De Fuerteventura à Tenerife, l'île aux mille facettes - Petits problèmes résolus
Fuerteventura
Mercredi 12 octobre, vers 10 h du matin, nous quittons la marina de Puerto Calero sur Lanzarote pour l'île voisine Fuerteventura située dans son sud. Nous aurons fait ainsi les 2 îles des Canaries les plus proches du sud du Maroc. Ma soeur et mon beau frère, Brigitte et Jean, embarqués à Madère, vont en effet nous quitter et reprendre l'avion sur Fuerteventura.
Les guides nautiques signalent que c'est une zone d'arrivée d'immigrants (clandestins) venant de Mauritanie et du Sénégal, et la navigation de nuit doit tenir compte de possibles "Cayucos" à la dérive, ou sans feux de navigation, qui avec leurs
15 m de long peuvent constituer un vrai danger. En bois, ces épaves flottent longtemps.
De jour, aucun problème, et d'ailleurs, nous n'en rencontrerons pas.
Fuerteventura est aussi aride et dénudée que Lanzarote, mais elle est réputée posséder les plus belles plages de l'archipel. Si c'est la seconde plus grande île derrière Ténérife, c'est aussi l'île la moins peuplée.
Son attrait réside dans l'apparence désolée de ses étranges plaines volcaniques désertiques et de ses immenses plages de sable blanc, venu, dit on, du Sahara avec le vent. Au sud, ce sable forme même des dunes.
A 11h30, nous mettons notre code D, tangonné par le système compliqué mais très efficace d'un tangonnet prolongé d'un tangon Amel sur bâbord, le vent étant arrière.
Tout de suite, 7 nds au speedo !
Par contre, à 13 h c'est l'incident : l'attache du code D à sa drisse, cède et la voile tombe à l'eau, retenue au bateau par son point d'amure et son point d'écoute ! La drisse est restée en haut du mât.
Nous la voyons glisser vers l'arrière, heureusement en douceur et elle s'aligne contre la coque sur bâbord.
Au cri, Jean est déjà au point d'amure à embraquer la voile, lourde de l'eau qui l'imprègne, je l'aide, puis le reste de l'équipage arrive tout de suite et à 4, nous remontons la voile sur le pont sans déchirure en essayant de comprendre ce qui a cédé.
C'est la tête de l'emmagasineur qui s'est désolidarisée. Son axe passé dans la drisse, plus maintenu par son clip qui a disparu, a glissé progressivement, puis s'est définitivement désolidarisé de la tête, et en s'arrachant, il a attrapé le petit bout qui aide à ouvrire le mousqueton de la drisse qui s'est ouvert : tout ne pouvait plus que tomber.
On met le génois en ciseau avec la GV et l'on repart : de nouveau 7 nds. Tout va bien.
On touvera à l'escale des bouts de caoutchouc sur le pont, qui nous indiquent que le clip était en fait en caoutchouc et que le temps et les UV ont fait leur oeuvre, que le caoutchouc a cédé, permettant à l'axe métallique de glisser petit à petit puis de sortir de ses appuis.
Facile donc à réparer : une longue vis inox du bon diamètre sciée à la bonne longueur fera le nouvel axe, un clip inox trouvé par Guylaine dans une boîte d'accessoires divers assurera une fixation robuste.
Sur la partie basse de la tête, un autre axe (encore en place) est retenu par un caoutchouc fendillé. Nous le changeons (pas trouvé d'autre clip inox) par un neuf trouvé dans notre boîte magique. Nous protégeons le tout des UV par du ruban auto adhésif. A surveiller !
La fin de la navigation de ce jour, c'est un mouillage forain sur la Playa de Pozo Negro par 7 m et fond de sable. La marée devant monter de 2 m, nous mettons 40 m de chaîne. Il y a de la place pour éviter. Nous sommes seuls. Nous dormirons tranquilles.
Un autre voilier arrive dans la soirée, mais il y a de la place.
La mer brise par contre sur la plage et interdit tout débarquement en annexe.
Joli petit village. Un café restaurant vu aux jumelles. A côté, un peu à l'écart, un ensemble organisé de containers qui semblent habités. Aux jumelles, nous en verrons d'autres sur la côte, à proximité de petits hameaux. Des camps d'immigrants ?
Mais la drisse du code D est restée bloquée en haut du mât, et il faut y monter pour la faire redescendre en espérant que sous la tension, elle ne s'est pas bloquée dans le réa.
Qui s'y colle ?
Guylaine !
Plusieurs raisons : elle l'a déjà fait et aime ça, elle est légère et facile à hisser, elle connaît le bateau.
Elle y va donc. Un choix de drisse pour hisser, un peu difficile au départ : l'une passe dans le mât et a un taquet bloqueur ce qui assure une très bonne sécurité, mais elle ne monte pas au niveau de la drisse de spi à décoincer.
L'autre drisse disponible est une autre drisse de spi, mais qui ne passe pas dans le mât et ne possède pas de taquet bloqueur, que le winch de mât : il ne faut pas de fausse manoeuvre !
Nous choisissons la sécurité, quitte à faire plus risqué si la hauteur est insuffisante pour décoincer la drisse bloquéee en haut.
Photos de l'acrobate (plusieurs bien entendu) et succès de l'opération.
Le lendemain, jeudi 13 octobre, nous partons tôt. 9h30, moteur !
A 10h, CATASTROPHE !
La ferrure qui tient le point d'écoute de la grand voile sur la bôme (voile à enroulement dans le mât) casse !
La GV qui n'est plus maintenue sur son point d'écoute se met à battre furieusement et nous l'enroulons aussitôt dans son mât.
Plus de GV !
Pas de panique : il est toujours possible de gréer sur la bôme, un bout pour y maintenir le point d'écoute et même permettre l'enroulement et le déroulement de la GV pour la gérer complètement. Avec Guylaine, pour un autre problème l'année d'avant, en navigation dans le Golfe de Gascogne vers la côte nord de l'Espagne, nous avions été obligé de résoudre nos soucis de cette façon.
Mais là, nous sommes pas très loin de la marina de Gran Tarajal qui est notre but, le vent est assez faible, et nous continuons avec la voile d'avant et l'appui du moteur. Nous devenons flemmards !
A midi, une pause casse croûte devant une plage (Las Playitas), puis nous repartons vers la marina de Gran Tarajal qui est notre but.
Amarrage à 15h30. La marina montre un panneau d'interditions impressionnat, dont un en particulier indiquant que l'alcool est interdit !
Cette marina est cependant très agréable, les interdits, présents surtout pour limiter les abus, ne sont pas contraignants.
Brigitte et Jean nous quitterons le sur-lendemain.
Je passe l'après midi à examiner la casse, et voir comment réparer avec les moyens du bord (qui heureusement ne sont pas négligeables). Le problème est qu'un spécialiste des Amel nous avait mis en garde sur cette casse, en disant que c'était un point de fragilité et qu'il n'y avait plus de rechange.
Un peu de technique :
Ce qui a cassé ? Le point d'écoute de la GV est tenu sur la bôme par un chariot à billes qui roule d'avant arrière sur un rail, ce qui permet l'enroulement dans le mât. Sur le chariot, il y a une boucle en inox qui serre à fixer le point d'écoute. C'est elle qui a cédé. C'est une boucle en inox 315 de 5 mm de diamètre, donc du solide. Le point de rupture montre sur la demi-épaisseur, une oxydation nette de rouille. donc c'était déjà fendu depuis longtemps sur la demi-épaisseur ! Cette attache a donc subit des contraintes très fortes il y a longtemps.
Nous avons des manilles de même diamètre qui pourraient faire l'affaire, mais il faut désolidariser le chariot de son rail sans perdre les billes.
Le 13 octobre, cela parait impossible. Il y a bien une partie de rail qui peut être dévissée, mais le temps a fait son oeuvre et les vis inox sur le rail alu ne veulent pas se dévisser.
Echange d'avis et de conseils dans l'équipage, puis l'on met une bonne dose de WD40 et l'on part dormir : la nuit porte conseil, dit on.
Le lendemain, après beaucoup d'efforts infructueux à la limite de la casse de la clé alène, miracle, une vis vient !
L'espoir renaît. En effet, si une vis l'accepte, les autre vont suivre !
Profusion de WD40, puis une deuxième, puis une troisième, puis enfin la dernière vis. Ouf !
Une petite émotion quand les billes du roulement commencent à se sauver. Puis sagement, la partie démontée du rail portant le chariot à bille est descendue dans le carré sur un plateau à rebord pour récupérer les billes qui voudraient s'échapper. Le chariot peut à ce moment être démonté, une manille sans son axe va remplacer la boucle inox défaillante. Le remontage avec le placement des billes est délicat mais se passe bien.
Ca y est, c'est en place, et je pense même que c'est plus solide qu'avant !
En fait, avec Guylaine, nous ressentons de la satisfaction avec la résolution des ces difficultés :
- cela nous permet de mieux connaître notre voilier ;
- cela nous rassure sur notre capacité à faire face ;
- nous remercions le propriétaire précédent qui a eu la sagesse de mettre sur le voilier beaucoup de pièces de rechange qui nous permettent de mettre en oeuvre les bonnes solutions (nous avons même agrandi le stock).
Le 15 octobre, c'est le départ de Brigitte et Jean. Nous les reverrons nous l'espérons aux Antilles. Après 18 jours ensemble, cela fait un petit vide. C'était si sympa.
Nous allons rester à Gran Tarajal jusqu'au 21 octobre. Sans visiter le reste de l'île. Et pourtant le temps a passé très vite. Un concours de peintures murales d'il y a quelques années orne les murs.
arbre du voyageur
Nous faisons de longues nages (palmes masque tuba) sur la grande plage toute proche.
Lors d'une d'entre elles, nous voyons sur le sable, outre des belles vives, des soles.
Guylaine est loin, un bateau à l'ancre est proche. Je la hèle : une grosse sole !
Les oreilles dans l'eau, elle qui en voit d'autres de son côté, ne répond pas. Je continue mon chemin.
Nous saurons plus tard en retrouvant ce bateau sur Ténérife, que le skipper à entendu mon appel, a mis son masque et ses palmes, prit son harpon et pêché la sole. Il paraît qu'elle était très bonne !
Les pêcheurs, organisés en coopérative, gèrent un petit étal le matin avec les poissons du jour. Chaque jour, le type de pêche est différent et chaque jour, nous en prenons un ou deux, suivant la taille. Poissons rouges des profondeurs, mérous, dorades coryphènes, saupes, poissons au nom inconnu mais très bons, etc.
En effet, notre pêche personnelle a rien donné, mais les pêcheurs du coin semblent savoir s'y prendre !
Traversée vers Ténérife
Le 21 octobre 11h25, après un réveil un peu tardif, moteur. Nous quittons Fuerteventura en la contournant par son sud pour Ténérife que nous comptons atteindre le lendemeain en début d'après midi.
Pourquoi ce jour ? Les prévisions météo annoncent du vent faible, peu propice à cette traversée de 140 miles. Mais nous venions la veille de recevoir un mail de Romain et Marie, des amis, qui annoncent leur arrivée sur Ténérife pour des vacances d'une semaine. Nous ne voulons pas les rater !
Nous voyons là encore, que malgré une apparente grande possibilité de choisir nos dates, des évènements extérieurs peuvent nous "imposer" d'autres choix.
Dès le départ, nous remettons le code D en place. Nous voulons tester notre réparation et le vent est propice. Tout va bien !
A 14h, le vent tombe tout à fait et nous roulons la voile d'avant et mettons le moteur à 1800 tr.
15h30 : trois baleines de Cuvier à bec sur le lointain tribord entre nous et la côte. Nous sommes en effet dans un lieu fréquenté par ces cétacés, dans une zone où ils sont protétégés et l'objet d'excursions pour les admirer.
Ces baleines sont des petits cétacés de 7 m de long et 3000 kg au maximum. Nous les voyons car elles font des sauts qui se remarquent sur cette mer d'huile.
La ligne de traîne, elle par contre reste muette. La mer ne nous donnera pas notre repas du soir !
Sur le rivage, c'est la zone des grandes plages de sable, des dunes. Nous ne les verrons que de loin. Le paysage est très sec, le minéral à nu !
18h30, nous avons viré le sud de l'île en direction de Ténérife et le vent, masqué jusqu'à présent par l'île, revient au près serré. Nous mettons génois et GV. Cap au 286°, en ligne droite vers notre port Santa Cruz, réputé à pouvoir satisfaire tous les besoins d'un voiler (nous y ferons faire un taud de soleil, le notre en toile de spi efficace pour la pluie, est trop fin pour faire une ombre suffisante). Notre vitesse fond, sans être extraordinaire, varie entre 5 et 6 nds et nous convient bien.
A 20h45, la nuit est déjà tombée depuis longntemps et soudain, un bruit important de fasayement. Au phare, la chute des voiles semble bien se comporter. Nous pensons un temps à nos fanions, mais le bruit est trop fort. En fait, caché par le génois, c'est le code D enroulé par son emmagasineur, encore lui. Enroulé insuffisemment serré, le vent a créé une petite poche qui bat dans sont haut.
A deux, tout en restant en marche et à la lumière des lampes frontales et du phare de pont, avec nos longes assurées sur la ligne de vie, nous descendons le code D et le rentrons par le panneau de pont de la cabine avant pour limiter les déplacements et rentrer au plus tôt à l'abri du cockpit. La mer est belle et l'ouverture du panneau peut être faite sans risquer d'embarquer une vague.
A 23h15, nous entrons dans un rail avec quelques gros cargos et ferries rapides. Je dors, Guylaine est de quart. Elle mettra le moteur plusieurs fois pour éviter ces navires.
Pendant de longues heures, nous verrons les lumières de l'île Gran Canaria que nous laisserons sur bâbord.
A 1h00 le 22 octobre, je prend mon quart, Guylaine va dormir. A 4h00 nous sommes encore à 48 miles de Ténérife, mais j'aperçois déjà ses lumières. L'île est haute. Nous passons à ce moment au droit de la pointe nord de Gran Canaria. Nous sommes au moteur, le vent trop faible étant droit devant.
Le reste de la traversée se passe sans fait notable. Nous aurons fait 1/3 au moteur et 2/3 à la voile.
A 14h45, nous sommes amarrés à la marina de Santa Cruz. Il pleut. Le taud en toîle de spi est efficace pour la pluie, mais il claque au vent. Nous le remplacerons par un taud en toile épaisse bien silencieux et plus efficace pour le soleil.
Pour accéder à la marina, il faut entrer dans le port de Santa Cruz qui est un gros port commercial et de passagers. Le traffic y est intense à certaines heures et les bateaux de plaisance ne sont pas prioritaires. Il faut donc avant l'entrée demander l'autorisation au gestionnaire du traffic du port, puis une fois obtenue, appeler la marina qui nous guidera vers notre place. Nous avions fait une réservation par avance. Il y a beaucoup de bateaux en transit à cette époque de l'année pour une traversée de l'Atlantique, plus deux rallyes transatlantiques, l'ARC (plus de 200 voiliers) et Atlantique Odyssee d'une centaine de bateaux. Cela fait du monde dans les ports !
Ténérife
De la marina de Santa Cruz, nous admirons au loin des montagnes hautes et escarpées. Un peu plus de végétation que dans les îles précédentes où il n’y en avait pas du tout, mais nous sommes sur le versant sous le vent et les précipitations y sont plus rares.
Curiosité, art de rue, Santa Cruz habille ses arbres, c'est du tricot, beau et gai :
ci contre un dragonnier, arbre emblématique des Canaries
La grande ville, et surtout son port commercial nous entoure de ses grandes superstructures, dont une grande plateforme de type pétrolière portant un grand derrick, amarrée à quai et disponible peut-être pour un prochain départ. Nous l'avons longer en entrant. Le port est si grand que malgré sa largeur imposante, il y avait largement la place.
Marie et Romain, eux, sont au sud de l’île. Plus de 80 km. Mais une autoroute fait le tour de l’île et les distances ne sont pas un problème.
Ce que je retiens de Ténérife ? Une île très contrastée comme l’indique les guides. On peut aimer certains coins et ne pas en aimer d’autres. Les plages y sont pour la plupart artificielles avec du sable importé du Maroc. Mais on ne va pas à Ténérife uniquement pour ses plages. Une zone d’hôtels touristiques au sud ferme la côte sur plusieurs lignes d’épaisseur vers l’intérieur des terres : des beaux hôtels, voir très beaux, où l’on peut passer une semaine de vacances agréables sans même ressentir le besoin de sortir de cette zone ; boîtes de nuit et divertissements complets pour le touriste qui vient se détendre. Mais si, comme nous, on recherche la beauté naturelle de sites époustouflants, il faut aller ailleurs : la côte nord en particulier avec des petites villes, voir des petits villages qui ont gardé leur naturel, l’intérieur des terres, montagneux, volcanique, où milles paysages nous attendent, au gré de l’altitude et de l’exposition aux vents (pluie) : roches nues montrant tous les faciès volcaniques possibles, grandioses, fascinants, inquiétants parfois, cactus et euphorbes sur les parties les plus chaudes et les plus sèches, palmiers et fleurs des tropiques, châtaigniers chargés de lourdes bogues pas encore mures (hélas), forêts de pins dont certains individus dépassent les 50 m de hauteur et les 10 m de circonférence à la base, forêts de lauriers mêlés à des bruyères arbustives dont les troncs et la hauteur pourraient rivaliser avec des beaux arbres de chez nous. Parfois, sur les limites intermédiaires, ces espèces différentes se mêlent de façon inattendue pour le plaisir du regard. Ténérife est une belle île. On peut louer une voiture, certains courageux la parcourent en vélo (le volcan Teide culmine à 3700 m tout de même !), d’autres en moto.
Les quelques photos ci-dessous essaient de présenter la variété des paysages. (D'autres photos sont visibles dans la section "Galeries")
<--- Orgues basaltiques horizontaux <--- Plantes étranges <--- Cordes basaltiques Basalte Le Teide avec de la neige à son sommet.
<-- Le Teide
<---Le Teide dans le lointain qui culmine à 3700 m.
La mer de nuages vers 1000 m d'altitude marque une inversion des vents (NE sous les nuages, W au dessus)
<--- Un arbre aux fruits inconnus --> <-- Un Dragonnier dit "millénaire"
La ville elle-même est agréable. Outre ses rues, ses bâtiments, ses parcs ombragés portants de très beaux arbres à l'ombre desquels il est bon de s'asseoir un instant sur un banc, il y a en bord de mer, une ancienne friche industrielle qui a été très ingénieusement réhabilitée, et qui comprend un "parc - piscines d'eau de mer", planté de palmiers et autres arbres de toute beauté, créé par l'artiste César Manrique et un palmetum qui est aux palmiers ce qu'un arboretum est aux arbres, construit sur une colline (visible en arrière plan sur la photo ci-dessous), ancienne décharche publique réhabilitée, et dont on extrait et exploite encore le gaz produit par la fermentation des déchets, un parc d'exposition, classique. Le tout forme un bel ensemble de vie et de beauté dans l'ouest de la ville. L'entrée de cette belle piscine, 2,50 €. Qui dit mieux !
(Caféier dans le Palmetum)
Quelques jours de balade avec avec Marie et Romain.
Une pluie bien drue nous a bien rincés sur le retour
Et sur la côte Nord de Ténérife, une partie plus authentique, relativement préservée des hôtels du tourisme de masse :
Cette ville en photo, c'est Garachico, qui a été le principal port commercial de Ténérife , avant d'être détruit au début des années 1900 par une éruption volcanique. La lave a, entre autre, comblé l'espace portuaire. Il n'y a même plus une barque.
Conclusion :
On peut revenir souvent sur Ténérife tant l’île est grande et recelle de choses à admirer.
Nous avons mis beaucoup de photos, mais elles ne représentent qu'une petite partie des facettes de Ténérife. Nous avons vu beaucoup d'autres paysages, beaucoup d'autres lieux, en particulier sur les hauteurs près du Teide, des roches volcaniques de toutes sortes, des plus acides (volcanisme explosif) aux plus basiques (volcanisme d'épanchement), des roches dures, des roches pulvérulentes ressemblant à du sable, etc.
Dans quelques jours, nous allons partir pour les îles du Cap Vert. Plein de carburant, d’eau, approvisionnement comme il se doit. Là nous quittons l’Europe.
A bientôt !
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Montfred
15 January 2017 - 6:43pm
Santorin Slopp