Bonsoir,
Pas encore retraitė, je navigue en moyenne 2 mois par an (fin avril/ fin juin). Mon bateau est à terre pres de 10 mois par an (dont juillet/août !)
c'est jouable en Turquie, mais j'aimerais bien le ramener en France et là, alors que je suis disposé à continuer à le laisser à terre en juillet/août, je ne vois guère de solution. Raison pour laquelle j'approuve totalement toute démarche visant à développer les ports à sec. Mais sans illusion pour la Méd française : entre le prix du foncier, le cotė peu esthétique de ces ports, l'écologie, etc... , ce n'est pas pour demain... Il n'y a qu'à voir les plans du futur port de Porto-Vecchio...
jacques2 (futur retraitė)
Le sujet posé par Yoruk est un vrai casse tete pour gestionnaire d'office de tourisme mais n'a plus à voir avec l' "avenir de la plaisance". Je ne sais pas si les 3 jours de sortie annuelle sont un chiffre réel. Les ventouses totales sont elles si nombreuses (les bateaux "morts" pour citer Y.)
Je met un lien récent (oct 2012) sur le Crouesty / SAGEMOR : 30 jours de sortie moyenne annuelle, ce qui tend à confirmer l'usage cotier majoritaire. Dans le même article, les responsables de laSagemor avancent l'idée d'un bonus malus sur la tarification , fonction de l'utilisation du bateau. L'idée a aussi été evoquée à Hyeres et probablement ailleurs.
D'une certaine façon, les bateaux morts sont de la non plaisance, le solde d'une activité terminée, donc un problème collatéral de "dépollution" et quasi hors le sujet de ce fil . F.
Pacolarahm a écrit :
Le sujet posé par Yoruk est un vrai casse tete pour gestionnaire d'office de tourisme mais n'a plus à voir avec l' "avenir de la plaisance". Je ne sais pas si les 3 jours de sortie annuelle sont un chiffre réel. Les ventouses totales sont elles si nombreuses (les bateaux "morts" pour citer Y.)
Bonsoir
Si on considère qu’il soit possible de trouver des aménagements, pour une plaisance d’avenir, en trouvant des arrangements techniques "entre nous"… Oui je suis hors sujet
Si on considère la motivation de la jeunesse telle que là décrit Christianeb, non je ne suis pas hors sujet. Pourquoi voulez-vous que des jeunes à l’avenir précaire, pouvant chercher d’autres horizons avec des vols low coast, aillent s’enquiquiner à faire la queue sur une liste d’attente dans un port ???
Bien sûr, il aura le bateau des autres…. Mais… dans quelles conditions ??? et nous sommes pratiquement tous passés par là, il arrive un moment ou le goût de l’aventure vous pousse à devenir armateur… Or, sans renouvellement, pas d’avenir
Je le pense sincèrement, sans règles permettant l’accès facile et peu onéreux des ports à nos enfants… Je vois l’avenir de la plaisance sombre… du moins celle qui me tient à cœur… peut être une attaque de vieuxcontitude ???
J'ai bien tout relu, ça a pris du temps....
Si ISTOS veut en faire la synthèse, je lui souhaite bon courage. J'ai essayé de lire dans les entrailles de la dinde de Noël. Les augures sont formels et cela va faire plaisir à Merlan:
Les gnous vont migrer en suivant les dates et trajets habituels. Encore mieux: les antignous pourront les éviter grâce en grande partie à STW et son service de mouillages et marinas auquel le nouveau bureau va ajouter une nouvelle rubrique s'ajoutant aux A B C habituels:
D, comme ocefficient de DILUTION des gnous. Ou taux de dilution, selon le choix de la future AG.
Cela permettra à chaque plaisance non plus une cohabitation quelquefois aigre, mais une coexistence distante et librement choisie.
Non,k ce n'est pas plus une utopie. Il suffit de voir les confiscations du domaine publique pour les grands spectacles nautiques
Méridien a écrit :
J'ai bien tout relu, ça a pris du temps....
Si ISTOS veut en faire la synthèse, je lui souhaite bon courage.
Non, je ne tenterai pas la synthèse impossible. Le besoin de mer n’est pas dans l’ordre de la raison.
Je partage la croyance de Hervé Hamon qui l’exprime ici admirablement
« J'ai la mer comme certains amis ont la foi : par foudre innocente, étrangère à la raison et au calcul ».
A tous ceux qui ont des rêves de mer dans la tête je leur souhaite de les réaliser. Je me sens proche de ceux qui ont la chance d’être sur leur bateau et partage leur bonheur.
De bien belles navigations pour cette nouvelle année.
Méridien a écrit :
J'ai bien tout relu, ça a pris du temps....
Si ISTOS veut en faire la synthèse, je lui souhaite bon courage.
« J'ai la mer comme certains amis ont la foi : par foudre innocente, étrangère à la raison et au calcul ».
A tous ceux qui ont des rêves de mer dans la tête je leur souhaite de les réaliser. Je me sens proche de ceux qui ont la chance d’être sur leur bateau et partage leur bonheur.
De bien belles navigations pour cette nouvelle année.
Francis/Istos
Et... prenons les moyens de transmettre à nos enfants, cette foudre innocente...
Changement d 'époque, notre rêve avoir son bateau, mon bateau est en Grèce, lorsque je dis à des neveux, apprenez à naviguer et vous pouvez profiter du bateau. Pas de bousculade pour me prendre au mot, je pense que simplement la voile n 'est plus à la mode.
Les priorités ont changés et l 'envie d 'apprendre avant de savoir profiter n 'est plus la mode. La voile n'a jamais autant accessible, le prix d'un bon bateau de 7-8m est maintenant de 7000 à 8000 euros, le prix d'un bon scooter. Mais il y a 30ans, nous étions moins axés confort et 8m était un beau bateau, je me souviens d 'avoir rêver du Kelt 8m.
Donc une époque est entrain de tourner, c 'est la vie.............
La baisse des coûts des voyages en avion que j'ai évoquée plus haut a eu aussi un effet sur le comportement des passionnés de voile plus aisés: le développement des sociétés de location leur permet de naviguer au soleil en hiver et de changer d'horizon en été (j'en connais personnellement). Et si leur petite famille n'aime pas la voile ils peuvent facilement louer un bateau avec des amis.
Changement d 'époque, notre rêve avoir son bateau, mon bateau est en Grèce, lorsque je dis à des neveux, apprenez à naviguer et vous pouvez profiter du bateau. Pas de bousculade pour me prendre au mot, je pense que simplement la voile n 'est plus à la mode.
Les priorités ont changés et l 'envie d 'apprendre avant de savoir profiter n 'est plus la mode. La voile n'a jamais autant accessible, le prix d'un bon bateau de 7-8m est maintenant de 7000 à 8000 euros, le prix d'un bon scooter. Mais il y a 30ans, nous étions moins axés confort et 8m était un beau bateau, je me souviens d 'avoir rêver du Kelt 8m.
Donc une époque est entrain de tourner, c 'est la vie.............
a+
Joël
C'est vrai, il y a 30 ans c?était différent, mon 1er voilier était un Love-Love, 6,50 m, solide, avec qui j?ai tiré mes 1er bords ici baie de Morlaix. Je l'avais acheté à un copain qui lui-même achetait un voilier de 7,50 m. Il y a quelques années, ici les jeunes voileux achetaient encore leur 1er bateau d'une personne passant à la taille supérieure, les prix étaient accessibles, mais cela demandait un sacrifice quand même.
Mais voilà, la crise est passée par-là, peu de jeunes maintenant ne peuvent se payer un petit voilier, ils ont bien d'autres soucis ! Cela se ressent aussi sur les ventes de petits voiliers neufs, de plus en plus les concessionnaires vendent un 38 voir 40 pieds comme 1er bateau à des personnes cinquantenaires, certainement ces gens là on du recourir à des locations auparavant.
Comme le dit si bien un intervenant dans les réflexions précédentes, oui être propriétaire en ce moment est réservé au personnes financièrement aisées, voir retraité avec bonne pension !
Alors, dans notre petit club de voile, pas si petit que cela en ce qui concerne le classement des jeunes régatiers, une idée fait son chemin : puisqu'en baie de Morlaix il y a pas mal de mordu en Micro 5.50, nous avons plusieurs écoles de voile, beaucoup de jeunes après l'âge de 15 ans laissent tomber la voile par manque de moyens et d'autres causes malheureusement. L'idée est que déjà 3, voir plus, propriétaires de Micro mettraient leurs canots à disposition des ces jeunes les mercredi et samedi, bien sur encadrés par des adultes confirmés pour leur permettre de débuter en habitable. Ben si les ados et Micro sont là, visiblement le plus dur est de trouver l'encadrement, mais cela devrait se régler avant le printemps. Il est certain que beaucoup de ces jeunes vont se tourner vers les régates, mais ne nous sommes nous pas passés par-là avant de partir en croisière vers d'autres horizons ?
Alain
Bonjour,
Hé… on en arrive à l’essentiel depuis quelques post : l’aspiration au rêve. Je replace la citation d’Istos :
« J'ai la mer comme certains amis ont la foi : par foudre innocente, étrangère à la raison et au calcul ».
Or, permettez-moi de parler en marin, mais la vision d’un port/marina/cimetière comme celle que j’ai mis en photo quelques post plus haut, cette vision c’est à chier…. Ou voulez-vous qu’un jeune homme ou une jeune fille y trouve de l’élan, sans parler d’y prendre du plaisir.
Par la porte ou par la fenêtre, il faut absolument rendre ces ports vivants. Il faut virer ces bateaux ventouses, et dégager de l’espace. On en profite pour virer aussi les gestionnaires de pénurie, et on les transforme en gestionnaire de parking, à terre sur des ports au sec…
Istos avait soulevé une idée intéressante avec la notion de port global. Ou en est-on ???
Michel
Jacques2 a écrit :
Euh ! Il me semble que le texte que vous indiquez est un copie-colle du texte de Francis !!! À se demander si vous l.avez lu ???
1/ Francis Bergerac a fait un copier-coller du texte de Francis Giniaux
2/ Francis Giniaux a fait un copier-coller du texte de Francis Bergerac
3/ Francis Bergerac = Francis Giniaux
Jacques2 a écrit :
Euh ! Il me semble que le texte que vous indiquez est un copie-colle du texte de Francis !!! À se demander si vous l.avez lu ???
1/ Francis Bergerac a fait un copier-coller du texte de Francis Giniaux
2/ Francis Giniaux a fait un copier-coller du texte de Francis Bergerac
3/ Francis Bergerac = Francis Giniaux
Salut Francis, comme ça me fait plaisir de lire un tel message, tu fais vraiment parti de ceux qui ont vu l' évolution de la plaisance depuis les années 60 à nos jours ce qui te permet d ' analyser les raisons des difficultées actuelles. Pour faire court la plaisance qui est un sport et un loisir typiquement matérialiste s' est laissée aller sans aucune réserve vers ce qui s' appelle le progrès technologique et cela à tous les niveaux, compétition, croisière, école de voile... et plus le prix est élevé plus les marges bénéficiaires sont bonnes... alors allons y !
Nous sommes victimes de cette politique et il est grand temps de remettre les pendules à l' heure. Un petit tour en arrière fera redécouvrir à nombre d' entre nous les succès des créations d' hommes comme Jean Jacques Herbulot, Philippe Harlé... et bien d' autres, eux n' ont pas eu de complexe a créer des unités très modestes à des prix correspondant à la demande, bien au contraire ces hommes étaient des pionniers et des génis qui ont fait exploser la plaissance, alors qu' aujourd' hui c' est à celui qui fera le bateau le plus grand le plus technique le plus, le plus etc... nous sommes complètement à côté de la plaque. Il n' est jamais trop tard pour réagir, mais je vous dis pas le boulot et la remise en cause des mentalités... les nombreux échecs des grandes compétitions en sont les exemples flagrant, il suffit de regarder le succès de la mini qui est encore trop coûteuse pour nos jeunes, le sponsoring va finir par tuer ce sport en toute logique car pas de limites, j' ai connu l' époque des amateurs jusqu' au début des 70... puis les autocollants sont arrivés sur les coques, la fête a duré 40 ans... Bénéteau en arrive à fabriquer des Mobile Homes, Jeanneau des Micro-cars... c' est une belle réussite. Amen .
Bonsoir,
Pas encore retraitė, je navigue en moyenne 2 mois par an (fin avril/ fin juin). Mon bateau est à terre pres de 10 mois par an (dont juillet/août !)
c'est jouable en Turquie, mais j'aimerais bien le ramener en France et là, alors que je suis disposé à continuer à le laisser à terre en juillet/août, je ne vois guère de solution. Raison pour laquelle j'approuve totalement toute démarche visant à développer les ports à sec. Mais sans illusion pour la Méd française : entre le prix du foncier, le cotė peu esthétique de ces ports, l'écologie, etc... , ce n'est pas pour demain... Il n'y a qu'à voir les plans du futur port de Porto-Vecchio...
jacques2 (futur retraitė)
Dans un autre esprit : Trop de lois tue les lois
Nous sommes d'accord, il s'agit bien de trouver un semblant d'équilibre.
Le sujet posé par Yoruk est un vrai casse tete pour gestionnaire d'office de tourisme mais n'a plus à voir avec l' "avenir de la plaisance". Je ne sais pas si les 3 jours de sortie annuelle sont un chiffre réel. Les ventouses totales sont elles si nombreuses (les bateaux "morts" pour citer Y.)
Je met un lien récent (oct 2012) sur le Crouesty / SAGEMOR : 30 jours de sortie moyenne annuelle, ce qui tend à confirmer l'usage cotier majoritaire. Dans le même article, les responsables de laSagemor avancent l'idée d'un bonus malus sur la tarification , fonction de l'utilisation du bateau. L'idée a aussi été evoquée à Hyeres et probablement ailleurs.
http://www.letelegramme.com/ig/generales/regions/morbihan/ports-de-plais...
D'une certaine façon, les bateaux morts sont de la non plaisance, le solde d'une activité terminée, donc un problème collatéral de "dépollution" et quasi hors le sujet de ce fil . F.
http://www.letelegramme.com/ig/generales/regions/morbihan/ports-de-plaisance-un-bonus-malus-pour-bateaux-27-10-2012-1886553.php
Bonsoir
Si on considère qu’il soit possible de trouver des aménagements, pour une plaisance d’avenir, en trouvant des arrangements techniques "entre nous"… Oui je suis hors sujet
Si on considère la motivation de la jeunesse telle que là décrit Christianeb, non je ne suis pas hors sujet. Pourquoi voulez-vous que des jeunes à l’avenir précaire, pouvant chercher d’autres horizons avec des vols low coast, aillent s’enquiquiner à faire la queue sur une liste d’attente dans un port ???
Bien sûr, il aura le bateau des autres…. Mais… dans quelles conditions ??? et nous sommes pratiquement tous passés par là, il arrive un moment ou le goût de l’aventure vous pousse à devenir armateur… Or, sans renouvellement, pas d’avenir
Je le pense sincèrement, sans règles permettant l’accès facile et peu onéreux des ports à nos enfants… Je vois l’avenir de la plaisance sombre… du moins celle qui me tient à cœur… peut être une attaque de vieuxcontitude ???
J'ai bien tout relu, ça a pris du temps....
Si ISTOS veut en faire la synthèse, je lui souhaite bon courage. J'ai essayé de lire dans les entrailles de la dinde de Noël. Les augures sont formels et cela va faire plaisir à Merlan:
Les gnous vont migrer en suivant les dates et trajets habituels. Encore mieux: les antignous pourront les éviter grâce en grande partie à STW et son service de mouillages et marinas auquel le nouveau bureau va ajouter une nouvelle rubrique s'ajoutant aux A B C habituels:
D, comme ocefficient de DILUTION des gnous. Ou taux de dilution, selon le choix de la future AG.
Cela permettra à chaque plaisance non plus une cohabitation quelquefois aigre, mais une coexistence distante et librement choisie.
Non,k ce n'est pas plus une utopie. Il suffit de voir les confiscations du domaine publique pour les grands spectacles nautiques
Non, je ne tenterai pas la synthèse impossible. Le besoin de mer n’est pas dans l’ordre de la raison.
Je partage la croyance de Hervé Hamon qui l’exprime ici admirablement
« J'ai la mer comme certains amis ont la foi : par foudre innocente, étrangère à la raison et au calcul ».
A tous ceux qui ont des rêves de mer dans la tête je leur souhaite de les réaliser. Je me sens proche de ceux qui ont la chance d’être sur leur bateau et partage leur bonheur.
De bien belles navigations pour cette nouvelle année.
Francis/Istos
Et... prenons les moyens de transmettre à nos enfants, cette foudre innocente...
Bj,
Changement d 'époque, notre rêve avoir son bateau, mon bateau est en Grèce, lorsque je dis à des neveux, apprenez à naviguer et vous pouvez profiter du bateau. Pas de bousculade pour me prendre au mot, je pense que simplement la voile n 'est plus à la mode.
Les priorités ont changés et l 'envie d 'apprendre avant de savoir profiter n 'est plus la mode. La voile n'a jamais autant accessible, le prix d'un bon bateau de 7-8m est maintenant de 7000 à 8000 euros, le prix d'un bon scooter. Mais il y a 30ans, nous étions moins axés confort et 8m était un beau bateau, je me souviens d 'avoir rêver du Kelt 8m.
Donc une époque est entrain de tourner, c 'est la vie.............
a+
Joël
La baisse des coûts des voyages en avion que j'ai évoquée plus haut a eu aussi un effet sur le comportement des passionnés de voile plus aisés: le développement des sociétés de location leur permet de naviguer au soleil en hiver et de changer d'horizon en été (j'en connais personnellement). Et si leur petite famille n'aime pas la voile ils peuvent facilement louer un bateau avec des amis.
C'est vrai, il y a 30 ans c?était différent, mon 1er voilier était un Love-Love, 6,50 m, solide, avec qui j?ai tiré mes 1er bords ici baie de Morlaix. Je l'avais acheté à un copain qui lui-même achetait un voilier de 7,50 m. Il y a quelques années, ici les jeunes voileux achetaient encore leur 1er bateau d'une personne passant à la taille supérieure, les prix étaient accessibles, mais cela demandait un sacrifice quand même.
Mais voilà, la crise est passée par-là, peu de jeunes maintenant ne peuvent se payer un petit voilier, ils ont bien d'autres soucis ! Cela se ressent aussi sur les ventes de petits voiliers neufs, de plus en plus les concessionnaires vendent un 38 voir 40 pieds comme 1er bateau à des personnes cinquantenaires, certainement ces gens là on du recourir à des locations auparavant.
Comme le dit si bien un intervenant dans les réflexions précédentes, oui être propriétaire en ce moment est réservé au personnes financièrement aisées, voir retraité avec bonne pension !
Alors, dans notre petit club de voile, pas si petit que cela en ce qui concerne le classement des jeunes régatiers, une idée fait son chemin : puisqu'en baie de Morlaix il y a pas mal de mordu en Micro 5.50, nous avons plusieurs écoles de voile, beaucoup de jeunes après l'âge de 15 ans laissent tomber la voile par manque de moyens et d'autres causes malheureusement. L'idée est que déjà 3, voir plus, propriétaires de Micro mettraient leurs canots à disposition des ces jeunes les mercredi et samedi, bien sur encadrés par des adultes confirmés pour leur permettre de débuter en habitable. Ben si les ados et Micro sont là, visiblement le plus dur est de trouver l'encadrement, mais cela devrait se régler avant le printemps. Il est certain que beaucoup de ces jeunes vont se tourner vers les régates, mais ne nous sommes nous pas passés par-là avant de partir en croisière vers d'autres horizons ?
Alain
Bonjour,
Hé… on en arrive à l’essentiel depuis quelques post : l’aspiration au rêve. Je replace la citation d’Istos :
Par la porte ou par la fenêtre, il faut absolument rendre ces ports vivants. Il faut virer ces bateaux ventouses, et dégager de l’espace. On en profite pour virer aussi les gestionnaires de pénurie, et on les transforme en gestionnaire de parking, à terre sur des ports au sec…
Istos avait soulevé une idée intéressante avec la notion de port global. Ou en est-on ???
Michel
Parution récente sur le sujet:
http://escales.wordpress.com/2013/01/06/apres-la-plaisance-de-papa-la-plaisance-de-fiston/
Euh ! Il me semble que le texte que vous indiquez est un copie-colle du texte de Francis !!! À se demander si vous l.avez lu ???
1/ Francis Bergerac a fait un copier-coller du texte de Francis Giniaux
2/ Francis Giniaux a fait un copier-coller du texte de Francis Bergerac
3/ Francis Bergerac = Francis Giniaux
Ah ! Ben ça alors, j'y avais pas pensé...
Salut Francis, comme ça me fait plaisir de lire un tel message, tu fais vraiment parti de ceux qui ont vu l' évolution de la plaisance depuis les années 60 à nos jours ce qui te permet d ' analyser les raisons des difficultées actuelles. Pour faire court la plaisance qui est un sport et un loisir typiquement matérialiste s' est laissée aller sans aucune réserve vers ce qui s' appelle le progrès technologique et cela à tous les niveaux, compétition, croisière, école de voile... et plus le prix est élevé plus les marges bénéficiaires sont bonnes... alors allons y !
Nous sommes victimes de cette politique et il est grand temps de remettre les pendules à l' heure. Un petit tour en arrière fera redécouvrir à nombre d' entre nous les succès des créations d' hommes comme Jean Jacques Herbulot, Philippe Harlé... et bien d' autres, eux n' ont pas eu de complexe a créer des unités très modestes à des prix correspondant à la demande, bien au contraire ces hommes étaient des pionniers et des génis qui ont fait exploser la plaissance, alors qu' aujourd' hui c' est à celui qui fera le bateau le plus grand le plus technique le plus, le plus etc... nous sommes complètement à côté de la plaque. Il n' est jamais trop tard pour réagir, mais je vous dis pas le boulot et la remise en cause des mentalités... les nombreux échecs des grandes compétitions en sont les exemples flagrant, il suffit de regarder le succès de la mini qui est encore trop coûteuse pour nos jeunes, le sponsoring va finir par tuer ce sport en toute logique car pas de limites, j' ai connu l' époque des amateurs jusqu' au début des 70... puis les autocollants sont arrivés sur les coques, la fête a duré 40 ans... Bénéteau en arrive à fabriquer des Mobile Homes, Jeanneau des Micro-cars... c' est une belle réussite. Amen .
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