Papy Tao niouses, chapitre 10

Papy Tao niouses, chapitre 10

Posté par : Jerome
19 May 2015 à 16h
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Samedi, du temps à consacrer au tourisme grâce au vendeur du magasin d'accastillage. La journée commence par deux problèmes à résoudre : « propaine » (ça va rappeler des souvenirs à ceux de Awen niouses) et la batterie. (Pas celle qui sert aux groupes de rock, l'autre) En ce qui concerne le gaz -à ne pas confondre avec « gas », qui est de l'essence ici- Papy Tao étant un navire américain, il est équipé de bouteilles de propane, donc facile à trouver. Il y en a dans la plupart des stations services. Mais figurez-vous qu'il y a quand même une complication ! Papy Tao est équipé de petites bouteilles de propane et il n'y en a pas dans les stations services. Il reste une solution : refill = re-remplir la bouteille mais un seul endroit fait ça à Miami et c'est très loin. C'est au centre où toutes les bouteilles sont remplies. Une usine à gaz, quoi. (je ne fais pas de dessin) Nous allons au magasin d'accastillage pour se renseigner. Il s'avère que la solution est simple mais prend du temps : laisser la consigne vide et lundi elle partira puis reviendra mardi pleine. Car nous sommes samedi et rien à faire pour ça le week-end. Bon. On aurait peut être dû s'occuper de cette affaire plus tôt. Maintenant la batterie. Un petit retour en arrière, mardi 12 au soir. Nous avions loué une voiture et acheté une batterie, entre autres choses, au Walmart. Or manque de bol : dès le lendemain Jérôme lit 24 sur la batterie. Erreur, c'est une 24 volts et non une 12 volts comme il faudrait. Il faut retourner la changer au magasin. Long, difficile et pénible. (et plus encore). C'est alors qu'en en parlant au jeune vendeur sympa de l'accastillage, où nous sommes toujours pour le propane, (rappelez vous) il nous dit : Une batterie de 24 volts, ça n'existe pas. C'est sûrement une 12 volts et 24 un N° de série. Ayant laissé la batterie dans l'annexe, nous allons la chercher. Il la teste avec un super appareil à tester les batteries : c'est bien une 12 volts, elle est chargée à plein, tout est normal. Ouf . . . un peu plus et on partait changer une batterie au bout du monde contre une batterie strictement identique, c'est à dire qu'on l'aurait ramené. Un doute subsiste : serait-on resté Zen après un coup pareil ou bien devenu tout rouge avec de la vapeur jaillissant sous pression des naseaux, le sabot grattant nerveusement le sol ? Ces événements nous ayant dégagé du temps, nous voici parti en bus pour Wynwood, quartier de Miami où il n'y avait que des entrepôts avec réputation de zone mal-famée-coupe-gorge. Maintenant devenu le haut lieu du street art. Imaginez toute une zone où tous les murs sont devenus le support de peintures, de tableaux tous plus beaux les uns les autres. Faisons chauffer l'appareil photo et prenons le temps de profiter du spectacle exceptionnel. Rien à voir avec les tags. Ici c'est de l'art haut niveau et le style qui s'en dégage est particulier. Il ne ressemble à rien d'autre, les artistes ayant d'immenses surfaces pour peindre et le pinceau est remplacé par la bombe à peinture. Un dossier photos pourrai voir le jour à condition de résoudre les problèmes techniques que ça pose, problèmes ayant pour nom Picasa, Google +, Orange, transfert de fichiers d'adresses mail. Il y a même syncronisation entre Picasa et Google. Je devine deux camps parmi vous : Ceux qui sourient avec condescendance et ceux qui comprennent et compatissent en hochant la tête. Bien sûr ces manipulations d'ordinateur étant hors de ma portée c'est à Jérôme qu'il incombe de vous faire parvenir des dossiers photos. Rendez-vous chapitre 11 si il y a toujours quelque chose à raconter.

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