Nous ‘’explorons’’ le golfe de Gien entre Hyères, Porquerolles, le fort de Brégançon etc.

Nous ‘’explorons’’ le golfe de Gien entre Hyères, Porquerolles, le fort de Brégançon etc.

Posté par : François
02 July 2014 à 17h
Last updated 06 January 2015 à 20h
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     Nous ‘’explorons’’ le golfe de Gien entre Hyères, Porquerolles, le fort de Brégançon etc. Nous avons de quoi faire, devant les étraves, il n’y a que l’embarras du choix pour une destination. Notre seule préoccupation est de garantir le calme pendant la nuit en choisissant une côte à l’abri des vagues plus que du vent. Rassurez-vous, il fait beau, c’est l’été, nous sommes en tenue estivale, la veste de quart est aux oubliettes mais la météo est capricieuse. Pendant que notre ami Jean Luc navigue avec ses copains entre les Scilly et l’Irlande sous un puissant anticyclone qui leur garantit une MTO stable et clémente, (on est content pour eux), nous voyons défiler des dépressions qui se creusent, se déplacent et se remplacent les unes après les autres. La stabilité météorologique n’est pas à l’ordre du jour pour nous, nous cabotons de criques en criques. Cette navigation sans but précis, ‘’light’’, nous donne le loisir de la lecture.

Nous ‘’explorons’’ le golfe de Gien entre Hyères, Porquerolles, le fort de Brégançon etc. Nous avons de quoi faire, devant les étraves, il n’y a que l’embarras du choix pour une destination. Notre seule préoccupation est de garantir le calme pendant la nuit en choisissant une côte à l’abri des vagues plus que du vent. Rassurez-vous, il fait beau, c’est l’été, nous sommes en tenue estivale, la veste de quart est aux oubliettes mais la météo est capricieuse. Pendant que notre ami Jean Luc navigue avec ses copains entre les Scilly et l’Irlande sous un puissant anticyclone qui leur garantit une MTO stable et clémente, (on est content pour eux), nous voyons défiler des dépressions qui se creusent, se déplacent et se remplacent les unes après les autres. La stabilité météorologique n’est pas à l’ordre du jour pour nous, nous cabotons de criques en criques. Cette navigation sans but précis, ‘’light’’, nous donne le loisir de la lecture.

Si je peux me permettre, de vous donner non pas un conseil mais une orientation ou peut-être une incitation à découvrir des récits de navigation, voici ce qui m’a beaucoup plu ces derniers temps.

Quatre livres qui ont un point commun : la navigation, bien entendu, mais qui nous plongent tous les quatre dans le passé, ce qui renforce l’intérêt de leur lecture.

Le premier, c’est le récit posthume du voyage autour du monde de Jean François Galaup Comte de la Pérouse à bord de l’Astrolabe et de la Boudeuse. Il s’agit du journal de bord de la première partie du voyage de 1785 expédié depuis le Kamchatka par voie terrestre qui est parvenu en France. La fin du voyage s’étant, comme chacun sait, terminée tragiquement par un naufrage dans l’archipel des îles Salomon.

Bien plus que le récit du voyage, la préparation de l’expédition est riche d’enseignements sur la valeur scientifique, sur la foi dans le progrès humain. Ordonné par Louis XVI, la volonté de découvrir le monde est pénétrée par les idées du siècle des lumières. La lecture des mémoires rendus par les scientifiques de l’époque lors de la préparation du voyage est très instructive sur l’état des connaissances du XVIIIème et la volonté de découvrir le monde dans tous les domaines possibles, scientifiques, humains …  Maintenant, on a l’impression de tout savoir alors qu’à cette époque ils avaient le sentiment de tout à apprendre.

Le deuxième, semblable au premier, est le récit autour du monde d’Antoine de Bougainville sur la frégate la Boudeuse entre 1766 et 1769. Ce voyage, moins ambitieux que le précédent sur le plan scientifique avait un but militaire et politique. Dans un premier temps, Bougainville est parti aux Malouines rendre ces îles aux anglais puis il a continué son voyage vers la côte ouest de l’Amérique dans un but de conquêtes. Ce récit  est lui aussi très riche surtout sur la navigation de l’époque dans des régions totalement inconnues et sur les rencontres de peuples indigènes dénommés sauvages. Cela, après lecture, nous rend modeste.  Avec nos équipements de navigation où le moindre caillou est répertorié avec précision, découvrir comment on naviguait lorsque les cartes n’existaient pas encore  force le respect.  Découvrir des peuples nouveaux, aller à la recherche des hommes à queue dont on suspectait l’existence, ce programme est bien captivant que le premier pas sur la lune dont on savait tout avant d’y aller.

Le troisième, est le récit du voyage d’une famille anglaise autour du monde au début du siècle dernier, à bord de la goélette ‘’Sunbeam’’, navire trois mats de 47m équipé d’une machine à vapeur de 70 chevaux avec  80 tonnes de charbon dans les soutes…  Là, c’est la navigation à la belle époque. Les relations entre l’équipage et les propriétaires,  m’ont intéressé en me rappelant que de nos jours, des équipages sont aussi au service de personnes fortunées sur des bateaux encore plus luxueux comme nous pouvons en croiser ici.

Le quatrième et dernier livre est très différent des précédents.  Il s’agit des récits de voyage et de navigation de Guy de Maupassant. Dans ses œuvres complètes, on trouve  un grand nombre de récits de voile, en Méditerranée mais aussi sur la Seine en aval de Paris au temps des impressionnistes. Ses voyages entrepris en Corse, en Sicile ou en Algérie, sont transcrits comme un fabuleux guide touristique. La qualité évidente du narrateur est une incitation à leur lecture. Maupassant, plus connu pour ses nouvelles était passionné de voile.

Je viens de vous parler d’explorateurs,  rien de commun avec nous bien entendu !

Nous pensons souvent à vous ,à la chance que vous avez de pouvoir avoir accès à tous ces endroits qui font rêver et souvent accessibles que par la mer.L Ile de PORQUEROLLES nous fait retourner au moins 20 ans en arrière. En partant de La Londe-les_Maures ,nous avions décidé de visiter cette île avec notre coque en bois de 4,5 ml muni d'un moteur Johnson de 25 CV .Avec un brouillard à couper au couteau ,et sans aucune connaissance de la mer et de ses pièges,nous avons eu beaucoup de chance d'arriver sur l'Ile.Le retour fut très "mouillé"à cause du mauvais temps et l'absence de pare-brises.Insouciance de la jeunesse ,mais nous ne regrettons rien. Amitiés

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