Aeroskøbing-le retour
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Vous ètes nombreux à demander des nouvelles fraiches. En voici , avec du sang.
Hier donc, le bateau est parti sans nous, mais avec le chat. Rodéo pour le ramener au bercail, changement de mouillage, 35 m de chaine, gros test, vent force 4 rafales à 5 ,pas de mer. On se couche après un frugal repas, épuisés par le devoir accompli. Nuit de 1/2 sommeil (je ne dors que d'un oeil). Ce matin 06.00 je "sens" que çà ne va plus: je me lève d'un bond: vent NW6, on dérape à nouveau. La Skippette est déjà debout. Allumer le moteur, la dérive, le propulseur, le traceur, remonter en vitesse la chaine: c'est encore un gros herbier. Là on n'a dérivé que d'une centaine de mètres. Je pars mouiller à l'abri de la petite ile en face du port: 3 m de fond, 40 m de mouillage, gros coup de marche arrière, etc...
On part se recoucher quelques minutes et on se réveille à nouveau à 10.15. Tout a tenu; mais le vent forcit et la mer se lève malgré l'abi partiel de l'ile. On n'a plus qu'à rentrer dans le port. Mais il est plein, et les plaisanciers partent au compte-goutte. Nous sommes le 14 juillet, seul français en piste, seul bateau alu, et surtout seul dériveur. Un premier tour pour rien, juste pour se présenter, puis nous jetons notre dévolu sur un fifty sympa qui est seul au quai à cet endroit, mais la place est un peu courte pour nous. Les autres plaisanciers sortent tous pour nous aider, et surtout pour protéger leur canots de notre char d'assaut. Je calcule au petit poil ma trajectoire, vent de travers. Mephisto était en attente, à la fois m'envoie une rafale à 22 noeuds et me glisse une aussière traversière (bien lovée pour ètre lancée au dernier moment) dans l'hélice. Plus de moteur, je vais m'écraser?? non, car au dermier moment le coupe-orin a fonctionné, et les défenses bien placées amortissent le camion fou. Des mains secourables nous poussent, nous tirent, nous mettent en biais (!!) dans l'emplacement.
Réglage des amarres dont une sur un pieu devant nous. le vent ne faiblit pas. En fait trois autres bateaux viendront nous passer dessus, deux 45 " et un 40". Notre petit voisin commence à rétrécir,écrasé sur le quai.
Pour ne pas voir çà , nous partons pour un fish and chips norvégien sur le port, puis pour une très belle visite du bourg avec ses vieilles maisons du 17 ème siècle.
Au retour, le port est encore plus plein. Je médite devant un petit bateau de 8 m qui se gare dans un mouchoir et s'arrète du pied. Où est le temps où nous faisions des marches arrières avec le Muscadet? Et le temps où nous avions une quille, avec l'effet du pas de l'hélice qui nous faisait virer sur place? L'OVNI est un bateau de Mer, de Voyage, mais pas de petit port comme tous ceux qu'on voit ici.
Je suis épuisé par mon bras, mais Valérie a encore la ressource de faire une soirée crèpes. Nous allons nous coucher tôt car un de nos voisins qui fait plus de 15 m va partir demain à 9 heures, et il est au quai... Il faut donc déplacer toute notre rangée pour qu'il sorte de son trou. Heureusement la météo est un peu plus engageante, car ce soir j'ai encore du force 5...
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