adamas, die zu den grössten Häfen im egäischen Meer zählt. Auch Milos ist eine alte Vulkaninsel. Der riesige Felsenkessel ist kahl und unfruchtbar. Im Sw der Insel wird im Tagbau Alaun, Schwefel, Barium und Kaolin (Porzellanerde) abgebaut. Der öffentliche Bus bringt uns in die höher gelegene Hauptstadt Plaka. Die darüberliegende Felsspitze ist vom Kastro (Festung) gekrönt, auf deren Spitze eine Kirche liegt. Der steile Anstig zur Festung, die einstmals zum Schutz vor den Feinden diente, ist ein bemerkenswerter Aussichtspunkt in alle Richtungen, ein Muss ! Beim Abstieg bis zurück zum Boot, an malerische Dörfer vorbei, kommen wir um die Mittagszeit ins Schwitzen. Man darf nicht vergessen, dass hier immer die Sonne scheint.Wegen starker Windansage ankern wir nach 2 Nächten im Süden der Bucht.und treffen wieder mit Edith und Marcello aus der Schweiz zusammen, mit denen wir gemeinsam spazieren gehen, aber sonst bleibt jeder hauptsächlich auf seinem Boot. Bei über 40 Knoten Wind tanzt das Boot schon herum. Wir auch ! Doch der gute Delta-Anker hat uns bis jetzt noch nie in Stich gelassen.
MILOS → SIFNOS (6.- 8.6.)
Wie Edith und Marcello, verlassen wir Milos, wo es auf Sifnos in der ganz schmalen Bucht von Faro noch einen Abschiedstrunk gibt. Die beiden ziehen am nächsten Tag weiter östlich.In den Nächsten frühen Morgenstunden treten wir wieder einmal tüchtig unsere Beine aus, folgen zwei Stunden einem Muliweg bis nach Kastro, das auch an der Ostküste liegt. Kastro ist ein auf einem kleinen Hügel zusammengewürfelter Häuserhaufen, ganz in weiss mit seinem winzigen Fischerhafen, einfach entzückend. Nach der Stärkung in einem Terrassenrestaurant nehmen wir den Bus weiter bis zur Hauptstadt Appolonia im Herzen der Insel, schlendern schon verlangsamt wegen der Nachmitagshitze. Während ich alleine weitere Viertel abgehe, legt sich Jacques zur Siesta auf eine schöne, rote und schattige Parkbank. Ich zurück, sitzen wir noch weiter gemeinsam darauf, schlürfen durstig neben einer grossen Wasserflasche ein Tetra-Pack Örangensaft aus.Der Bus um 17 Uhr bringt uns wieder zum Boot zurück. Die Überrasxchung nach dem Auskleiden : die Parkbank war offensichtlich vor kurzer Zeit frisch gestrichen und noch nicht ganz trocken ! Jacques hat jetzt ein neues T-shirt mit roten Streifen im Rücken !
SIFNOS → SERIFOS (9.- 11.6.)
Wir ankern in der Bucht von Livadi im S der Insel Serifos, wo wir schon letzten November waren, liegt einfach gut auf der Strecke, das erste Mal, dass wir auf einen Standort zurückkommen.Auch den zweiten Aufstieg in die hohe Chora erleben wir neben Schweissausbrüchen mit Wonne. Es ist Sonntag Morgen In den oberen Gassen spricht uns die junge Griechin Maria an. Maria ist 27 Jahre alt und lebt so recht und schlecht von ihren Kunstmalereien. Sie lädt uns zu ihr nach Hause ein. Wir ankern noch etwas weiter im Süden in der Bucht von Koulatas und finden dort auf Anhieb ihr Domizil. Maria lebt hier mit ihren Eltern in sehr bescheidenen Verhältnissen. Wir sind sehr gerührt über die Gastfreundlichkeit der Familie mit Vater Simon und Mutter Eva, bleiben sogar zum Abendessen auf der Terrasse. Die friedliche und geduldige Ausstrahlung der Familie ist augenscheinlich vom orthodoxen Glauben geprägt.Auch für diese Familie sind die Zeiten immer schwieriger zu meistern. Seit 2 Jahren zieht der Staat für ihr lächerlich winziges Haus Steuern ab (100 Euro pro Monat ) ! Wer kein Geld beiseite hat, dem wird das Haus kleinweise gepfändet. Die Familie lebt derzeit zum Glück noch von einem kleinen Polster, der immer mehr schwindet ! Das Sozialsysthem ist Null. Eine Familie zu gründen, kostet Maria zu viel Geld, geschweige vom nicht vorhandenen Muttergeld. Hier müssen die Mütter (Famillien) für die Entbindungskosten von 3000 Euros aufkommen ! Das überlegt man sich !In den letzten sechs noch nicht geschlossenen Spitälern fehlt es an allen Ecken und Enden. Das Personal wird zum Teil seit 1 Jahr nicht mehr entlohnt, ist übrigens nicht die einzige Branche. Schon 2000 junge Leute sind aus Verzweiflung freiwillig aus der Weld geschieden.Auch Maria nahm an den Demonstrationen in Athen teil. Was wird jetzt wohl die neue Regierung nach den Wahlen verändern?
SERIFOS → KYTHNOS (11.-22.6.)
Der Ankerplatz in der reizenden Bucht Kolona liegt vor einer Landenge im Nw. Die totale Ruhe wird nur untertags von 2 riesigen Motoryachten beeinträchtigt. Die « Reichen » sind mit Allem ausgerüstet. Da gibt es mehrere Beiboote, je nach Bedarf, Jet-skis, Wasserskis, ...Mit der hohen Rutsche ab dem obersten Stock kann man schnell ein morgendliches Bad einnehmen. Es kreischt und quietscht , also echt geil! Die weiss gekleidete Mannschaft kümmert sich um alles. Wenn nichts mehr zu tun ist, wird das Edelstahl auf Deck poliert.Auf dem Weg zur Spitze der Halbinsel stossen wir, wie so oft, auf Ziegenherden. Man verbindet den armen Tieren ein Vorderbein mit dem dahinter liegenden Hinterbein mit einer Schnur, um sie in der Nähe zu behalten. Man trifft überall auf Zisternen. Das daraus geschöpfte Wasser wird in grosse, aufgeschnittene Kanister gefüllt, die als Saufbecken dienen. Ich verbringe am Abend eine grosse Yogastunde am Strand und ich schwimme ganz zen zum Boot zurück.Wir haben neue Bootsnachbarn, Christiane und Denys, die unseren Blog folgen, so ein Zufall ! Da wieder einmal starker Wind angesagt ist, fahren wir am nächsten Tag gemeinsamin in den Hafen von Loutra im Nordosten der Insel.So bleiben wir 11 Tage auf der Insel, von neuen Freunden und Nachbarn umgeben, in schöner Lage. Über 1 Woche braust der Meltem (Nordwind). Gesprächsaustausche am Kai, Aperitifstunden an Bord, Bastelarbeiten an und in Bord,etc. werden verrichtet. Mit Christiane und Denys lernen wir mit einem Mietauto alle Ecken der Insel kennen, die nur 1600 Ew. Zählt. In Loutra fliesst eine Schwefelquelle (40 °) direkt am Strand entlang ins Meer, eine köstliche Temperaturmischung. Das ehemalige Kurzentrum ist bereits im Verfall.
KYTHNOS → KEA (22.-24.6)
In der Bucht von Vouraki im Nw. Der Insel Kea binden wir das Boot an eine der vielen freien Bojen fest, was noch einfacher ist, als zu ankern. Mit dem öffentlichen Bus geht es bis Loulis, der Hauptstadt (Chora) mit ihren vielen hinreissend schönen und fast menschenleeren Gassen (die grossen Ferien haben noch nicht begonnen). Wir steigen bis hoch oben zu den verfallenen Windmühlen, geniessen das Picknick bei einer fantastischen Aussicht und den Muliweg bergabwärts zum berühmten Löwen von Kea, der 600 Jahre vor unserer Zeit in einen Felsen geschlagen wurde und deren löwenstarkes,faszinierendes Lächeln noch immer gut zu erkennen ist.Eigentlich wollten wir zu Fuss absteigen, schmachen aber bald unter der Hitze,Jacques hängt bei 30 ° die Zunge bis zum Boden, und wir sind vernünftig genug, mit dem Bus zurückzufahren.
KEA → EVIA od. Eubea, Insel östlich von Athen (28.6.)
Den ganzen Tag kreuzen wir bei Windstârke 4-5 in den Wind. Zum Schluss erreichen uns sogar Windstösse von 45-50 Knoten ! Das war nicht angesagt ! Wir ankern im S der Insel Evia (Eubéa) am Strand von Karistos, haben die ganze Nacht hindurch einen super Wellengang..Schon am frühen Morgen fahren wir noch 2 Stunden weiter in die Südbucht der kleinen Insel Megaloi (Petalioi-Inseln) im Süden des Kanals von Eubeai zwischen der Insel Eubea und dem Festland. Der schönere Ankerplatz ist auch ein besserer Schutz .Das hinten mitgezogene Beiboot hat sich wegen des Seitenwindes 2 x umgedreht, was noch nie vorkam. Wir merken erst jetzt, dass uns das Sitzbrett dabei verloren gegangen ist !
Megalo --> Voufalo (26.6.), 24 Meilen
Wir sind im Golf von Eubea. Der winzige Fischerort Voufalo liegt in einer sehr ruhigen Bucht, die mit wenigen Häusern gesämt ist. Die fahrenden Händler kommen jeden Vm. vorbei. Wir kaufen da köstliches Obst,Gemüse und Brot ein. Unsere netten deutschen Nachbarn, Ulrich und Berit, kommen zu uns aufs Boot.
Voufalo --> Khalkis (28.6.), 28 Meilen
Wir ziehen gleichzeitig mit Ulrich und Berit bis Khalkis. In Khalkis, auf mittlerer Höhe der Insel Eubea gelegen, verbindet eine bewegliche Brücke den engsten Kanalbereich der Insel (40 m) mit dem Festland. Für die Schiffsdurchfahrt versenken sich die beiden Brückenhälften unter der Festlandstrasse. Die Brücke wurde 1962 erbaut, eine komplizierte Methode!Bei höchstem oder niedrigstem Gezeitenstand wird die Brücke nur für kurze Zeit, gerade für die Durchfaht und in der Nacht geöffnet. Am Nm. vor der Brücke geankert, begeben wir uns gleich zum Büro der Coast Guarde, das uns nach Einschreibung um fast 20 Euro erleichtert. Um 22 h werden wir, so wie alle anderen Boote (wir sind ca. 20) mit dem Bootsnamen auf Kanal 12 aufgerufen und eingereiht. Um 22 h 30 ist eine kurze Strömungspause, und alle Schiffe und Boote passieren nach etwas angespanntem Chaos rasch durch dem Kanal. Auf der Nordseite angelangt, fahren wir schnell weiter, raus aus dem Stadtgetummel in die 3,5 Meilen entfernte Bucht von Nea Artaki, in der wir noch vor Mitternacht in einen Tiefen Schlaf fallen.
Nea Artaki --> Theologos od. die Bucht von Johannes, dem Theologen, 27 Meilen (29.6.)
Im Golf von Eubea grünt es überall. Weite Olivenhaine durchstreifen die Küstenlandschaft. Die auf dem Festland liegende Landspitze von Theologos ist von wuchtigen Häusern besiedelt, die so etwa ein kleines Nizza der wohlhabenden Griechen bildet. Wohlhaben heisst nicht immer wohlfühlen. Trotz schönem Ankerplatz fühlen wir uns etwas falsch am Platz und fahren gleich am nâchsten Tag weiter.
Theologos --> Orei, Eubea Nord (30.6., 7 h 35 - 18 h 30)
Bei Stärke 4-5 in den Wind kreuzen wir in den Norden fast bis zum Kanalende. Die direkte Strecke von 30 Meilen beträgt in Wirklichkeit 40 Meilen. Orei ist ein reizvoller kleiner Fischerhafen und auch sehr geschützt. Jacques hat über Internet einen neuen Spannungsregler für die Solarzellen und den Windgenerator bestellt, den er sich hier aufs Postamt liefern lässt. Der jetzige Apparat ist uns durch falsche Handhabung vor kurzer Zeit durchgebrannt! Im üblichen wird binnen 48 Stunden geliefert. Wir rechnen viel mehr Zeit ein; wir sind ja in Griechenland! Das zwingt uns, länger halt zu machen, was auch eine gute Pause ist. Der Strand liegt gleich hinter dem Hafendamm, die Tavernas davor. Wir schlemmen aber fast immer auf dem Boot., ausser bei grossen Ausflügern. Also, das Datum der Weiterfahrt ist ungewiss.
Liebe Grüsse, Christa
t
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Anonyme (no verificado)
3 Julio 2012 - 12:00am
Kalimera Les Marmottes,
Anonyme (no verificado)
6 Julio 2012 - 12:00am
Merci pour l'info