Cette année le mistral a fait parler de lui et le mauvais temps aussi.

Cette année le mistral a fait parler de lui et le mauvais temps aussi.

Posté par : François
01 August 2014 à 16h
Last updated 27 November 2014 à 09h
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     Cette année le mistral a fait parler de lui et le mauvais temps aussi. Le dicton dit que le mistral s’installe pour trois, six ou neuf jours. Cette affirmation fait sourire, mais en fait c’est bien vrai. Et après un calme relatif de quelques jours, cela peut reprendre pour un même cycle.

       Ce qui nous surprend, c’est que ce vent peut s’arrêter aussi spontanément qu’il est apparu et qu’il peut être suivi d’un vent d’Est, opposé, aussi fort et aussi soudain. Dans ces conditions, nous n’avons pas pu débarquer sereinement en laissant le bateau au mouillage, nous avons vu autour de nous plusieurs bateaux déraper sur leur ancre dont un qui est resté sur les roches de la presqu’ile de Giens.  

      Nous aussi nous avons dérapé bien que nous cherchons à mouiller l’ancre sur des fonds de sable pour garantir une bonne accroche et pour éviter d’abimer les plantes aquatiques, en particulier la posidonie, habitat et vivier de nombreux poissons, cela n’est pas toujours possible de voir les fonds car même si l’eau est limpide, lorsque le clapot agite la surface de l’eau, il devient difficile de localiser les surfaces bleues claires garantissant la présence de sable.

      Ces conditions météo ont bien souvent cloué les bateaux aux pontons. Malheureusement, il est toujours tentant de vouloir prendre la mer sans se soucier de l’état de celle-ci. Un couple de jeunes gens en a fait la terrible expérience. Le week - end du 14 juillet ils avaient un bien beau programme en tête : faire le tour de l’ile de Porquerolles en jet ski. Une vague plus sournoise que les autres a éjecté les deux passagers de l’engin, plus meurtrière aussi car la jeune femme a disparu dans le tumulte des flots empêchant son compagnon de lui porter secours.

    Si près de la côte, perdre la vie en se faisant plaisir est cruel. Le jet ski est puissant mais la vague est féroce et la mer implacable. Marin ou simple estivant, il faut toujours s’en souvenir.

   Sans transition, quelques réflexions personnelles.

   Nous avons bien aimé :

    - Le petit port de la Capte, entre Hyères et la presqu’île de Giens pour sa taille ‘’humaine’’ avec ses canaux, ses petits ponts de bois et ses commerçants.

   - Le port de Porquerolles pour y laisser l’annexe sur la grève au fond du port en plantant l’ancre sur le gazon sous les palmiers. Le village pittoresque (habitants et habitats confondus) est tout proche.

  - L’anse du parfait au Sud de Porquerolles et l’anse de la Galère à l’Est lorsque la place disponible permet d’y aller.

  - L’anse de Léoube près du fort de Brégançon pour son cadre sauvage et son calme lorsqu’en fin d’après midi la plupart des bateaux sont repartis.

  - La baie de Briande et la baie de Bonporteau de chaque coté du cap Taillat pour le décors sauvage, minéral. Les deux plages sont accessibles soit par bateaux ou par sentier après une longue marche, malgré cela, on y est rarement seul.

  - La baie des Canebiers juste avant le golfe de St Tropez, non pour y apercevoir la Madrague (maison de Brigitte Bardot) mais pour sa simplicité, sa modeste plage, ses roseaux, sa verdure… Si proche de St Tropez, cela est surprenant de voir de l’authenticité dans ce milieu naturel.

 

      Si comme nous, vous aimez la nature, l’environnement et tout ce qui doit être protégé, nous recommandons la visite d’un parc animalier (?), une réserve plutôt, ouvert 7 jours sur 7 dont l’accès est gratuit.

      Situé dans le vieux port de St Tropez, on y a regroupé une espèce que l’on pensait en voie de disparition il y a quelques dizaines d’années. Un programme de sauvegarde et de protection mis en place par les gouvernements successifs a porté ses fruits. Qu’on se rassure l’espèce est sauvée. En pleine croissance, son nombre d’individus augmente et devient même une menace pour l’environnement car c’est devenu une espèce invasive.

     Ces individus protégés sont parqués sur de luxueux bateaux, on peut y voir de beaux spécimens mâles et femelles. La femelle se reconnait facilement allongée la plupart du temps pour un bain de soleil comme les éléphants de mer en antarctique, la grâce en plus peut-être. Le mâle lui, plus enveloppé, passe son temps dans un fauteuil à l’ombre, un verre dans une main et un gros cigare dans l’autre.

     Ces individus, sorte de primate humanoïde, ressemblent à des humains, mais en sont-ils ? Leur comportement est étrange. Ils ne font rien, ne sont capables d’aucune action, n’entreprenant rien d’eux même. Ils ont toujours besoin de quelqu’un autour d’eux pour les soigner, leur donner à boire, à manger, refaire leur litière, les conduire chaque jour en promenade du vieux port à la plage de Pampelonne avec des moyens disproportionnés pour le nombre d’individus à emmener et la distance à parcourir. Ils ne semblent pas méchants car ils ne sont pas attachés. Leur regard est peu expressif, ce qui les entoure ne semble pas les intéresser, indifférents à tout, toute communication avec eux est impossible. On peut bien évidemment les prendre en photo mais il serait cependant mal venu de vouloir les caresser ou leur donner à manger...

     Leur nombre est croissant d’année en année, d’autres réserves semblables à celle-ci peuvent se visiter sur la côte d’azur : Antibes, Cannes, Monaco… et un peu partout dans le monde où il ne fait pas forcement bon vivre mais où le soleil et la couleur de l’eau les attirent.

En espérant qu'il fera aussi beau en Sardaigne qu'en Bretagne au mois de juillet !! Kenavo.

Bjr , le groupe animalier de St Tropez donne beaucoup de travail ....Le jour ou tu sera dans un pays pauvre avec ton yacht , les gens penseront ça de toi ....

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