Le Cap Finistère et aprés....

Le Cap Finistère et aprés....

Posté par : François
09 October 2012 à 10h
Last updated 27 November 2014 à 09h
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Voici quelques nouvelles depuis la Corogne jusqu'à Lisbonne.... (les photos vont suivre si internet veut bien...)


 

Depuis ‘’la Corogne’’, nous avons parcouru plus de 300 miles nautiques sans avoir pu écrire dans notre blog faute de connexion internet. La clef 3G+ Every where d’Orange n’a que le nom pour faire croire que l’on sera connecté partout…. Et pourtant les spécialistes du service après vente sont depuis 15 jours mobilisés à plusieurs pour régler notre problème dans les meilleurs délais!  

Ce blog n’étant pas fait pour dénoncer, ni le manque de compétences, ni la manière frauduleuse de vendre du temps de communication sans assurer le service,  je passe donc aux choses sérieuses qui nous intéressent : vous donner quelques nouvelles de notre périple.

De la Corogne au cap Finistère, la cote espagnole est entrecoupée de ria dans lesquelles il est possible de trouver un mouillage comme à ‘’Camarinas’’ où il est possible de rester plusieurs jours afin de découvrir la baie. Dans ce décor maritime proche de la montagne, nous avons eu,  à plusieurs reprises,  la sensation de naviguer sur un lac de montagne. Cette réalité a été d’autant plus forte lorsque nous avons  vu un soir, apparaitre quelques nuages,  s’accrocher aux sommets du relief, au réveil le lendemain matin, ces nuages étaient  accrochés cette fois aux sommets des maisons ! Nous avons donc quitté,  ‘’Muros’’ (notre mouillage) dans la brume,  laissant faire le GPS !

Entre Camarinas et Muros, nous avons passé le cap Finistère qui marque notre progression,  maintenant nous mettons de l’Est dans notre route vers le sud !

Notre dernière étape en  Espagne a été  devant ‘’Vigo’’  sur les ‘’Iles Ciés’’.  Cet archipel de 3 iles est une réserve naturelle très bien entretenue et aménagée qu’il faut visiter lorsqu’on navigue dans ces parages, surtout en arrière saison comme nous le faisons actuellement, nous étions 3 bateaux au mouillage le soir et en débarquant sur l’iles nous avions la sensation d’être seul. Le mouillage devant une grande plage à l’abri du large est agréable bien qu’un peu rouleur. 

Une longue étape  nous a ensuite conduit dans un tout autre décor, celui d’un grand port industriel, ‘’Leixos’ ’à coté de ‘’Porto’’. Nous avons mouillé dans l’avant port bien protégé de la houle, au milieu d’un manège incessant de pousseurs et de cargos pendant toute la nuit.

La cote portugaise diffère de la cote espagnole, elle est plus basse, rectiligne et sans beaucoup d’abri.  Nous avons remonté une lagune, celle de ‘’Aveiro’’ pour nous abriter le soir du 5 octobre. Cette date est un jour férié  pour les portugais qui fêtent ce jour là la république.  En remontant    la rivière nous avons été surpris de voir tant de monde sur l’eau et sur les berges à pécher. Ce jour férié explique cela mais cette occupation n’est pas seulement un divertissement mais certainement une nécessité. En débarquant  nous nous rendons compte du manque de moyen,  il n’est pas rare de voir des pécheurs aller relever leurs filets à l’aviron, l’état du matériel est révélateur de la misère. En sachant regarder, on se rend compte de la simplicité omniprésente,  ici on ne gaspille pas, on s’accommode,   ou plutôt on raccommode. Cette façon de s’adapter au manque de moyen rend à nos yeux les portugais sympathiques, ils le sont aussi au quotidien pour nous rendre service chaque fois que nous avons besoin d’un renseignement. Nous avons un peu de mal à nous sentir à l’aise avec notre ‘’signe extérieur  de richesse'' qu’est notre bateau au milieu de bateaux utilitaires bien moins équipés que le notre.

Nous avons quitté cette ria pour une étape au moteur vers ‘’Figueira da Foz’’ pour cause de vent de sud. Nous passons la nuit dans l’avant port, devant une petite plage entre les digues qui nous protègent peu de la houle  ne voulant pas aller dans la marina qui semble peu appropriée pour notre cata.

Le  7 octobre, nous naviguons dans la brume, ce  qui est fréquent par vent faible de sud, ce qui est le cas aujourd’hui. Le moteur est sollicité.

La brume se transforme en brouillard à notre arrivée à ‘’Sao Martinho do porto’’dont l’entrée se fait entre 2 pointes rocheuses distantes de 200 m que nous ne verrons qu’au moment d’être au milieu.  La confiance dans le GPS et dans le lecteur de cartes doit être sans faille, c’était le cas pour moi, ce n’était pas du tout le cas de Nicole ! Ces sueurs froides furent vite dissipées dés notre entrée dans cette magnifique baie quasis circulaire, encerclée d’une plage de sable très fin. Cet endroit est devenu un lieu de villégiature proche de Lisbonne, les voitures garées sur le front de mer ce dimanche témoignent que la misère n’est pas partout.

Nous pensons prendre quelques jours de repos à Lisbonne que nous  atteindrons d’ici 2 à 3 jours .

Bonjour Je ne connaissais pas‘’Sao Martinho do porto’’ Pouvez vous me dire pour quel tirant d'eau cette lagune est accessible ?? Merci Michel

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