les îles des Bahamas offrent si peu de reliefs que l’exposition au vent est constante. La plage, déserte, est superbe, le sable est teinté de rose et nous nous baignons dans une eau turquoise. Au loin, les vagues déferlent sur les récifs.    

Après une nuit ventée et houleuse, nous repartons vers Acklins Island, deux ris dans la  grand-voile, et génois déroulé d’un quart. Le vent est établi force 7, la mer est forte. De grosses vagues (3 à 4 mètres) déferlent sur l’arrière. Alain, à la barre, fait des pointes à 8,5 nœuds. Il ne fait pas chaud, et nous avons ressorti les cirés.

Nous abordons la passe délicate d’Attwood Harbour. Les vagues déferlent sur les brisants. Ouf, nous voici dans une petite baie bien fermée. La mer se calme, mais pas le vent. Il ne fait pas très chaud, il fait même frais…Nous descendons l’annexe (toujours cette crainte des requins…) pour regagner le rivage, et nous nous promenons le long de la plage. Quelques palmiers se balancent au vent. Les vagues meurent doucement sur le sable. Nous marchons les pieds dans l’eau. Quelle paix !  

Nous rencontrons un couple d’américains mouillés près de Tam-Tam, et discutons avec eux de ce front froid qui sévit sur les Bahamas ces jours-ci. Oui, il fait froid, il y a beaucoup de vent, la mer est forte, les mouillages sont houleux et ventés…et pourtant,  nous nous amusons beaucoup. 

Marie et Bernard