Mardi 09 juillet

Dès notre arrivée, lundi 8 18h, nous contactons notre correspondant à terre.

J’ai toujours eu un correspondant à terre. C’est la personne capable d’attendre, sans manifester son inquiétude, votre retour.

C’est la personne qui attend et qui sait, que le lundi vers 7 8 heures, sans nouvelle, elle devra signaler le retard ou peut-être l’absence au travail, sans prévenir les secours. Ma maman a toujours été une correspondante à terre extrêmement compétente. Certes, ce doit être moins facile maintenant, car les gens s’affolent trop vite. Pas de nouvelles, et le portable alors ? Et bien non.

Notre correspondante, Auriane :

«- Vous êtes déjà arrivés ? Vous êtes certains que vous êtes dans le bon port ? Pas au Maroc ou ailleurs ? 

-Non non, pas du tout ».

Après une traversée, petite mais atlantique, nous ne savons plus exactement où l’on est. Mais tous les gens que l’on rencontre prétendent que nous sommes bien dans l’Aquipelago da Madeira, (île) Porto Santo, au Nord-Est de sa grande sœur.

Une excellente traversée. Tout va bien.

Aujourd’hui, entretien du bateau : coulisseaux réparés, vérification générale +  sérieux rangement.

Un accueil sympathique et efficace de l’agent de port, et extrêmement chaleureux de la capitainerie. Vous en connaissez beaucoup des maîtres de port qui se lèvent de leur fauteuil, vous tendent la main en vous disant : « je m’appelle Nelson » ?

Ce moment privilégié fut suivi d’un entretien fort agréable.

On vous racontera mieux plus tard, il faut qu’on aille se promener.

Cathy