Arc Antillais : l'archipel des Saintes

Arc Antillais : l'archipel des Saintes

Posté par : Guylaine et Max
10 May 2017 à 16h
Last updated 13 May 2017 à 17h
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ARCHIPEL   DES    SAINTES

Préambule : nos news letters de l'Arc Antillais ne respectent pas la chronologie de notre périple pour des raisons de simplification. Après la déconvenue de la Barbade en décembre 2016, nous avons vogué vers la Martinique puis vers la Guadeloupe avant de descendre au sud sur l'archipel des Saintes, puis l'île de la Dominique et retour en Martinique. Nouveau départ vers la Dominique puis les Saintes, la Guadeloupe et Antigua. Ensuite nous avons levé l'ancre pour la Guadeloupe, les Saintes et retour en Martinique.

Cette new letter concerne nos différents passages sur l'Archipel des Saintes.

 

Situé au sud de la Guadeloupe  et séparé de 24 M nautiques de Point à Pitre, l'archipel des Saintes dépend administrativement de la Guadeloupe. C'est un archipel de 9 îlets volcaniques, divisé en 2 entre les communes de Terres-de-Haut et Terre-de-Bas. Ce petit archipel fut découvert par Christophe Colomb le 04/11/1493 qui le baptisa "Los Sintos". En 1648, elle devint une possession française et fera l'objet de nombreuses batailles contre les anglais. Longtemps isolées, Les Saintes se sont ouvertes sur le monde et sont devenues un lieu touristique d'envergure aux Antilles.

Notre première escale aux Saintes remonte au 8 février 2010 avec un mouillage à l'Anse du Bourg sur Terre de Haut. Un petit tour en annexe nous permet de découvrir les petites rues piétonnes avec ses bars, restos, boutiques de fringues et de souvenirs.

Mais Les Saintes, c'est aussi un soir, l'anniversaire d'Hector ! fêter son anniversaire dans un site aussi  magique, quelle aubaine ! Joyeux anniversaire Hector !

Lors de notre 3ème escale aux Saintes, des amis, Eric et Pascale qui naviguent également sur un Santorin grée en sloop et qui nous ont contacté grâce au blog, nous rejoignent. Nous sommes à la bouée à l'anse de Bois Joli.

Une petite marche jusqu'au site "le Chameau" à 313 m d'altitude sous un soleil de plomb nous permettra d'admirer la géographie des lieux. 

La route grimpe bien avec des vues superbes sur les Saintes. Une bâtisse en haut, ancienne prison, n'attend qu'une réabilitation en bar restaurant pour rafraichir les randonneurs !

jolie vue depuis "le Chameau"   Eric moi et Pascale.

La descente, vertigineuse, se  fera à travers le bois.

Puis un mouillage à l'îlet Cabrit, îlet inhabité, nous confortera dans le calme ressenti sur cet archipel. Outre les balades sous marines en apnée qui nous feront découvrir des fonds sous marins et sa faune,  nous grimperons jusqu'au fort Joséphine qui fut  d'abord un fort, puis une léproserie avant de devenir un pénitencier. Aujourd'hui, il ne reste que des ruines.

Les fonds marins offrent leur spectacle : tortue, coraux, anémones et grandes variétés de poissons. Parmi eux, les poissons perroquets qui ont la particularité de changer de sexe en fonction de leur âge. Celles nées femelles, deviennent mâles en veillisant et se parent de spendides couleurs dans les tons bleu-vert, c'est le stade "super mâle".

Les Saintes c'est aussi le fort Napoléon et le Pain de Sucre (promotoire spectaculaire d'orgues basaltiques) Max à l'entrée du fort Napoléon

Le fort Napoléon ne servit jamais de forteresse en temps de guerre mais de pénitencier jusqu'au début du siècle dernier. Aujourd'hui, c'est un musée sur l'histoire des Saintes. Situé dans un jardin botanique, les plantes grasses se dressent et quelques iguanes s'y mêlent.

 La vue depuis le fort.Le pain de sucre

et sans oublier les célébres iguanes ! animaux protégés ! plus le droit de les manger, alors qu'il sont venus dans les baggages des tous premiers colons, les Arawaks, pour leurs qualités gustatives  ! Ils vivent dans les arbres et se nourrissent de verdure. Ce sont des animaux territoriaux qui passent 96% de leur temps à dormir ou ne rien faire, 3% à la reproduction et 1% à manger. De nature herbivore les petits dégustent quelques insectes et araignées.

Les Saintes sont pleines de charme, même si elles sont également pleines de touristes. Mais, il suffit de s'écarter des deux ou trois rues principales proches du débarcadère des vedettes reliant Terre de Haut à Basse Terre, pour trouver le calme, la sérénité, la solitude parfois et admirer la nature dans toute sa beauté.

 

 

un beau périple, profitez bien. Si vous avez l'occasion, je me souviens de plongées magnifiques qui ressemblaient à la mer rouge mais en caraïbes sur les îles les tantes au nord de grenade qui voient très peu de visiteurs. Bonne route

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