Sud Sardaigne

Nous passons la nuit au mouillage tranquille à Porto Pino. pas d'incident ici !
La plage est comme toujours en Italie, pleine de chaises longues et de parasols.
L'éternel bar local nous accueil pour une petite consommation bien Italienne à base de Spritz et d'encas.
Depart matinal pour l'ìle et le port de San'Antioco.
Passant le cap Sperone et les iles del Toro, La Vacca et el vitello, nous saluons toute la famille bovidés.
Dans le canal Di San Pietro, entre l'île du même nom et celle de San'Antioco, nous appelons le Porto touristico de San'Antioco pour avoir des nouvelle fraîches de l'accés à ce petit port sujet à un envasement important.
Une voix feminine charmante nous rassure, pas de soucis pour venir, et on nous reserve une place. "A tout à l'heure"
Cet échange en Italglais, mélange subtil d'italien et d'anglais nous confirme dans notre choix d'aller passer la nuit là bas.
On se rejouit déjà de circuler au moteur dans un étroit chenal dragué et donc balisé, ceci jusqu'au port.
Avant d'entrer dans ce chenal, nous affallons la grand-voile et enroulons le gênois, car le vent est bien présent.
La remise en route du moteur nous donne un bon coup de stress, car il refuse de démarrer et sans voile, Feelfine se dirige vers les hauts fonds.
Bon on repousse le decompresseur et tout rentre dans l'ordre.
L'entée dans le chenal se fait à vitesse réduite et au GPS, car AUCUNE balise ne marque quoi que ce soit !!!
On interpréte ce que l'on peu et on avance encore jusqu'à ce que Feelfiner se bloque dans la boue et le sable.
Marche arrière toute, mais le vent nous a poussé et nous somme pris dans la nasse comme des poissons imprudents.
Suivront deux heures horribles, d'essais à nous sortir de là, à faire giter le bateau, genois à contre, à appeler la Guardia etc ...
Rien n'y fait. Je m'en veut terriblement d'avoir tenté cet accés. Faut dire que nous avions des informations idéales.
Finalement, un petit bateau à moteur vient nous voir. Il a bien compris la situation qui doit être fréquente ici.
Il repart, un autre bateau avec trois hommes à bord revient et nous propose un secours pour 400€.
On discute, conscient d'être les couillons idéaux et on accepte pour 300€.
On doit attendre un bateau de pêche plus gros.
Une heure aprés, le bateau est là, qui aprés avoir cassé une de nos amarres finit par nous sortir de la vase.
On paie nos sauveteurs qui se sont donnés du mal, il faut bien le reconnaitre.
On leur demande un guidage à travers le chenal. Ils acceptent et on les suit de trés prés entre le bancs de sable qui affleurent partout.
Deux miles plus loin, lls font soudain demi tour et nous disent qu'il est impossible d'aller au port pour un voilier quillard. Le port est fermé !!!
On refait la canal en sens inverse et après avoir salué nos sauveteurs pilotes on va au port de la Calasetta à quelques miles de là.
Ouf, le calme revient. On se trouve un restaurant tranquille pour notre dernier repas avec José qui rentre à Genève le lendemain midi.
Nuit réparatrice à bord, petit dejeuner avec José et c'est avec un peu de tristesse qu'on s'embrasse sur le port.
Il disparait dans son taxi pour Cagliari.
Salut l'ami, c'etait vraiment bien de t'avoir à bord pour tout ces moments difficiles et aussi pour les moments cools et joyeux.
Aprés, la journée, c'est lessives, nettoyage, désalage et désablage de Feelfine
Balade dans cette petite cité sans grand charme mais assez paisible tout de même.
Blog et courses, balade à vélo, bain de mer et farniente suivent jusqu'au soir.
On preépare la suite de notre voyage devant les cartes et les guides. Première étape, Carloforte à 4 miles d'ici !
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