ARC ANTILLAIS : ANTIGUA

ARC ANTILLAIS : ANTIGUA

Posté par : Guylaine et Max
08 May 2017 à 03h
Last updated 09 May 2017 à 00h
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ANTIGUA

Préambule : les news letters de l'Arc Antillais ne respectent pas l'ordre chronologique de notre navigation pour des raisons de simplification. Après la déconvenue de la Barbade en décembre 2016 nous sommes venus en Martinique puis en Guadeloupe avant de descendre Aux Saintes puis en Dominique avec un retour en Martinique. Puis re départ vers La Dominique, les Saintes, la Guadeloupe et Antigua. Puis à nouveau la Guadeloupe, les Saintes et la Martinique. Nous avons donc opté pour des news letters île par île.

Cette new letter concerne  donc ANTIGUA.

Antigua c'est l'escale la plus au nord de l'Arc Antillais que nous avons fait avec un mouillage dans English Harbour 61°45,55' W et 017°01'N  rendu célèbre par les fortifications de Nelson qui  rendirent   cette baie imprenable. C'est également un bon "trou à cyclones", mis en évidence dès le début de l'occupation anglaise : une grosse tempête dévasta les navires anglais situés dans les autres baies et   seuls les navires situés dans cette baie furent épargnés.

Comme beaucoup d'autres îles, elle fut découverte par Christophe Colomb en 1493. Les espagnols l'abandonnèrent rapidement compte tenu de sa sécheresse. Elle fut alors récupérée par les anglais en 1632. Occupée une seule année par les français de 1766 à 1767, la présence constante des anglais en font une île très bristich.  Aujourd'hui elle est indépendante et fait partie du Commenwealth. Le tourisme s'est substitué à la canne à surcre, à la culture du coton et à la pêche. Les américains l'ont beaucoup investie en construisant de luxueux hotels et golfs. English Harbour très britannique présente de très belles résidences et son port des yatchs de plus de 100 m de long  qui  arborent fièrement plusieurs étages de barres de fléches. Des spatios de verdure entourent les vieux bâtiments renforçant ainsi le coté très bristish.

Les plaisanciers plus modestes dont nous faisons partis sont au mouillage. Nous y serons du 28 au 31 mars 2017 avant de redescendre sur la Guadeloupe. Le mouillage présente plusieurs avantages non négligeables en dehors de son coût, celui de pouvoir se baigner   et pêcher. Et, justement   un soir c'est la partie de pêche ! une bande de carangues s'agite autour du bateau. Il n'en faut pas plus pour aviver l'instinct pêcheur de Max ! A peine  la canne lancée, une belle carangue mord. Ne pouvant la laisser seule, Max relance le fil et hop une deuxième. J'ai l'impression d'une pêche au canard dans les fêtes foraines ! Se prenant au jeu, un troisième lancé ramenera  une 3éme carangue. La difficulté consistera à savoir si ces belles carangues sont atteintes ou pas par la ciguatera ! En attendant elles intégrent le congélateur. En effet, la ciguatera est une maladie d'origine alimentaire causée par la consommation de poissons de récif contaminés par la toxine  "ciguatoxine" produite par des algues microscopiques. Cette toxine devient concentrée en remontant la chaîne alimentaire. Elle demeure inoffensive pour le poisson mais se révèle être un véritable poison pour l'humain. Elle est très présente dans l'arc Antillais au delà du 15éme parallèle.

Avant de quitter Antigua une visite à la capitale s'impose. C'est en effet une des villes les plus anciennes de l'arc antillais.  Nous prenons donc le bus pour St John la capitale. Nous cherchons la fameuse cathédrale détruite par des tremblements de terre et reconstruite en 1785 façon baroque. Après avoir arpenté les rues sous un soleil de plomb nous la repérons mais manque de chance, elle est toute en travaux extérieur et intérieur.  Un gardien nous arrache quelques dollars pour aider à sa rénovation. Voulant alors reprendre les transports en commun, nous tombons sur tout un quartier piéton "duty free" où toutes les grandes marques,  les plus prestigieuses du monde,   sont représentées. Ces belles rues piètonnes qui contrastent avec le reste de la ville finissent sur un filtre d'entrée aux grands paquebots qui déversent journalièrement leurs milliers de passagers. Etonnant contraste en effet avec le reste de la ville, aux routes défoncées, aux trottoirs déformés, aux maisons et boutiques de guindois.

Et c'est sans regret que nous quittons Antigua le vendredi 31 mars.

Quartier piéton "duty free" et ses belles rues pavéesPaquebots qui déversent leurs milliers de touristes quoditiennement

Reste d'un ancien ponton

  Deux   gros lézards dans les rues de St jOHN

Une   rue de la capitale  nettement moins glamour  que le quartier "duty free" !

 

 

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