LA MARTINIQUE, SAINTE-LUCIE
Notre vidéo en ligne : https://youtu.be/775wnwCjyDU
Venant de La Dominique, nous découvrons d’abord la magnifique côte nord de la Martinique, comme un avant-goût des Marquises, tant le relief est tropical… et vertical. Après une nuit au mouillage devant une plage de sable noir bordée de cocotiers, nous rejoignons Saint-Pierre, dont l’histoire incroyable nous sidère (éruption volcanique de 1902, tragédie humaine et politique) et mériterait un grand film… Mais les pêcheurs qui ne veulent pas des voiliers (car ils tendent des filets la nuit le long des plages) nous en chassent plus vite que prévu. Nous n’aurons pas vraiment le temps de découvrir cette petite bourgade, et nous poursuivons notre chemin le long de la côte sous le vent jusqu’à l’Anse à l’Ane, à la belle ambiance populaire. Paul est mort de soif, vous le verrez pouffer sur la vidéo, alors qu’il en est à sa deuxième bière de 50 cl !. Nous rencontrons pour la première fois Flo et Fred avec qui nous échangeons depuis plusieurs mois sur FB, et retrouvons la famille Enigma, avec lesquels nous passons de bons moments.
Très belle escale à la charmante petite anse d’Arlets, bien connue des navigateurs, avec son église au bout du ponton, et surtout son aquarium naturel à 100 m de la plage ! Avis aux amateurs, 4 mn de bonus sur cet aquarium, pour vous donner envie d’aller y faire un tour ! https://youtu.be/WR4iZeypXYQ.
Sainte-Anne, une très grande anse où mouillent beaucoup de voiliers (qu’est-ce que ça doit être en pleine saison !) : ambiance sympa, cours de yoga sur la plage pour les voileux (sauf quand nous y sommes, pas de chance !), musique le soir jusqu’à 2 h du mat (pas vraiment notre tasse de thé). Nous y paressons une semaine, entre snorkling, plongée et chasse sous-marine, et nous quittons l’île un peu plus tard que prévu, sous la première onde tropicale de l’été. Nous pouvons ranger nos euros, nous n’en aurons plus besoin avant Les Marquises !!!
Sainte-Lucie, toujours plus au sud. Nous avons hésité à nous y arrêter, car plusieurs avis de navigateurs faisaient état de trop de harcèlement de la part des autochtones. C’est vrai qu’en certains endroits c’est le cas, mais c’est somme toute assez facile de refuser les offres (principalement sorties touristiques). Et en plus nous sommes en pleine période creuse, donc tout est plus calme. Et le passage quotidien de Grégoire pour venir nous approvisionner en fruits et légumes est un vrai plaisir !
Ici comme dans beaucoup d’île, on sent que la France a été présente à un certain moment de l’histoire, car beaucoup de noms nous sont familiers : Gros Ilet, Soufrière, Choiseul, Laborie, Vieux-Fort… L’île est maintenant indépendante, rattachée au Commonwealth, et 40 % des touristes sont américains. Sur mer, c’est une étape, surtout la baie de Rodney. Le seul problème (là aussi comme dans beaucoup d’autres îles) c’est le bruit, enfin la musique… plutôt sympa dans l’ensemble (reggae) mais diffusée toute la journée, et jamais en sourdine ! Que vous soyez dans un hôtel club ou à bord d’un catamaran de sortie à la journée, vous y aurez droit !
Après un mois de mouillages, nous avons opté pour quelques jours à la marina pour un peu de confort : douches, laverie, piscine et restaus le soir (moustiques compris). Nous sommes sur le 14è parallèle et la chaleur se fait sérieusement sentir : il nous faut de l’ombre et un courant d’air, sans quoi nous sommes en nage. Il pleut souvent mais l’air reste lourd. L’eau est maintenant à plus de 30° ! Heureusement, la nouvelle coiffure de Paul lui donne un peu de fraicheur !.. L’intérêt de l’île, ce sont les deux pitons que nous allons d’abord admirer au cours d’une journée en voiture, puis par la mer en descendant vers les Grenadines. Ils sont beaux et impressionnants, surtout le premier, plus de 700 m de haut presque à pic au-dessus de la mer.
Cela fait un moment que nous n’avons pas vraiment navigué, seulement des petites étapes d’île en île et de baie en baie. Du coup nous sommes tout contents de repartir pour une nuit en mer en direction de Bequia (prononcer Beqwé) dans les Grenadines, dernière grande étape de notre parcours caribéen.
Côté travaux c’est l’accalmie, tout « roule », bien qu’une liste de travaux en tous genres s’allonge dans les carnets de Paul, mais rien ne presse et tout sera concentré à Trinidad quand nous sortirons Noa de l’eau.
A bientôt !
Paul et Dom
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