Notre vidéo : https://youtu.be/aBZOr1-3VNE

HUAHINE

Nous arrivons à Huahine dans la baie d’Avea pour y retrouver Els et Jessy à bord d’Aquarius. Tous deux sont de grands habitués de cette baie, car c’est là qu’ils ont vécu l’an dernier un confinement de cent jours.  Nous faisons la connaissance de Fabienne, savoyarde, qui vit sur place dans une très belle maison construite avec son mari, puis de Hervé et Violaine, le frère et la belle-sœur de Jessy. Tout cela va donner lieu pendant une dizaine de jours à de nombreux festoiements : fêter nos retrouvailles, l’achat de Peikea, la vente de Noa et deux anniversaires ! Fabienne nous rend de multiples services avec beaucoup de gentillesse, par exemple nous prêter sa voiture, qui nous permet de refaire le tour de l’île, si jolie, et de faire des courses à Fare. Encore merci !

Nous attendons une bonne prévision météo pour poursuivre notre route vers les Tuamotu, passage (obligé) vers les Marquises, et nous partons le 13 novembre pour Rangiroa. La prévision s’avère (comme souvent ici) inexacte : le vent est moins fort que prévu, pas vraiment dans la direction annoncée, ce qui fait que nous passons 2 nuits en mer au lieu d’une. Qu’à cela ne tienne, nous sommes tous deux au bonheur de nos nouvelles sensations à bord de Peikea : un peu secoués quand même si la mer est agitée, en grand confort si elle est calme, et … pas de gite ! Même avec peu de vent, Peikea continue à avancer !

ESCALE RAPIDE A RANGIROA

Nous nous installons à Rangiroa près de la passe de Tiputa, où nous avions pris nos habitudes l’an dernier, presque à la même époque. Mais le moteur de l’annexe tombe en panne et Paul ne parvient pas à réparer. Que faire sans moteur d’annexe ? On peut ramer, mais au risque d’abîmer l’annexe : les rames sont faites pour une situation de secours, mais à force, on déchire les dames de nage, comme nous l’avions fait sur notre première annexe. On sort Jojo notre canoé, qui nous permet d’aller à terre par temps calme, mais d’y arriver mouillés ( !), ou on reste à bord… Dans tous les cas, le champ des déplacements se réduit considérablement !

C’est donc un problème qui nous fait potasser pendant 3 jours sur de multiples hypothèses (réparation, achat d’un moteur neuf, d’une occasion…) , mais à Tahiti il n’y a ni pièces, ni même de moteur neuf disponibles ! C’est Jessy qui va nous proposer une solution : nous prêter son moteur de rechange (c’est une bonne idée, ça, d’avoir un moteur de rechange !) en attendant une meilleure solution. Nous optons donc pour cette proposition fort sympathique et pour commander un moteur neuf qui pourrait arriver en décembre…. ou janvier.. ou février !).  Puis nous levons l’encre pour Tikehau, où se trouve Aquarius.

TIKEHAO

Nous avions beaucoup aimé Tikehau l’an dernier, nous y avions ramassé et mangé des maoa, chassé du poisson, visité l’île aux oiseaux… Nous faisons escale au village des pêcheurs près de la passe, où le calme, les bons conseils de Jessy et une pièce détachée qu’il détient en secours permettent à Paul de démonter le moteur et de le réparer. Ouf ! Nous maintenons néanmoins l’achat du moteur neuf et revendrons celui-ci.

Puis retour à Rangiroa où nous nous tenons prêts à partir aux Marquises (en direct ou via certains atolls des Tuamotu selon le vent). Au village de Tirupta, nous assistons à une cérémonie religieuse avec évèque pour célébrer la fin des travaux de rénovation de l’église, l’occasion de voir les familles endimanchées et de croiser Denise.  

Ce mois-ci, nous nous sommes intéressés à l’histoire de la Bounty (1789) : films et littérature… qui nous permettent de découvrir la société polynésienne avant que la nôtre vienne la percuter (ou presque, Wallis, Cook et Bougainville étaient déjà passés par là), et quelque temps après que le mythe du bon sauvage ait fait débat en Europe. Très intéressant quand on est sur les lieux…

Voilà les amis les nouvelles du jour. La prise en charge d’un navire est toujours source de petits soucis et d’adaptations nécessaires, mais nous nous sentons prêts à partir aux Marquises, car pour nous, le voyage est intimement lié à la découverte : il est temps de naviguer vers des rivages inconnus !

Merci à nos SOS Polynésie que sont nos enfants Clothilde, Pierre et Brynild, ainsi qu’à notre SOS informatique Pascal (le frère de Dom).

Petit bonus pour ceux qui lisent jusqu’au bout ! La recette du flan coco, goûté et apprécié chez Joséphine (et  testé avec succès à bord) :

• 1 boite de lait concentré sucré, 8 œufs, de la noix de coco râpée.
• Mélanger jaunes, lait concentré et noix de coco râpée. Monter les blancs en neige et incorporer très délicatement. Mettre au four et retirer quand le dessus est doré. Vous nous en direz des nouvelles !

A bientôt de vous lire !

Dom et Paul