Mardi 20 : Whaou, toute la nuit ça a soufflé dur : des rafales jusqu'à 45 noeuds. J'ai pas bien dormi du tout, l'esprit en veille et dès que je me réveille sur le pont à surveiller (Un Alberg Rassy à côté de nous a tiré des bords sur son mouillage toute la nuit !!!). Pas de casse sur le mouillage. Déjeuner sur l'Albatros. Après une sieste réparatrice, nous sommes allés visiter l'îlot « Del Rey » et son ancien hôpital en cours de restauration par une association.

Mahon, Isla del Rey

Isla del Rey

L'hôpital

Le jardin de curé

L'une des trois citernes

L'hôpital

Vue vers l'entrée de la rade

Alain et Marie de l'Albatros avec qui nous avons sympathisés, ils sont du golfe du Morbihan

Mercredi 20 : préparatifs pour la grande traversée (260 milles jusqu'à Cagliari) : pleins d'eau et complément de gas-oil.

Du Jeudi 22 au Samedi 24 Septembre : départ de bonne heure, 07H30, comme l'Albatros. Vents faibles mais au portant voir nuls, sauf en tournant la pointe Sud de La Sardaigne et là c'est dans le pif. Pour les quarts de nuit le plus dur pour moi c'est d'aller jusqu'à minuit, après ça va, Christa me relève vers 2H00/3H00 jusque vers 5/6H. A moi le lever du soleil. Je suis déçu par la pêche : 1 petit maquereau en 3 jours !!!

Lever de soleil entre Minorque et la Sardaigne

Dimanche 22 Septembre : Nous sommes à la Marina Del Sole depuis hier soir, à droite et au fond en entrant dans la port, la marina la moins chère paraît-il. Je fais les formalités qui se limitent à la plus simple expression : nom du bateau et longueur. Ici pas de formulaires alambiqués, pas besoin de montrer les papiers du bateau, l'assurance, les passeports, c'est le Sud. Le bureau est au fond d'une grande tente barnum, qui fait aussi bar, restaurant, télé, discothèque. Jamais vu un tel bordel sur un bureau, les piles de CD, de livres, de revues s'entassent pêle-mêle partout. Courses à un petit super marché ouvert le Dimanche matin, c'est assez cher, on ne prends pas grand chose. L'après midi est consacré à la visite de la vieille ville qui se situe en hauteur, jolis points de vues sur la ville. Visite brève de la cathédrale (très belle), car on attends un gradé pour la messe du soir. Quand celui-ci arrive tout vêtu de rouge, c'est congratulations, baise main par ci, baise main par là, va béné ?. On est monté à la vieille tour, c'est impressionnant, les escaliers sont très raides, en descendant tu n'a pas intérêt à t'emmêler les pinceaux car sinon c'est le grand saut... Ensuite c'est une vraie galère pour trouver une connexion internet. Un serveur de café nous y aide car il y a accès public gratuit pendant une heure, seulement il faut un téléphone portable Italien pour recevoir les mots de passe. Météo : vent de NE Lundi et Mardi ensuite vent d'Est, 200 milles à parcourir jusqu'à USTICA, c'est jouable sur 2 jours mais il ne faut pas traîner.

Cagliari, la grande avenue au bord du port

Cagliari, la grande avenue

Cagliari, une ruelle

Cagliari, l'accès au quartier ancien

Cagliari

La Cathédrale de Cagliari

L'intérieur de la Cathédrale

La plus haute tour de Cagliari

Les escaliers sont raides !!!

Panorama depuis la tour

Panorama depuis la tour

Panorama depuis la tour

Panorama depuis la tour

Cagliari, votre reporter

Cagliari, votre photographe

Lundi 23 Septembre, Mardi et Mercredi : Après avoir réglé les frais de Marina (70€ pour 2 nuits et 37 pieds) nous allons à l'autre bout de la rade pour compléter le gas-oil. Arrivés au ponton pas de téléphone ou de bouton pour appeler le préposé, un pêcheur nous dit de klaxonner, j'essaye avec ma corne de brume, ça le fait rigoler, alors je sors la grosse artillerie : la corne à gaz qui fait autant de bruit que celle d'un cargo et là c'est efficace, le préposé qui bosse dans le chantier voisin arrive à vélo. Ici le gas-oil est à 1,67€ le litre, il va falloir l'économiser

Les 2 premiers jours de la traversée : vent faible de secteur NE mais nous avançons quand même. Nuit de Mardi à Mercredi il y a des orages partout avec éclair et tonnerre, inutile de vous dire que nous ne sommes pas fiers et que nous nous sentons tout petit. Le vent fais le tour, nous réduisons la toile dans les grains. Le vent étant passé à l'Est nous tirons 2 grands bords jusqu'à l'île d' USTICA.

Au lever du jour une bonne surprise : ma première bonite, de petite taille, puis une daurade dont nous ferons cadeau à Andréa. Bien sûr nous nous amarrons où il ne faut pas, à gauche sur le quai des navettes qui vont à Palerme. Nous nous déplaçons de l'autre côté où il faudrait se mettre cul à quai en mouillant l'ancre mais le vent n'est pas dans le bon sens et je préfère me mettre le long du quai avec le vent de face. Le préposé Andréa, avec lequel nous sympathiserons me dit de rester comme ça car il y a peu de bateaux à cette saison. Ici le litre de gas-oil (qui devient une référence quand au coût de la vie) est à 2€ le litre !!!. 10€/jour pour l’électricité et l'eau.

Elle est pas belle ma daurade Coryphène !!!

Cadeau à Andréa qui nous a si bien acceuilli sur le petit d'Ustica

Grosses bises à toutes et tous

Jacques et Christa

Prochaine note en direct des îles Eoliennes (cherchez un peu pour savoir où c'est non d'une pipe, vous suivez ?)