Nous voici enfin dans un mouillage digne de ce nom, calme, abrité et près de toutes les commodités, à proximité de la marina Pasito Blanco.

Le bus nous  conduit à Maspalomas, dans une ville touristique très fréquentée à cette époque de l’année par une population bigarrée et étonnante. Nos pas nous mènent dans un centre commercial à ciel ouvert où se côtoient des magasins d’électronique, de sport et des souks. En longeant la plage bordée de restaurants et de bars divers, nous arrivons à la Playa del Ingles réputée pour ses dunes de sable saharien, entre autres.

Louant une voiture pour 3 jours, nous avons pu changer d’horizon et découvrir la capitale Las Palmas et toutes ses tentations, le puerto de Mogan, l’une des marinas les plus courues et les plus connues des Canaries pour l’élégance de son architecture, traverser la mer de nuages à Tejeda pour une randonnée  à l’assaut du Roque Nublo et enfin découvrir avec des yeux d’enfants les habitations troglodytes si fleuries et si bien entretenues par des habitants d’un autre siècle. L’île aux mille visages ne nous a pas déçus et nous sommes partis avec un pincement au cœur, car c’est là que nous avons dit au revoir à Okamaugo ; nos routes se sont croisées et se séparent, et nous nous quittons en nous promettant de nous revoir, là-bas, de l’autre côté.