« Qu'il est long, qu'il est loin ton chemin, papa » chantait Joe Dassin.

Moi, je dirais : « Qu'il est long, qu'il est loin ton chemin, Loulou ».

16 jours et trois heures et pourtant, on ne s'est pas ennuyés. C'est un peu paradoxal car, quand même, les jours se ressemblent et le décor est toujours un peu le même aussi.

Les nuits sont particulièrement longues en décembre car à 20h locales, il fait sombre et je reste seule pendant que mes équipiers vont se coucher pour prendre leurs quarts de nuit à partir de 22h jusqu'à 7h du matin.

Je ne parlerai pas des conditions de vie que les garçons ont décrites mais j'ajouterai que ça fait un vacarme infernal, que tout «couine», que tout « racasse » (terme vendéen voulant dire qu'il y a du bruit!), bref que c'est impossible de dormir.

Le moindre mouvement demande un effort de concentration et même en position allongée, le corps doit être contrôlé !

Bref, on est dans un machine à laver, mode essorage, et ce, pendant les 7 derniers jours...

A part ça, le moral des équipiers a été entretenu par les apéros, la bonne bouffe et la bonne humeur de chacun...

Mais que ça fait du bien de voir la terre et de déguster un vrai ti'punch sans tenir son verre...

A votre santé.

Biz

Fanf