Nous voici arrivés en Algarve.

Nous voici arrivés en Algarve.

Posté par : François
19 October 2012 à 20h
Last updated 27 November 2014 à 09h
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Nous voici enfin arrivés en Algarve. Depuis notre dernière lettre, nous nous sommes arrêtés quelques jours à Cascais pour un peu de repos et aussi pour visiter Lisbonne.

 

C’était toujours l’été, nous y avons passé un dimanche agréable, en compagnie de bateaux voyageurs venus pour la plupart du nord de l’Europe ayant pour destination les Antilles et plus rarement la Méditerranée.

 

Depuis Cascais, nous avons fait ‘’étape’’ à quelques milles de Sésimbra, au pied d’une falaise dans un univers minéral où nous étions seuls au monde avec pour décor une muraille et des éboulis de roches qui n’invitaient à s’aventurer sur la plage… Ensuite nous nous sommes arrêtés dans le petit port de pêche de Sines, maintenant enclavé dans un grand port pétrolier qui a fait perdre tout le charme à cette petite ville où Vasco de Gama est né, dommage.

 

Après Sines il n’y a pas d’abri possible avant le cap St Vincent, ce qui oblige à faire une longue route de 60 milles. Nous pensions profiter d’un vent portant annoncé à la MTO (il y a 3 jours) mais depuis la situation à évolué et nous avons eu droit à un vent de force 5/6 de sud c'est-à-dire de face. Au lieu d’user les voiles, nous avons usé du gasoil… et nos estomacs qui ne se font toujooours pas à une mer formée. Après 10 heures de ronron machine, nous avons trouvé un premier refuge juste derrière le cap St Vincent, puis un deuxième refuge à 3 M plus à l’est dans l’anse Sagres, un peu moins soumise à la houle qui contourne le premier cap. La nuit fut agitée, par le clapot et aussi par l’alarme de mouillage du GPS qui nous a tirés du lit pour revoir notre mouillage par 2 fois !

 

Au réveil nous nous sommes aperçu que nous avions approché d’un peu trop prés la cote en remouillant car la bouée de notre orin se balançait dans les rouleaux qui déferlaient sur la plage devant nous. Nous avons sagement attendu que l’eau remonte un peu pour aller relever l’ancre et partir sur la pointe des pieds en marche arrière sans se faire remarqué, n’étant pas fière de notre imprudence.

 

Aujourd’hui nous sommes à Alvor, ancien petit port de pêche, où nous mouillons dans une lagune encore restée sauvage à 20 M à l’est que nous avons parcourus hier, sous la pluie que nous pensions n’exister qu’en Bretagne.

 

Aujourd’hui le soleil est revenu (ce qui marque sans doute la différence avec la Bretagne).Nous échouons sur du sable dur, avec un décor de carte postale autour de nous. Nous sommes seuls, il n’y a pas beaucoup d’eau ce qui explique peut-être notre solitude. La cote est bordée de falaises de roches friables, découpées comme par enchantement pour former des formes étranges comme seule la nature sait faire, compliquant à souhait les cavités, les grottes, les pics et les excavations aux fonds des quelles une plage minuscule n’est accessible que par la mer…. Cela tombe bien, on ira demain en annexe.

 

Promis, on prépare une série de photos que l’on ne manquera pas de publier sur le net avec un supplément gratuit pour nos plus fidèles lecteurs.

 

Je pars moi aussi en ballade mais par les airs, je suis avec beaucoup d'intérêt vos escales. Je vais sans doute rater quelques épisodes que je lirai en replay. Bonne continuation

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