" si l'électricité utilisée était d'origine hydraulique ou photovoltaique [28]alors le véhicule électrique serait de nature
"solaire indirecte", ce qui pourrait satisfaire à la plupart des risques d'accidents et/ou de pollutions. MAIS, outre le
fait que les barrages n'ont rien d'innocent pour l'environnement (biologique ou pour le paysage), la chaîne énergétique
conduisant ainsi du photon à l'électron présenterait un rendement encore plus faible que précédemment.
En d'autres termes, seule une vision sectorielle ou partisane, fondée sur l'ignorance thermodynamique ou la satisfaction
d'intérêts particuliers, peut laisser se développer l'idée d'une contribution positive et significative du véhicule
électrique autonome aux problèmes d'environnement et de santé publique. En réalité, le "M.M.V.U." (moins mauvais véhicule
urbain) est actuellement:
- Si l'on privilégie performances, coût et rendement: le véhicule diesel autonome convenablement conduit et réglé;
- Si l'on privilégie intérêt général et rendement: le véhicule électrique captif (trolleybus, tramway ou métro);
- Si l'on veut concilier les critères précédents: le véhicule thermique autonome fonctionnant à partir du gaz naturel.
En fait, le mythe de la voiture électrique doit plutôt être vu comme une fausse réponse au vrai problème du
dysfonctionnement du système urbain, fondé sur une utilisation inconsidérée d'une ressource naturelle fossile et polluante:
le pétrole. Seule une remise en cause approfondie de la situation actuelle pourrait apporter réponse à ce qui n'est autre
qu'un véritable problème de société. "
Tout à fait d'accord avec lui, c'est pour cela qu'il faut faire des recherches et des essais de différentes natures avec les
énergies renouvelables pour un meilleur rendement!
je relance un peu le sujet, qui a son équivalence avec l'automobile.
Voici un très bonne étude sur les implications énergétiques de la voiture électrique.
http://www.unige.ch/sebes/textes/1995/95PLautoelec.html
Bonne lecture... c'est sérieux et bien construit.
Roger
http://www.unige.ch/sebes/textes/1995/95PLautoelec.html
" si l'électricité utilisée était d'origine hydraulique ou photovoltaique [28]alors le véhicule électrique serait de nature
"solaire indirecte", ce qui pourrait satisfaire à la plupart des risques d'accidents et/ou de pollutions. MAIS, outre le
fait que les barrages n'ont rien d'innocent pour l'environnement (biologique ou pour le paysage), la chaîne énergétique
conduisant ainsi du photon à l'électron présenterait un rendement encore plus faible que précédemment.
En d'autres termes, seule une vision sectorielle ou partisane, fondée sur l'ignorance thermodynamique ou la satisfaction
d'intérêts particuliers, peut laisser se développer l'idée d'une contribution positive et significative du véhicule
électrique autonome aux problèmes d'environnement et de santé publique. En réalité, le "M.M.V.U." (moins mauvais véhicule
urbain) est actuellement:
- Si l'on privilégie performances, coût et rendement: le véhicule diesel autonome convenablement conduit et réglé;
- Si l'on privilégie intérêt général et rendement: le véhicule électrique captif (trolleybus, tramway ou métro);
- Si l'on veut concilier les critères précédents: le véhicule thermique autonome fonctionnant à partir du gaz naturel.
En fait, le mythe de la voiture électrique doit plutôt être vu comme une fausse réponse au vrai problème du
dysfonctionnement du système urbain, fondé sur une utilisation inconsidérée d'une ressource naturelle fossile et polluante:
le pétrole. Seule une remise en cause approfondie de la situation actuelle pourrait apporter réponse à ce qui n'est autre
qu'un véritable problème de société. "
Tout à fait d'accord avec lui, c'est pour cela qu'il faut faire des recherches et des essais de différentes natures avec les
énergies renouvelables pour un meilleur rendement!
Amitiés environnementales!
guillaume
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