Dix jours que nous sommes arrivés à Mar del Plata, dans la ville de Fangio. Il est né tout près à Balcarce et y a son musée, rempli de ses voitures et de ses trophées.

La voiture est partout ici, de tout genre, tout âge mais un seul dénominateur commun dans cette ville de 650 000 habitants : elle ne voit pas les piétons. Ici tu as beau emprunter un passage piéton, on ne te voit pas, pire en général on accélère si tu as le malheur de t'engager !

Côté conduite ils sont complètement taravana !

Mais il reste quand même le mulet et son attelage pour ramasser les encombrants. Comme un anachronisme venu du Brésil...

Sinon la ville est beaucoup snobée par les touristes étrangers. Nous la trouvons très agréable à vivre (en se garant des voitures, oups). Exceptés les horribles immeubles du front de mer, en flânant on observe des quartiers très reposants avec beaucoup de maisons en pierre, toit en tuile, style Suisse Romande.

Je suis un fan des rues Alberti et Urquiza qui font à toutes les deux au moins 5 km et me permettent d'aller au centre sans passer par le front de mer et c'est aussi sympa !

Sur le front de mer, immense, comme dans les parcs, les autochtones sont très sportifs et tous les soirs et le WE ça court, fait du vélo, du surf, de la marche, du tennis... Ah certes ce n'est pas Punta del Este, mais c'est vivant, sans chichi. Le soir beaucoup de monde prend son maté sur le remblai, dans l'herbe, sur la plage. Ce WE a duré 3 jours avec le lundi férié, la ville était bondée, météo clémente... L'été, il paraît que ce sont les argentins de l'intérieur qui viennent prendre un peu de fraîcheur et d'iode, ici il y a toujours du vent, pas forcément fort.

Vent qui parfois ramène les odeurs assez tenaces des lions de mer. Il y a une colonie sur le brise-lames Sud et une autre au petit port de pêche. Une bonne cinquantaine à chaque fois.

Le port est assez grand sans avoir d'activités fret ou passagers. Une grosse partie pour l'Armada, une pour la pêche hauturière (sous douanes), une pour la pêche côtière, 2 docks de carénage et le bassin des yachts.

La ville est italienne côté ports de pêche, nourriture fine (oui du bon pain, des pâtisseries, du fromage), espagnole pour le reste... Avec leurs belles viandes rouges et leurs vins on a du choix ! Par contre la vie est chère, plus qu'en France ! Les supermarchés sont mal achalandés, onéreux. Les banques sont bondées c'est n'importe quoi ! La crise est bien là. Et les élections qui arrivent... Allez c'est l'heure du maté. Amzer zo !

Comme dit notre ami argentin Felipe (un espiritu inquieto/ Voilier Soledad) :     Un abrazo !

Bruno