An2011 Semaine 48 de Patmos à Leros
Jeudi 24 Novembre : Ici en Grèce le soleil se lève tôt : 6H30 locale, c'est à dire 5H30 en France car il y a une heure de décalage. Nous sommes partis de bonne heure à l'assaut de Hora (capitale de l' ïle) et de son Monastère fondé au 11ème siècle par le moine Christodule et dédié à l'Apôtre Jean, auteur de l'Apocalypse. Il y a 2 chemins de Pierre pour y monter, tous deux partent de Skala, le port de l'ïle.
L'ascension est rude mais, par le chemin de droite, nous sommes par endroits sous une forêt de pins qui nous mets à l'abri du soleil. Nous sommes fin Novembre et il est encore présent le bougre, et à l'abri du vent nous chauffe encore la couenne.
Nous avons visité la grotte de l'Apocalypse, là où St Jean a eu la vision de l'Apocalypse et entendu la voix de Dieu.
Puis nous sommes allé au Monastère, tout là haut, les photos sont interdites mais nous en avons faits quand même quelques unes, à l'extérieur. Les popes sont très sympa, on peut converser facilement avec eux, en Anglais hélas.
Sur la terrasse du monastère
Vue plongeante sur la cour
La cour intérieure
Un pope fort sympathique
Ensuite nous avons déhambulé dans Hora, et avons visité une maison Grecque fondée par des armateurs Crétois. La Mémée qui nous a fais la visite à 87 ans, bon pied (et il faut l'avoir par ici) et bon œil. Photos interdites hélas.
Une église dans Hora
Monastère des femmes
Le soir vers minuit, adieux déchirants avec nos Québécois, les dames y sont allé de leurs larmes tellement elles étaient émues !!!
Vendredi 25 Novembre : Nos Québécois, qui ont résidé à PATMOS 15 jours, nous ont donné quelques tuyaux, notamment des chroniques sur l''ïle de Patmos écrite par Antoine Silber (pour les trouver, taper dans votre moteur de recherche préféré « chroniques antoine silber »). Jetez y un coup d'oeil, c'est écrit simplement, c'est beau, c'est un enchantement, ça se boit comme du petit lait.
Cette chronique nous a servi de fil rouge pour notre balade matinale et nous avons découvert tout ce qui est décrit, la petite chapelle, le chemin, la maison d'Ephtimios le pope, et le petit paradis d'Antoine et de son épouse Laurence. Les oiseaux n'étaient pas au nid, « à Skala » nous a dit Ephtimios que nous avons croisé sur le chemin du retour, Skala ce n'est pas grand, mais ce n'est pas tout petit non plus, pas croisé d'écrivain!!!.
Les ânes aussi se mettent à l'abri du vent!!!
Samedi 26 : Comme il fait encore beau, nous allons escalader, le mot n'est pas trop faible, la colline de Castelli à l'Ouest de Skala. Cette colline porte les vestiges d'une muraille hellénistique et une petite chapelle. La vue est magnifique sur toute l'île et même plus loin par beau temps.
Les restes du mur Héllénistique
Dimanche 27, une journée exceptionnelle. Le matin , par curiosité nous sommes allé assister à une messe Orthodoxe. Bien sûr, nous qui nous voulions discrets, nous sommes arrivés en retard, en plein milieu de la cérémonie et moult regards se sont détournés vers nous !!!. C'est pas comme chez nous, le rite est différent et les églises sont bien remplies.
Ensuite nous avons entrepris l'ascension vers Hora mais cette fois-ci par le chemin de gauche. Dans un tournant nous avons aperçu du monde dans le petit paradis, et nous avons rencontré notre écrivain Antoine et son épouse Laurence. Manque de chance pour une grande conversation car nos Parisiens rentre ce soir en Métropole et ont encore beaucoup de choses à faire avant de partir. Dans l'après-midi ils sont passés au bateau mais c'est nous qui n'étions pas là et ils nous ont laissé leur adresse internet pour que nous restions en contact, sympa non ?.
Si l'on était absent c'est à cause d'un autre tuyau de nos Québécois : un restaurant typique où l'on fais une cuisine familiale (c'est Maman qui est aux fourneaux, nous nous sommes régalés), mais aussi avec de la musique traditionnelle Grecque. C'est le fiston Yannis (Jean en Français) qui est le soliste et s’accompagne d'une mandoline, il y a aussi un guitariste et un jeune violoniste . Ce sont des fous de musique, tenez-vous bien ils ont commencé vers 14H30 pour terminer vers 21H00, sans interruption excepté les poses pipi !!! Yannis et son groupe jouent pour le plaisir, les amis, la famille et les convives qui sont dans le restaurant.
Yannis (à gauche) et ses 2 copains
Le jeune au violon : fantastique
Ils mettent le feu : au début c'était plutôt calme, mais quand les coups de fourchettes se sont calmés et que les divins breuvages ont fait leurs effets, place à la danse.
Tout d'un coup le serveur Andréa, a été pris d'un coup de folie : il a lancé au dessus des danseurs de pleines poignées de serviettes, un beau bazar, et c'est lui qui fais le ménage !!!.
Le coup de folie d'Andréa, le serveur
La folie collective est encore montée d'un cran : les danseurs dansaient sur les tables, heureusement que le mobilier est solide !!!.
On danse sur les tables !!!
Le ponpon c'est qu'un peu plus tard un Grec s'est pris d'affection pour moi, si si, une grande accolade. Faut dire aussi qu'il était très... ému le Grec, il a ensuite passé un grand moment allongé sur les genoux de sa voisine.
A gauche en blanc : mon grec affectueux
En fin de soirée ce n' était plus les musiciens qui faisaient le spectacle mais les convives qui se repassaient le micro pour chacun pousser une chansonnette. Il y a des chansons qui n'en finissent pas (des 20 minutes et plus) elles racontent une histoire, là je regrette de ne pas connaître un peu de Grec.
Dans l'après-midi Christa était partie se reposer au bateau, j'avais réglé l'addition mais je n'arrivais pas à m'arracher du restaurant tant la musique était prégnante. Un pichet de vin est apparu sur ma table, offert par nos voisins Grecs 2 tables plus loin, et lorsque je l'eût fini (un grand moment plus tard) un autre est apparu comme par enchantement, toujours offert par nos voisins Grec, Alors le leur ai offert quelques bières pour ne pas être en reste.
Nos voisins Grecs, des supporters du "Patmos Club" (mais de foot, de voile, ?)
Y'a d'l'ambiance : Christa s'essaye à la danse Grecque
Le soir, alors que nous nous apprêtions à partir, je n'ai pas pu régler les quelques consommations que je devais, Andréa m'a dit que c'était bien comme ça !!!. et Yannis est venu nous demander de rester avec eux pour partager la pizza, ce que nous avons fais volontiers assis cette fois à leur table.
Au moment du départ j'ai demandé à Yannis quelques noms de compositeurs et d'artistes de musique traditionnelle, il a noté notre adresse et nous enverras tout ça au Croisic. Nous leur avons promis de revenir au mois d'Avril, un Dimanche bien sûr.
L'hospitalité Grecque c'est quelque chose, que de bonheur partagé, que de souvenirs.
C'est rare quand je donne une bonne adresse mais là, c'est à ne pas manquer : le restaurant s'appelle « Tjibaépi » il se trouve devant la petite plage de sable entre le quai des ferrys et quai des bateaux de plaisance, au Nord Ouest de la baie de Skala. Attention le restaurant se trouve au premier étage et au rez de chaussée c'est un restaurant Italien, ne pas confondre ; l'entrée se trouve sur la gauche, un portillon bas. C'est de la vraie cuisine Grecque, c'est Maman qui règne sur les fourneaux. Allez-y un Dimanche après-midi, vers 14H00, pour écouter Yannis et son groupe, un régal de musique traditionnelle.
Lundi 28 et Mardi 29 : Nous avons encore fais quelques balades, on ne se lasse pas de ces merveilleux paysages, des ruelles de Hora et Skala
Bâtiment de la police, des douanes,...
Qu'il est beau !!!
En montant vers Hora, cette fois par le chemin de gauche (ancien chemin des pèlerins) qui va de Skala à Hora, arrivée juste au dessous des moulins
Les moulins de Patmos
Détail
Hora, ruelle
La nouvelle lubie de notre photographe : les heurtoirs de porte
Mais quel est cet arbre ? (Question pour Marcellin, à Dany de faire passer la question SVP)
Le monastère
Skala vue depuis Hora
Mercredi 30 Novembre : PATMOS -> LEROS, Derniève nav de la saison et de l'année, snif snif mais ça a été que du bonheur : vent de travers 2 à 3 beauforts, mer plate, entre 5 et 6 noeuds de moyenne.
Super acceuil à Leros Marina par Maria Douka qui parle parfaitement le Français, hélas pour nous les Français, nous sommes ses derniers clients car son contrat se termine aujourd'hui. Maintenant, à part 2 sénégalais qui bossent sur les pontons, c'est difficile de se faire comprendre par le staff en place !!!, pour une marina labelisée STW c'est pas top car il y a beaucoup de bateaux Français ici. J'ai du matériel à acheter, je crois que le plus simple sera de le ramener de France car le ship ne parle pas non plus le Frenchie...
De grosses bises à toutes et à tous
Jacques et Christa
Et maintenant le résumé du mois de Novembre, en Allemand, pour nos amis Germains
5.11 : Itea → Galaxidi (2,5 Meilen)
Die gut erhaltenen Reederhaeuser aus dem 19. Jh. sind Zeugen des damaligen Reichtums. Die Stadt zaeehlte einst 6000 Einwohner. Der orthodoxe Dom ist prunkvoll und sehr gut erhalten.
Mehrere Spaziergaenge, wie immer unter Sonnenschein, verleihen uns, das in Delphi aufgenommene Wissen zu verarbeiten.
6.11 : Die Fussmaschine ist auch heute stark im Einsatz !
7.11 :
Unsere « Chance 37 »-Freunde haben uns nachgeholt. Sie treffen um 16 h im Hafen ein. Die Freude ist gross. Das 16 Meter lange Segelboot « Pilgrim » mit Alain und Sophie kommt zur selben Zeit an. Wir gehen alle gemeinsam in die Stadt einkaufen. Am Abend essen wir alle auf Yves Boot. Jeder bringt etwas mit : Ouzo (griechischer Anisaperitiv),Griechischer Salat und Crêpes von Pati zubereitet. Es ist total gemuetlich.
8.11 : Galaxidi → Corinth
Unsere Freunde bleiben noch in Galaxidi. Wir fahren bis Corinth weiter. Nach der Ankunft um 16 h 30 erkunden wir gleich durch die Stadt. Sie ist schmutzig und bietet uns nichts Aufregendes. Jacques isst auf einer Imbissterrasse ein Giros. Um 19 h sind wir wieder auf dem Boot. Waehrend des Abendessens merken wir, dass der Kiel auf den Grund stoesst ! Erst jetzt schauen wir auf den Tiefenmesser, der 1 ,40 m anzeigt, etwas zu wenig fuer unseren Tiefgang von 1,80 m ! Mensch, was machen wir jetzt ? Wir koennen bis morgen frueh warten und den Platz rechtzeitig vor der naechsten Ebbe wechseln. Wir versuchen jedoch gleich, das Boot den Steeg antlang zu ziehen in der Hoffnung auf mehr Grund am Steeganfang zu stossen. Denkste ! Wir tauchen das Boot von der Stegmauer weg und gewinnen sofort an Tiefe, springen schnell auf das Boot und fahren an den gegenueber liegenden Steg mit ausreichender Wasseriefe. Ouff, geschafft ! Jetzt koennen wir ruhig schlafen.
9.11 : Corinth → Aegina
Um 9 h 30 bekommen wir nach Anmeldung die Erlaubnis, durch den Kanal von Corinth zu fahren. Wir folgen nach Anordnung einem Kriegsschiff. Der Motor laeuft wegen der starken Gegenstroemung und dem Gegenwind auf Hochtouren. Nach einer guten halben Stunde am anderen Kanalende angekommen, legen wir am Ausfahrtssteg an. Von hier aus bezahlt Jacques die Gebuehr, saftige 163,- Euros fuer ein Boot von 11,25 Meter !
Um 15 h kommen wir in den Hafen von Aegina, Heck am Kai angelegt.Wir liegen direkt an der stark frequentierten Strasse. Ueber die « Jacobsbruecke » gehen wir an Land. Die Faehre nach Athen liegt gleich daneben. Bei spaetnachmittaeglichem Tageslicht gehen wir durch die wichtigsten Gassen. Mopedlaerm, Autoabgase und gestresste Stadtgesichter lassen die Naehe der Hauptstadt spueren.
10.11 : Aegina → Pôros (1 Woche)
Die naechste starke Windphase ist angesagt. Deshalb geht es gleich um 11 h weiter. Wir legen um 16 h in Pôros an.
11.11 :
Hurra,unsere lieben « Chance 37 »-Freunde haben uns wieder einmal erreicht ! Sie legen um Mittag am selben Steg an. Zwei « Chance 37 » an einem Steg, das ist ein schoener Anblick. Wenig spaeter kommen Alain und Sophie auf « Pilgrim », dem 16 m-Boot, an. Alle sind froh, vor dem grossen Sturm eingetroffen zu sein.
Wir beide gehen am Abend mit Alain und Sophie in eine kleine griechische Kneipe. Wir essen gebackene Nudeln, gefuellte Auberginen, Mangold und Fisolen. Mit einem Krug Rotwein auf dem Tisch geht es uns bestens.
12.11 :
Nach der stuermischen Nacht wechseln wir den Platz, legen am Kai in der Stadtmitte an, wo wir uns an ein zweites Boot binden, weil die Plaetze rar sind. Hier sind wir vom Nordwind und des Wasserklapperns viel besser abgeschirmt.
13.11 :
Es ist kalt geworden.Ich bleibe tagsueber im Boot und habe nicht den Mut, eine kalte Dusche zu nehmen.Wir essen am Abend bei Yves und Pati.die uns auch ohne Dusche empfangen.
14.11 :
Ausflug nach Epidaure mit Alain und Sophie :
Es ist nur eine kurze Ueberfahrt mit der Faehre nach Peloponnese. Der Mietwagen bringt und zuerst in das urspruengliche, unbekannte Epidaure, das direkt am Meer liegt. Ein ganz kleines antikes Theater liegt hinter Orangen - und Olivenhainen versteckt. Wir lernen einen Franzosen kennen, der hier schon seit 15 Jahren lebt und uns geschichtlich viel erklaert. Epidaure wurde spaeter wegen des Klimas und der Piraten in die Hoehe verlegt.
Das letztere Epidaure mit dem enormen Theater als Hauptattraktion ist schon faszinierend. Die Buehnenakustik ist sehr genau berechnet. Wenn man auf dem Mittelpunkt steht, hallt der Ton in alle Richtungen. Entfernt man sich nur 1-2 Meter, wird der Ton viel schwaecher und anders uebertragen. Ich mache diese Erfahrung beim Singen eines Jodlers auf dem beschriebenen Punkt. Das Museum, verschiedene Ausgrabungen von Tempeln, Baedern und dem Stadium runden unseren Besuch ab.
Es geht noch einen Abstecher nach Nauplie mit Sonnenuntergang , und wir fahren schon im Dunkeln zurueck.
15.,16.11 :
Ruhetage !!! Nur Yves und Pati teilen mehrmals das Essen mit uns.
17.11 : POROS → HYDRA
Endlich ist der aergste Wind vorbei !
Die beiden « Chance 37-Boote « Argo » (Yves und Pati) und « Marmotte » (Jacques und Christa) fahren am Vm zur Insel Hydra weiter. Nach 12 Meilen sind wir schon um 13 h im Hafen .
Hydra ist eine ueberaus liebliche und autofreie Insel. Es stehen ueberall Esel herum, die neben einem kleinen Touristenausritt in der Saison oft als Gepaeckstraeger dienen. Es ist auch ein Paradies fuer Hunde und Katzen. Mich wuerde nicht wundern, wenn diese die menschliche Einwohnerzahl uebertreffen !
Hydra zaehlte einst zu den gruensten und quellenreichsten griechischen Inseln, daher der Name. Die Berge sind von Kiefernwaeldern bedeckt, die in Terrassenform angesetzt sind. Das durch unterirdische Zisternen aufgefangene Regenwasser wurde in die Gaerten weiter geleitet. Der Wasserlauf nahm mit der Zeit immer mehr ab. Die Ursache isr der gnadenlos ausgebautete Waelderszchlag fuer den Schiffsbau und die aufgegebenen Anbaukulturen. Seit 1960 reicht das Wasser der Zisternen nicht mehr aus und wird eingefuehrt.
Ende des Mittelalters versorgte sich die Insel Selbst. Der gute Umgang mit den Tuerken schuetzte sie vor aeusseren Eindringlingen und ausserdem dank ihrer Steilkuesten und kampfbereiten Soldaten.
Der Schiffsbau begann im 17.Jh. Es wurden Schiffe fuer das ganze Mittelmeer hergestellt, spaeter auch fuer Amerika, was zum Reichtum der Insel fuehrte. Praechtige Reederhaeuser sind die Zeugen des damalig angehaeuften Kapitals.
18.11 :
Es ist ein Vergnuegen, in den engen, in alle Richtungen verzweigten Labyrinthgassen zu schlendern. Mehrmals landen wir in einer Sackgasse. Die kalkweissen Haeuser und Stufen erfrischen das Gemuet. Die dicken Pflastersteine im Stadtkern sind zum Teil speckig glatt, Achtung Rutschgefahr! Yves und Pati (auf « Argo », das andere Chance 37 Boot) sind dicht neben uns angelegt. Wir halten zusammen, wie siamesische Zwillinge. Unser Abendbrot nehmen wir gemeinsam in einer Imbissstube ein (Souvlaki=Spiesse, Giros).
19.11 : Hydra → Sérifos (50 Meilen)
Im Winkel von 60° vor dem Wind, also nicht ganz Seitenwind, sind beide Chance 37-Boote zur selben Zeit um 7 h startbereit. Bei Windstaerke 4-5 kommen wir schnell voran. Yves und Pati auf « Argo » haben einen ganz leichten Vorsprung und erreichen den Hafen von Livadi auf der Insel Sérifos knapp 10 Min. vor Jacques und Christa auf « Marmotte ». Wir tragen die schwere Niederlage humorvoll und mit Fassung.
20.11 :
Eine erfrischende kalte Morgendusche (Warmwasser haben wir nicht) raubt nicht viel Zeit und ist wassersparend ( wir haben 2 Wasserbehaelter zu je 150 L an Bord).
Wir steigen am Nm 1 h auf den steilen Berghuegel in den mittelalterlichen Ort Hora/Sérifos auf. Die auf dem braeunlichen Felsenhuegel liegenden weiss schimmernden Haeuser stechen froehlich heraus. Alle sind eng, einstoeckig und ohne Dach, im Zykladenstil. Der steile und schweisstreibende Weg fuehrt uns durch enge Stiegen und Gassen. Nach dieser mittleren Herausforderung oben angekommen, reisse ich gleich mein durchnaesstes Unterhemd + T-Shirt vom Leib. Der Blick auf « Livadi », unserem Hafen, ist eizigartig. Hinter einer windgeschuetzten Mauer lassen wir uns von der noch immer sehr kraeftigen Novembersonne anstrahlen.
21.11 : Sérifos → Paros (35 Meilen)
Die beiden Boote starten wiederum um 7 h zur 2. Regatta.
Auch diesmal haelt « Argo » eine leichte Vorsprung und legt auch in Paros 10 Min. vor uns an, um 13 h. Im ganz kleinen Hafen ist fast kein Platz und wir legen Bug gegen Steg an, um den kalten Wind weniger zu spueren. Ein zweiter Heckanker stabilisiert das Boot.
Der Stadtspaziergang ist zur Zeit der « toten Hose » ein Vergnuegen. Im Sommer, sagt man, wimmelt es hier vor Touristen, die sich Tag und Nacht die Ohren mit Discolaerm betaeuben koennen. Eine riesige Hafenanlage fuer die grossen Faehren bringt die Sommergaeste in Scharen hier her. Der antike Stadtteil liegt fast am Hafen. Die Altstadt ist von einer kleinen venezianischen Festung gekroent, von der aus man einen guten Blick auf den Golf von Pâros und seine Nachbarhuegel hat.
Der weisse Marmor von Paros war schon in der Antike beruehmt und von Architekten und Bildhauern gefragt. Seine Reinheit ist aussergewoehnlich tranparent und kristallklar und laesst das Licht bis zu 3,5 cm durchdringen ( der italienische Marmor nur 2,5 cm ). Seine Zerbrechlichkeit laesst ihn hingegen nur schwer verarbeiten. Der Tempel von Salomon in Jerusalem wurde mit Marmor aus Paros gebaut. Spaeter bauten die Roemer den Marmor auf ihre Weise ab. Sie liessen im tiefen Abbau Tag und Nacht Sklaven schuften.
Zu Beginn des 13 Jh. von den Franken besetzt folgten mehrere venezianische Dynastien, bevor die Insel von den Ottomanen eingenommen wurde.
Wegen des schwierigen Abbaues wurden die Minen gegen Ende des Klassizissmus geschlossen. 1844 benuetzte man sie zum letzten mal fuer Napoleons Marmorgrab.
Es ist der letzte Abend mit Yves und Pati, die wir morgen wirklich verlassen muessen.
22.11 : PAROS → PATMOS (72 Meilen); 6 h → 20 h
Nach den stuermischen Winden, die uns so oft aufhalten, laesst uns Eole, der Gott des Windes, etwas in Stich ! Wir schaffen es nicht ohne Motor. 7 Knoten Seitenwind sind einfach zu wenig, das war nicht so angesagt, doch eine Seefahrt sorgt staendig fuer Ueberraschungen. Wir wollten auch nicht zu lange warten, weil Eole fuer den naechsten Tag schon wieder mit 6-7 Wst. in Einsatz sein soll. Dafuer ist die lange « Motorbootfahrt » gefahrenlos. Die auf Pâtmos ausgewaehlte Bucht ist sehr geschuetzt, nur ist es stockdunkel, ohne Mondschein. Wir fahren ganz langsam in die Bucht und beobachten genau, ob der GPS-Bildschirm keine Abweichungen anzeigt, was gelegentlich vorkommen kann. . Jacques leuchtet mit der Halogenlampe die Strecke ab. Wir ankern bei 5 Meter an einem Strand. Ein ganz leichter Seegang wiegt uns behaglich in den Schlaf. Die kleinen Felsenspitzen auf dem GPS angezeigt sind weit genug entfernt. Wir sehen sie erst den naechsten Tag bei Tageslicht.Oufff !!
23.11 :
Wir umfahren den Suedteil der Insel und kommen 2 h spaeter zur Ostseite nach Skala. Hier legen wir « alongside » am Kai an, weil sehr viel Platz vorhanden ist. Wir sind das einzige Segelboot.
Die Umgebung begeistert uns auf Anhieb. Schon beim ersten Stadtbummel lernen wir Stefan und Sylvie, ein Paar aus Quebec, kennen. Sie kommen am Abend 3 h auf unseer Boot Aperitif trinken. Stefan und Sylvie haben lange Zeit in Afrika Missionsarbeit geleistet. Wir sind zu tieefst beeindruckt. Alles von ihnen erzaehlte ist fuer uns eine grosse Bereicherung. Wir ziehen vor Hochachtung den Hut.
24.11 :
Wissenswertes :
Pâtmos ist die nordoestlichste Insel von Dodekanesien. Die aus drei Vulkankuppen geformte Insel ist durch schmale Landstreifen verbunden. Der natuerliche Hafen Skala liegt an der mittleren Landenge. Chora von Pâtmos ist die Hauptsehenswuerdigkeit der Insel, die ueber dem Hafen von Skala liegt und vom Kloster des Hl. Johannes, dem Evangelisten, gekroent ist.
Die wuchtigen Haeuser mit ihren kleinen Gaerten heben das ueberragende Kloster aus grauem Vulkangestein stark heraus.
Pâtmos gehoert weniger der Antike, sondern eher der christlichen Aera an. Der Apostel Johannes, der Evangelist wurde hier von Kaiser Dominitian auf Exil geschickt. Hier diktierte er seinem Juenger Prochorus die abenteuerliche Geschichte der Apokalypse, das letzte Buch aus dem Neuen Testament.
Auf halber Strecke zwischen Skala und Chora liegt die Kapelle der Apokalypse mit der St.Anna-Grotte, die Stelle, an der Johannes die verfluchten Worte Gottes an seine Juenger weiter gegeben hat. Das erzaehlt jedenfalls die Legende. Es liegen jedoch keine Beweise auf, ob Johannes die Apokalypse wirklich waehrend des Exils in Pâtmos geschrieben hat.
Ueber Jahrhunderte lang dient die Insel als Basisstuetzpunkt fuer Sarazene-Piraten bis 1088.
Der Moench,Bruder Christodule erhaelt so noch im 11 Jh. die Erlaubnis, ein Kloster zur Widmung des Hl. Johannes zu gruenden. Durch die fortwaehrende Anwesenheit der Piraten ist man gezwungen, um das Koster eine Festungsmauer zu errichten. Das Kloster blueht im Wohlstand auf, und seine Bibliothek zaehlt nach der des Athos-Berges zu den groessten Griechenlands.
25,26.11 :
Wir werden bei unseren weiten Spaziergaengen jedes mal von einem anderen Hund begleitet und gefuehrt, auch, wenn der Weg noch so weit ist.
27.11 :
Heute Sonntag ist viel los. Am Vm. machen wir mit einem Paar aus Frankreich, Antoine und Laurence, Bekanntschaft, vor ihrem Haus stehend. Sie kommen schon seit 20 Jahren auf diese Trauminsel und haben vor 2 Jahren hier ihr Traumhaus gefunden. Antoine veroeffentlicht seine in franzoesish geschriebenen Texte ueber Griechenland in Internet. Durch seine persoenliche Beschreibung ihres Haeuschens fanden wir zu ihnen. Die Zeit ist knapp, aber herzlich. Unser heutiger Begleithund, ein seidiger Setter, bringt uns wieder sicher zum Boot zurueck.
Wir haben es heute ausnahmsweise verdient, wieder einmal ins Restaurant zu gehen. Wir sind um 13 h die ersten Gaeste, weil die Griechen um 14 h 30 zu mittag essen. Unsere beiden Wahlgerichte sind so koestlich, dass wir unsere Bissen in Zeitlupe auf der Zunge zergehen lassen.
Kroketten mit Spinat-Feta-Fuellung, Kohlrouladen mit Reis und Schwarzkuemmel gefuellt und Zitronensausse, kandierte Weintrauben, mmmhh !
Ab 14 h 30 gibt es griechische Musik. Der Besitzer spielt auf der Mandoline, seine zwei Freunde Gitarre. Etwa 20 Gaeste, lauter junge hiesige Leute, sind eingetrudelt. Es wird geschlemmt, getrunken und bald auch getanzt. Ich mache wegen des Laermes und Rauches(erlaubt) eine Pause zuerueck auf's Boot. Gegen Abend komme ich zurueck in der Sorge, dass die Typen meinem Baeren einen Rausch angehaengt haben, ich muss ihm doch im Falle nach hause helfen !
Nein, er sitzt friedlich und gerade auf seinem Sessel. Die Freude ist gross, als waeren wir Tage getrennt gewesen. Jetzt wird auf den Tischen weiter getanzt. Die Nummer mit dem Serviettentanz habe ich versaeumt. Jacques kann sich vor Lachen nicht halten. Alles laeuft, trotz Alkohol total friedlich ab, im Gegenteil, jeder umarmt jeden, egal welches Geschlecht. Der Nachbartisch gibt fuer uns einzige fremde Gaeste einen kleinen Krug Wein aus. Jacques laesst ihnen spaeter ein paar Bier bringen, und wieder stellt der Kellner Bier auf unseren Tisch, Geschenk vom Chef. Wir wollen ja gerne etwas trinken, aber nicht im Delirium enden, wie fast alle Anderen! Noch ein kleiner Schluck Bier, und ich tanze mit. Einem wird es zu viel. Er torkelt kurz aus dem Saal, aber seine Freundin holt ihn bald wieder zurueck. Er umarmt alle, auch Jacques, den er zum Mittanzen auffordert. Jacques bricht fast vor lachen und springt mit uns eine Weile mit. Wir bedanken uns beim Besitzer fuer die super Musik und wollen bezahlen, was fuer ihn ausgeschlossen ist. Wenigstens konnten wir dem Kellner etwas zustecken. Dafuer kommen wir noch nicht weg, weil die vom Besitzer gelieferte Pizza gerade eintrifft, und wir muessen mitessen. Sie ist so gut, dass so manche Italienische nicht nachkommt. Am Ende des gemuetlichen Beisammenseins, jetzt am selben Tisch sprechen wir etwas mit den anderen. Frankreich , das heisst fuer diese Griechen Marseille. Natuerlich ist dabei der Fussballclub gemeint !
Wir verstehen uns herrlich mit unserem griechischen Wortschatz, der momentan nur aus 5 Woertern besteht ! Wir merken erst jetzt, dass ein paar leere Whiskyflaschen auf dem Tisch stehen.So endet der vergnuegliche Tag um 22 h. Fuer uns beide leuchten auf dem Heimweg die Sterne im Himmel genau so klar, wie der Kopf.
28.11 :
Wir gehen heute noch einmal nach Hora. Die frische Luft nach dem gestrigen Zigarettenrauch tut uns wohl. Diesmal besuchen wir das Klostermuseum, das bei unserem ersten Besuch geschlossen war. Ein riesiges Kreuzfahrtsschiff mit Briten hat heute frueh vor dem Hafen angelegt. Da ist es unumgaenglich. Im Museum sind u.a.viele alte Bibelschriften aufbewahrt. Die Popen sind alle sehr freundlich und zufrieden.
29.11 :
Heute ist Snoopi, eine Boxer-Dackel-Mischung , unser treuer Wegfuehrer. Sogar der Fussmarsch von 12 km um ein weites Tal herum ist ihm nicht zu viel, dafuer fast uns. Hunde haben eben staerkere Beine !
30.11 : PATMOS → LEROS
Letztendlich, nach einer Woche auf Pâtmos, kommen wir in 4 Stunden zur Enstation, der 20 Meilen suedlich gelegenen Insel Leros, auf der wir « Marmotte » in den Winterschlaf wiegen werden.
Es ist noch ein sehr schoener Segeltag ohne Motor, herrlich. Die Wehmut steigt, weil die Zeit des Abschiedes unseres besten Freundes, des Bootes, naht. Natuerlich ist es auch wichtig, wieder einmal in das « normale » Leben auf fester Erde zurueck zu kehren. Aber eigentlch koennte es den Winter so weiter gehen. Die Sonne scheint hier zu oft ? Wir sind wettermaessig verwoeht, wie noch nie. Ausserdem haben wir beide noch nie so viel und so viel Schoenes auf einmal und in so kurzer Zeit erlebt. Die 6 Monate Seefahrt kommen uns fast laenger vor, weil sie nicht zur Routine gehoeren und jeder Tag voll Abenteuer gespickt ist, die meistens total schoen sind.
Jetzt ist die Zeit des Aufraeumens im Boot gekommen. « Marmotte wird am 3.12. aus dem Wasser gehoben und auf den Verladebock gestellt.
Bis dahin alles Liebe
CHRISTA
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Anonyme (no verificado)
6 Diciembre 2011 - 12:00am
Bonsoir chers amis,
Anonyme (no verificado)
6 Diciembre 2011 - 12:00am
On peut dire que vous