Quinze premiers jours aux San Blas.
Une quinzaine de jours que nous avons atterris sur ce bout de Panama. La vie s’égraine au fil des îles et des mouillages. Après huit jours de mer, cette nonchalance est la bienvenue. Mais le bateau reste le bateau et les mouillages ont aussi leurs nuits de veille eut égard à mon anxiété naturelle vis à vis de l'ancre et de ses dérapages. Plusieurs nuits à guetter l'aube dans vingt nœuds avec le plattier de corail qui danse derrière nous, mais aucune fausse note de la pioche n'est à déplorer.
Les navigations se font par sauts de puce de quelques milles d'un récif à l'autre. Au moteur, quel effort, avec du près comme principale excuse pour ne pas mettre les voiles. Quand les couleurs apparaissent, les îles deviennent magnifiques. Au fur et à mesure de notre éloignement du lieu d'entrée, les bateaux se font plus rares et les mouillages virent au turquoise. L'équipage est maintenant bien reposé de sa traversée.
Nous avons débuté l'école avec les filles, non sans heurts avec Tosca qui a encore un peu de mal à travailler tous les matins sans rechigner. Mais le travail avance malgré tout, CE1 oblige. Il faut trouver le bon rythme. Quant à Gabrielle, la grande section de maternelle ne lui pose pas de problème, c'est juste une question de motivation... Nous avons fêté le 6 février son anniversaire avec force gâteau au chocolat et cadeaux prévus à l'avance par Caroline, le tout salué par le soleil venant colorer les trois mètres d'eau en turquoise dans laquelle « Topaze » était posé.
A bord, les repas du soir sont presque tous agrémentés d'une langouste, d'araignées de mer ou de Barracudas, en fonction de la chasse du jour à laquelle Max et moi sommes très assidus. Heureusement que le Barbecue à gaz est là pour faire griller tout ça. Les cuisiniers du bord, Caroline et Zacharie, sont aussi là pour varier les préparations et garder à la chasse tout son intérêt. Ceci dit, c'est notre seul approvisionnement en frais, les fruits et légumes que nous avons acheté à Porvenir sont loin maintenant et nous attendons d'arriver à proximité de la terre pour trouver de la verdure.
Les Kunas sont répartis sur chaque île en familles gardiennes des noix de cocos qu'il est interdit de ramasser, braconnage de rigueur. En résumé, nos contacts pour le moment avec la très avenante population locale se résume à quelques modiques taxes de mouillage et un commerce de langoustes que nous refusons consciencieusement pour ne pas décourager les pêcheurs du bord ou blesser leur fierté à fleur de peau. Leurs étroites pirogues à fleur d'eau sillonnent les récifs à la voile, à la rame ou en yamaha 50 cv HB.
Vous devez vous identifier pour laisser un commentaire : cliquez ici pour vous connecter .
Anonyme (no verificado)
27 Febrero 2012 - 12:00am
Quelle vue magnifique du haut
Anonyme (no verificado)
28 Febrero 2012 - 12:00am
salut a vous tous, vous nous
Anonyme (no verificado)
5 Marzo 2012 - 12:00am
N'arrivant pas à télécharger
Anonyme (no verificado)
7 Marzo 2012 - 12:00am
grâce à Cath et Tug nous