Départ de la Rochelle pour les Rias Baixas de Galice (Espagne)

Départ de la Rochelle pour les Rias Baixas de Galice (Espagne)

Posté par : Guylaine et Max
15 July 2016 à 16h
Last updated 25 July 2016 à 18h
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La Rochelle, Port des Minimes - Dimanche 10 Juillet  :

Enfin le départ !

Dorian nous  a offert un somptueux déjeuner, moment inoubliable, dans le restaurant 2 étoiles de la Rochelle.

C'était la question que tout le monde nous posait et nous reposait à chaque nouvelle rencontre : ... et quand partez vous ?

Nous répondions un peu embarrassés, que l'on ne savait pas trop, quand les travaux engagés sur le bateau seraient terminés, quand il y aurait une bonne fenêtre météo , ....

Et puis les choses se sont précipitées, des amis sont venus ... pour le jour du départ. Donc, en fonction des disponibiltés ,et parce que cela faisait un mois et demi que nous étions à la Rochelle, nous avons décidé de partir le 10 juillet,  juste après le changement de l'inverseur qui perdait trop d'huile à notre goût pour un si long voyage (un inverseur tout neuf est maintenant en place), et foin de météo !   Nous avons seulement regardé qu'il n'y avait pas de drame en la matière ... seulement   une prévision de vent de face pour la plus grande partie du voyage, ce que nous nous étions juré   d'éviter...

Des petits regrets au départ ?  Oui, quelque uns, car les jours précédents nous avions reçu à bord des personnes chères, qui des soeurs, qui un fils, mais l'inverseur n'était pas là et nous ne pouvions même pas sortir du port pour montrer en action la belle machinne qui allait nous emporter loin. Mais toutes ces visites, sans oublier  celles d'amis, Dominique de l' IMPro et son mari Germain et celles d'amis de notre club de voile d'Orléans, Marie, Romain et leurs enfants, Chantal, Arnaud, Yves, Jacques-Yves, nous ont fait grand plaisir.

Le jour du départ, restera gravé longtemps dans notre mémoire ! Un petit comité certe, mais quelle chaleur, quelle émotion, quelle fête !

Les messages reçus par mail de la famille trop éloignée pour être là, une fille, des fils, une cousine, des soeurs, un frère, etc.

Guy P. et Anette qui nous appellent pour nous souhaiter bon vent, et nous dire leur regret de ne pas être là. Si nous avions pu partir lundi ... comme nous le rapelle aussi Michel,

Jean-Claude et sa femme de passage à La Rochelle ,

Guy A., qui nous offre des colliers tahitiens et l'accolade, comme dans les meilleures traditions , en souvenir de sa Polynésie et nous salue de la part de nombreux amis restés à Orléans,

 

Brigitte et Jean qui ont prévu de nous accompagner  dans le pertuis d'Antioche avec leur bateau le Mordicus (voilier de 80 ans en bois, repeint quelques jours à peine avant notre départ.

Enfin, le bateau est prêt, les amarres sont lâchées tout en se demandant ce que l'on a pu oublier, s'il ne faut pas revenir, si tout est prêt ?

Guylaine à la barre, Légende du Val quitte lentement son catway, puis rejoint la sortie du port des Minines où nous avons passé près d'un mois et demi en travaux et préparatifs divers.

Brigitte, Jean et Guy A à la barre nous suivent sur Mordicus !   

La Richelieu est passée, le chenal se termine, le pertuis d'Antioche s'ouvre à nous ... Nous avions laissé les tangons à poste car nous espérions un peu de portant malgré les prévisions contraires, car la météo se trompe parfois ... pas cette fois ci !

Les tangons ne seront pas utilisés de tout la traversée jusqu'en Espagne. Où ? La Ria de Muros en Galice, après le Cap Finistère. Nous voulions marquer le départ, avoir une étape de non retour, pas trop près, pas un port que nous connaissions déjà. Du nouveau pour une nouvelle vie pleine de richesses à venir.

Mordicus nous suit vaillament, mais la différence de taille fait que nous allons plus vite et Mordicus doit ajouter son moteur à ses voiles.

Là, surprise. Jean un instant absent, remonte sur le pont avec son biniou et nous joue de nombreux airs comme il sait si bien le faire. Puis de la bombarde. L'émotion est forte, les larmes ne sont pas loin !

Des gestes d'adieu, des gestes d'amour, de la corne de brume pour remplacer la voix qui ne porte plus assez loin ... et les deux bateaux s'éloignent, Mordicus coupe son moteur et nous nous sentons progressivement seuls à bord, face à cette première étape qui durera 4 jours et 4 nuits.

Les automatismes de navigation reprennent le dessus. Ca y est, nous sommes partis !!!

 

 

 

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