An2011 Semaine 25 de Portosin à Baïona
Note de l'auteur : Nos aventures de la semaine 25 avec les photos. Pour ceux qui ne l'ont pas encore fait vous pouvez vous abonner à la "news letter" colonne de droite en bas, vous serez ainsi automatiquement avisé de la publication d'une nouvelle note
Mardi nous avons visité St Jacques de Compostelle, voyage en cars : l'arrêt de car à Portosin n'est pas repéré !!!, heureusement qu'à la marina, où nous avons reçus un super accueil, les renseignements donnés étaient précis, 10 minutes jusqu'à Noïa, 20 minutes d'attente pour la correspondance puis 1H00 jusqu'à St Jacques. Pas vu grand chose du paysage à cause du brouillard.
À St Jacques nous nous sommes paumés, le chauffeur nous a dit à droite en sortant, la cathédrale est à ¼ d'heure, mais bien sûr nous sommes sortis du mauvais côté !!! et 1 heure avant de trouver le centre historique.
Arrivés à la Cathédrale nous sommes tombés en pleine messe, j'ai fait le tour discrètement par la droite et un jeune prêtre m'a serré la paluche, comme à d'autres (c'était le moment de la communion). Je suis allé faire l'accolade et la bise dans le cou à mon Saint, j'ai bien choisi mon moment car j'étais seul, après la messe il y avait une queue d'enfer, Christa (qui pendant la messe écoutait de toutes ses oreilles les chants Grégoriens) n'y est pas allée.
Mon Saint
St Jacques combattant
La cathédrale est immense avec des chapelles dans tous les coins et de tous les styles : Roman, Gothique, Baroque. Tout est bien entretenu, briqué. J'ai jamais vu autant d'ecclésiastiques à la fois : St Jacques est siège épiscopal depuis mille ans. En ville nous avons croisé nombre de pèlerins avec sac à dos, grosses chaussures, bâton et coquille St Jacques en bandoulière.
Ancien hôpital reconverti en hôtel 5 étoiles (Paradores)
Le centre est très animé avec moult restaurants et bars pour rassasier et désaltérer les hordes de touristes, et puis les marchands du temple sont là..
La bonne surprise c'est que nous étions jour de marché et les halles sont super : un bâtiment pour la boucherie, un autre pour les poissons, pour les laitages, les légumes, les fleurs, etc. Super organisé et propre. Nous avons déjeuné avec des « empanadas », l'un avec fruit de mer, le deuxième au thon, le troisième avec du porc : un régal et quand tu as terminé tu est bien calé !!!
St Jacques de Compostelle : les halles
Nous avons bien failli louper le car du retour, par ma faute, me suis planté dans l'itinéraire. Toujours pas vu le paysage : le brouillard était toujours là !!! A Noïa 50 minutes pour la correspondance ce qui est très lâche mais pas tant que ça : 30 minutes pour la visite de la ville, restait 20 minutes et un un super marché juste en face la station de cars : juste le temps d'acheter des yaourts, et puis un peu de fromage, et puis quelques fruits, et puis quelques légumes... et quand nous sommes sortis le car venait de partir !!! encore 1H15 à attendre le prochain !!!
Noïa
Noïa : l'église
Noïa : l'esplanade
Mercredi nous sommes partis toute voiles dehors, pas longtemps et paf 4heures de moteur au milieu d'une flottille de Hollandais que nous avons déjà vus à La Corogne. puis le vent s'est levé et nous avons déboulé dans la ria d' AROSA entre 9 et 10 nœuds, le vitesse 'o mètre vocal s'est mis en marche : « tu vas vouère je vais te faire descendre une piste de ski sans les bâtons » (pour ceux qui connaissent, c'est comme le gite 'o mètre vocal). Et hop au mouillage devant la super plage de Caraminal.
Jeudi nous avons visité la ville, et oublié l'appareil photo à bord mais ce n'est pas grave car il n'y a rien d' intéressant, c'est un coin à touristes, la plage est super belle. Vers minuit il y avait un grand feu sur la plage pour fêter la venue de l'été, nous sommes le jour de la St Jean
Phare de l'isla Rua, Ria d'Arosa
Vendredi : nuit très agitée au mouillage car le vent a tourné au Nord-Est et nous ne sommes plus abrité. Nous attendons un peu que ça se calme et partons vers 10H30, grand voile à 1 ris et génois 1/3 roulé nous sommes quand même à 8 nœuds. Comme d' hab, en doublant la pointe vers midi c'est pétole donc brise gas-oil mais pas longtemps car le vent revient petit à petit mais de l'Ouest, complètement à l'opposé du matin : c'est bon pour nous, nous remontons grand largue jusqu'au fond de la baie de Pontevedra, à Combarro. Nous n'osons pas mouiller devant le port car il n'y a pas beaucoup de fond par ici et mouillons à l'Est de la petite île de Tambo, qui est domaine militaire, mais pas vu un uniforme pour garder le truc.
Notre mouillage à l'Est de l'île Tambo, au fond de la ria de Pontevedra
De Vendredi matin à Dimanche soir, où que nous soyons, nous avons entendu des explosions un peu partout, renseignements pris auprès des autochtones, se sont de gros pétards qui sont envoyés en l'air pour rappeler à la population que c'est maintenant l'été !!!
Samedi : le matin nous avons déplacé l'ancre de fortune (16Kg) et sa chaîne (65Kg) de la cale tribord arrière vers la cale tribord avant pour rétablir l'assiette du bateau car il est « sur le cul » lorsque l'annexe (qui pèse 35Kg) se trouve à poste sur son portique tout à l'arrière. L'après midi visite de Combarro, surtout le quartier des pêcheurs dont le guide IMRAY nous dit « à ne pas louper ».Effectivement très beau, que du granit, mais pas bien grand et que des restaurants et boutiques à « schnick-schnack » (objets souvenirs bien inutiles), la visite est rapidement terminée car le reste de la ville est banal. En soirée première baignade pour Christa sur la plage de Tambo, pas assez chaud pour moi malgré que le thermomètre du bord affiche 25°, mais il est comme la jauge de gas-oil, mal étalonné !!!
Combarro : grenier à grains
Combarro : maisons de pêcheurs
Combarro : maisons de pêcheurs
Combarro : place
Combarro côté plage
Dimanche : nous remontons l'ancre à 8H30, quelle « m.... » sur la chaîne et l'ancre, une vase noire qui ne sent pas bon, je nettoierais cela plus tard. Départ par vent d' Est faible, les voiles en ciseaux, à l'horizon une ligne de nuages (me semble t-il) très bas, en fait c'est la brouillard, bien épais, on y vois à peine à 50m, nous écarquillons les yeux et ouvrons nos oreilles toutes grandes, c'est dans ces moments là que la navigation « électronique » est appréciable, outre la position au mètre près, nous voyons tous les navires équipés de « l'AIS » (c'est l'équivalent du transpondeur pour les avions). Reste quand même à veiller au grain pour les autres.
Nous arrivons vers 13H30 aux îles Cies, dans un mouillage que nous avait indiqué notre ami Léon, au Sud des 2 îles principales, nous ne sommes pas seuls, loin de là, c'est Dimanche. Nous partons à la découverte de l'île Sud (Isla del Faro) : un vrai paradis : du minéral, du végétal (pins maritimes et eucalyptus), de l'animal (surtout des goélands argentés qui, ici aussi sont protégés, on se demande pourquoi car c'est une vrai plaie). Nous montons à l'assaut du phare des îles Cies et là haut, la récompense : un point de vue exceptionnel : nous voyons les îles Ons au Nord, l'entrée de la ria de Pontevédra, d'où nous venons, la ria de Vigo, l'ensenada de Baïona, et la petite île de St Martin à nos pieds.
Isle St Martin vue du phare des îles Cies
Lundi départ à 10H00 à la rame car l'hélice du hors-bord ne tourne plus, sans doute la goupille de cassée. Nous voyons arriver la première navette en provenance de Vigo, pleine comme un œuf, des hordes débarquent et s'égaillent sur les plages et les sentiers balisés. Nous parcourons les sentiers de l'île Nord, forêts de pins et d'eucalyptus alternent avec des zones plus désertiques, c'est très bien préservé et les gens respectent les zones protégées. Retour vers 16H00, on en a plein les pattes.
Isle de Faro vue de l'île du Nord
Les Celtes sont passés par là : table et bancs taillés dans le granit
Demain matin départ pour la marina de Baïona, dernière escale Espagnole avant le Portugal.
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