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Guadeloupe : sous le vent de Basse-Terre
Nous allons suivre la côte caraïbe de cette moitié de la Guadeloupe, la plus élevée comme son nom ne l'indique pas, et qui possède les plus beaux mouillages de la grande île.
Baignade, balades à terre, eaux claires, et surtout, en cette fin novembre, très peu de fréquentation : ça, c'est le vrai bonheur, toute misanthropie nautique mise à part !
27 novembre : après avoir quitté le dévent du Grand Cul-de-sac Marin à la sortie de la Rivière Salée, nous pouvons hisser les voiles en mettant le cap vers l'ouest.
Gérard à la barre, Pascale en veille attentive
Le vent est modéré, force 4 grand largue, nous avançons à 5-6 noeuds tranquilles. Sous les grains en milieu de matinée il monte à 20 noeuds et brièvement 25 : Shrubb reste imperturbable, on ne sent strictement rien à part une bonne accélération. Je surveille de près le comportement du bateau à cette allure très abattue, en suivant les recommandations du guide Catana sur les réglages de voiles.
Les îlets Tête à l'Anglais et Kahouanne, à l'extrémité nord ouest de Basse-Terre.
Deshaies
Nous arrivons à l'anse Deshaies à 10h du matin. La zone de mouillage est vaste et presque déserte.
Le village de Deshaies
Les voisins sont rares, mais prestigieux...
Un voilier de la flotte Star Clippers
Un vieux rêve d'Armelle : faire joujou avec la nouvelle annexe. Avec son moteur de 15 chevaux tout neuf, l'engin déjauge à plaisir et la vaste baie est un joli terrain de jeu.
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Et on râle contre le vroum-vroum des jet-skis dans les mouillages... !
L'anse est bien abritée : le bateau ne bouge pas de la nuit, à peine perturbée par un ou deux grains.
A Deshaies il ne faut sous aucun prétexte manquer le Jardin Botanique. Nous débarquons au coeur du village où une navette nous emmène sur le site qui surplombe la baie.
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Nous allons passer l'après-midi dans ce parc exceptionnel, ancienne propriété de Coluche, concentré de végétation tropicale, chutes d'eau, oiseaux, couleurs et perspectives.
C'est le crépuscule pour notre retour au bateau...
La Réserve Cousteau
Deux petites heures de navigation nous conduisent au sud vers l'anse Malendure, la réserve Cousteau où fut tournée une partie du Monde du Silence. Là encore, la zone de mouillage nous laisse tout le choix possible.
L'anse Malendure
Les îlets Pigeon et Goyave, paradis des plongeurs
L'équipage tente un débarquement mais l'accueil est exécrable : les furieux des clubs de plongée qui règnent sur la zone refoulent l'annexe sans ménagement. Comme il n'y a guère de possibilité d'accoster hors des pontons, nous laissons ces seigneurs à leur forteresse et allons explorer les fonds tout proches en PMT (palmes-masque-tuba).
Poissons, coraux, tortues, très joli spectacle que nous ne devons à personne.
On attire les poissons comme on peut !
La Soufrière et Basse-Terre
29 novembre : après une nouvelle intervention sur le système de barre (réalignement des safrans, réglage du pilote), nous reprenons la route le long de la côte caraïbe. Le vent est timide et il faut parfois l'appui du moteur.
L'anse à la Barque
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Pêcheurs locaux. Le butin reste maigre sur Shrubb...
La Soufrière et la ville de Basse-Terre
La marina de Rivière-Sens, seul port de plaisance de la côte
Ce parcours nonchalant nous amène à la pointe sud de l'île. Nous nous préparons à entrer dans le canal des Saintes, qui sera nettement plus agité.
A suivre ici
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