Fini la croisière estivale, il faut hiverner, le bateau s'endort.

Fini la croisière estivale, il faut hiverner, le bateau s'endort.

Posté par : François
06 November 2013 à 13h
Last updated 27 November 2014 à 09h
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Le ciel bleu, omniprésent ces mois d’été, a laissé subitement place aux nuages noirs, menaçants, chargés de pluie, de tonnerre et d’éclairs. La  période estivale où l’on oublie presque les caprices de la météo, est maintenant derrière nous, consommée, bientôt oubliée


Le ciel bleu, omniprésent ces mois d’été, a laissé subitement place aux nuages noirs, menaçants, chargés de pluie, de tonnerre et d’éclairs. La  période estivale où l’on oublie presque les caprices de la météo, est maintenant derrière nous, consommée, bientôt oubliée. L’été laisse place aux bourrasques de l’automne, la météo dicte la conduite à tenir, il est temps de se mettre à l’abri, il faut songer à hiverner le bateau. Sa place est réservée depuis quelques temps dans le port de Taverna situé sur la côte est de la Corse, à 35 kms au sud la Bastia. Nous sommes impatients d’arriver dans ce port que nous ne connaissons pas, confiants mais un peu inquiets lorsque nous découvrons que ce port n’est pas vraiment connu des corses eux-mêmes !

            Notre dernière navigation se fera entre Ajaccio et Taverna en passant par les bouches de Bonifacio avec une petite et courte escale en Sardaigne dans l’archipel de la Magdalena, en compagnie de nos amis Danielle et Joël venus de Bretagne pour nous accompagner.

Nous visiterons les criques sauvages et désertes qui s’offrent à nous, conscients du privilège qui nous est donné de pouvoir naviguer en arrière saison, sans contrainte de durée, libres de profiter des instants magiques, des paysages, des couchers de soleil, de la douceur de vivre…

            J’ai tardé à écrire cette note sur notre séjour en Corse. En effet, j’avais une idée préconçue sur cette île ou plutôt sur ses habitants et j’ai souhaité attendre un peu, pour voir, prendre du recul, faire abstraction des préjugés.

            Comme toutes les idées préconçues, souvent imbéciles, véhiculées par les ‘’on dit’’, je n’avais jamais voulu venir en Corse sous prétexte que : quelque soit la beauté de cette île dont elle porte le nom à juste titre, le climat de violence et d’insécurité perpétué par les attentats, ne méritait pas d’y venir. Les actions clandestines, le visage cagoulé par des hommes qui dictent leur loi par la force m’ont toujours répugné.

            A peine arrivés en Corse, 2 passants, innocents, sont blessés par balles lors d’une fusillade à Ajaccio, quelques jours plus tard, un patron d’entreprise est abattu en pleine rue. Nous étions sur place, il est alors difficile de penser que nous avons pu croiser en ville le tueur. Difficile aussi de penser que nous croisons et côtoyons des personnes qui certainement savent le pourquoi de ces actions. D’autant plus que dès notre arrivée, nous avons le sentiment que nous ne sommes pas toujours les bienvenus. Exemple : lorsque nous entrons dans le terminal des ferries à Propriano pour louer une voiture, la personne qui nous reçoit derrière le comptoir est évasive sur les réponses à nos questions, finalement nous partons en claquant la porte. Autre exemple : nous sommes amarrés au quai des pécheurs dans le port d’Ajaccio, nous remarquons que les personnes que nous croisons évitent de nous regarder pour ne pas répondre à notre bonjour, c’est du moins l’impression que nous avons. Il est vrai que nous ne sommes pas des pécheurs mais des plaisanciers, des touristes, des étrangers. J’interprète cela non pas comme culturel mais plutôt comme étant d’origine génétique.

  

            Il faut dire maintenant que notre vision de la Corse dans son ensemble a changé. Nous avons rencontré et engagé la conversation avec de nombreuses personnes et chaque fois la discussion a été longue et chaleureuse. Bien souvent on nous a aidés afin de nous montrer et de nous guider vers nos requêtes. Nous gardons le souvenir de bons moments passés en compagnie de personnes prêtes à faire connaissance. Il faut dire que lorsque nous indiquons que nous venons de Bretagne, il y a instinctivement un lien qui s’établit, un courant de sympathie, une reconnaissance. Après plusieurs semaines, nous avons de la sympathie pour les Corses.

            Cependant, une incompréhension demeure, nous sommes allés à Corté au cœur du pays, au cœur du climat pour l’indépendance. Là, sur les murs de la fac, nous avons pu lire de nombreux slogans. Dont un en particulier : ‘’ Décolonizationne’’.

Comment peut-on utiliser le mot de décolonisation pour demander l’indépendance lorsque l’on est étudiant, sensé avoir un peu d’instruction en matière d’histoire ? Les deux départements de la Corse sont administrés comme faisant partie intégrante de notre république, ici il n’y a pas de colons et de colonisés. Simplement une administration qui n’est pas admise par tout le monde. Il faut se souvenir de la vie des peuples, colonisés sous d’autre latitude, exploités par quelques colons pour les dépouiller de leur richesse. Lorsque l’on veut donner de la force à un slogan, il faut connaître la signification des mots que l’on utilise au risque de ne pas être compris ou pire d’être ridicule.

            Allez, changement de sujet, j’ai mis sur ce blog quelques photos de Saïdia, d’Espagne, des Baléares et de Corse, pour vous donner un avant goût de notre périple. Je reviendrai d’ici quelques temps pour vous donner les liens afin de visualiser l’ensemble des photos sur Picassa.

Location

Bien heureux que, finalement, la beauté de l'île ait opéré son charme. Personnellement je l'apprécie beaucoup y ayant séjourné de nombreuses fois (mes parents y ont résidé 15 ans, sans problèmes). Je suppose que le port est celui de Campoloro. Les Corses ont du tempérament, un peu comme les Basques, les Bretons....... (Je suis à moitié Breton par ma mère). Ce qui ne justifie pas les fusillades! Ceci étant dit, je suis admiratif devant l'épopée navale que vous nous faites vivre au travers de vos descriptions régulières. Merci et Kenavo!!!

Bonjour les Amis, Non je ne suis pas mort ! Je vous prie de bien vouloir m'excuser de ne pas avoir donné signe de vie depuis votre départ, mais je suis difficilement votre périple à cause d'un ordinateur défaillant qui n'accédait qu'avec caprices à votre blog...Mais cela est maintenant arrangé car j'ai investi dans une machine beaucoup plus performante. Je n'ai d'ailleurs pas de nouvelles de la part des collègues du lycée, (faute de ma part) pour n'avoir pas répondu à leur invitation du repas de fin d'année scolaire et n'être pas passer les voir depuis pas mal de temps... Merci pour les envois de soleil au travers des commentaires sur votre voyage ainsi que pour les photos qui font rêver !.. Je suppose qu'après l'hivernage de votre bateau, vous allez remonter en Normandie et que peut-être aurons nous l'occasion de votre visite ? Ce sera toujours avec plaisir. Amitiés Rémi et Lydie

Ah ! La Corse. Terre de contraste a plus d'un titre hep... Nous pendant plus de 25 années nous y sommes venues tous les été. Elle a changée comme toutes les choses, changent. Les anciens étaient plus vifs encore ? le contacte était rude mais avec un peu de temps DU CALME la chaleur des contacts étaient toujours là. Aujourd'hui une nouvelle génération a les commandes. Les interêts ont changés. Aujourd'hui il faut de l'argent ou avant un verger et quelques animaux étaient suffisant. A cette époque les clotures qui arrivent maintenant n'existaient pas, tous pouvaient passer devant une maison sans crainte. Aujourd'hui les serrures les caméras POURQUOI ce changement ? Alors les terres arrivent quand même a se vendre pour le plus grand regret de ceux qui veulent garder leur ile si belle en l'état. As-tu dejà passé quelques temps sur l'ile et en revenant par exemple sur Nice ou Toulon par le ferrie. LE CHOC ! lES IMMEUBLES BARRENT LA COTE. PLUS UNE PLACE, PLUS UNE PLAGE NATURELLE. Non ils ne voulaient pas cela. (voulaient) Ils avaient raisons (avaient). Aujourd'hui le besoin d'argent pour vivre tout simplement a bien changé et bon nombre d'anciens doivent se retourner dans leurs tombent. C'est pas si simple. La vie tranquille pendant 10 mois et pendant deux mois presque impossible de circuler dans les villes. Le profit va pas aux petits pêcheurs du quai toni Rossi hep ! Même si par l'intermediaire d'un restaurant ils te vendront une l'angouste. Tu as fait comme nous un passage en Espagne. Heureusement il y a plus de liberté en Corse. Pourquoi y a t il de l'estime entre la Bretagne et la Corse. Un tout petit peu d'histoire. En 1972 j'étais dans le 1 regiment d'infanterie de Marine. Et, et nous allions garder les radars sur la pointe de la Bretagne. Les Bretons faisaient sautés ces symboles de la France. La Bretagne avait avant la Corse fait sauter des mairies des.....Bien. Bien avant les Corses. Pour les mêmes raisons, des routes en terres des hopitaux en porcheries des équipements manquants etc... Ils ont du faire des actions violantes pour être entendus. QUI AUJOURD'HUI A CE SOUVENIR ? seul quelques mouvements encore revendiquent une autonomie, mais bon... Quand nous sommes arrivé en Corse elle était dans un triste état, les touristes aiment cela c'est comment dire ? - RUSTIQUE. Alors comme la Bretagne ils ont demandés et sans réponse ensuite ils ont fait sauté. L'habitude était prise. Car c'est quand même byzarre a chaque fois il faut des pétarres pour faire avancer les choses. Aujourd'hui une nouvelle génération a les commandes. Les interêts ont changés. Aujourd'hui les motifs sont bien plus... Terre de contraste. Nous y allons apres notre hivernage a Cagliari ou pour le moment nous apprecions l'accueil si chaleureux des Sardes. Là aussi nous avions de mauvaises idées. Et bien venant de l'Espagne c'est le Paradis. 7 mois avec eux ne sera pas suffisant pour mieux connaitre cette région si attachante. Du coup je retourne deux fois par semaine pour apprendre la langue. La Corse. Alors nous ne manquerons pas de commenter nos impressions sur la Corse. Nous y serons donc vers mai/juin peut-être plus ??? Bien a vous et continuons a être curieux. Non, non cela n'est pas un vilain défaut. VOILIER SHUNDO GILBERT ET CHANTAL.

Salut les aventuriers, Nous pensons bien à vous régulièrement. Merci pour vos nouvelles qui nous collent les boules quand nous sommes au boulot... Sinon la Corse est très jolie mais les Corses par toujours très accueillants je confirme. Profitez bien on vous embrasse Dominique et Corinne.

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