Papy Tao niouses , chapitre 1

Dans ce chapitre vous avez un voyage et une « surprise inattendue qui fait glou-glou « 

lundi 20 avril 2015 : On se lève à 3h pour aller à Barcelone airport. « on », c'est Jérôme, le capitaine de Papy Tao, Marilyne son épouse qui va ramener la voiture et moi même. Escale à Madrid puis vol de 12h jusqu'à Guatemala city (4 millions d'hab. Sur 15 millions de Guatémaltèques)

Une voiture est venu nous chercher et nous emmène à l'hôtel, situé tout près. L'hôtel est dans un quartier entièrement sécurisé. On doit montrer patte blanche au chek point, dire pourquoi on entre et dans quelle maison on va. Toutes les autres rues allant vers l'extérieur du quartier sont bouchées par de hauts grillages surmontés de barbelés. Comme si ça suffisait pas, la plupart des maisons sont murées et barbelées aussi. On peut se promener dans le quartier, c'est très calme. Il y a même une base militaire. L'hôtel n'a pas la clim et ils se plaignent de la chaleur mais nous on trouve qu'il fait chaud, sans plus. Même un peu frais en pleine nuit. Nous sommes à 600m d'altitude, entouré de montagnes pas très hautes. Dîner à l'hôtel obligatoire, évidement.

Le lendemain un taxi nous emmène au départ du car pour la ville de Rio Dulce (3000 hab.) en plein centre. Les agents de sécurités armés de curieux fusils (fusils à pompe) et de pistolets fleurissent un peu partout : Devant les banques, bien sûr mais les camions de livraisons aussi sont gardés. Pour un camion de Coca Cola, c'est deux gardes. Le taximan devient sympa lorsqu'il apprend qu'on est français. Il nous fait passer sous leur « tour Eiffel », cadeau de la France au Guatemala mais elle ne ressemble pas du tout à la vraie.

Le voyage dure 6h dans le car climatisé. On nous passe des films. A l'arrivée on a l'impression de rentrer dans un four : il fait presque 40° à l'ombre. On prend un tuc-tuc (tricycle scooter) pour aller au bateau qui se trouve de l'autre coté de la rivière (on repasse le pont) et il nous dépose au pied de Papy Tao à 17h locale et une heure du matin en France.

Le bateau a l'air d'avoir bien supporté les 10 mois tout seul. Il est propre, pas de moisissures, tout semble normal. On branche le fil électrique et on fait le plein d'eau des trois réservoirs ; Quelques temps après la pompe de cale se déclenche ; une voie d'eau à bord alors que le bateau est au sec … eureka ! Il y a une fuite quelque part dans le circuit ! Oui mais il faut la trouver. Après avoir démonté des planchers et testé un à un les réservoirs on se rend compte que c'est celui du carré bâbord : la liaison sortie-tuyau est cassée et toute l'eau se vide dans les fonds. (ça fait glou-glou)