LANZAROTE
Après une petite journée de navigation, nous avons jeté l’ancre au sud de l’île aux 300 volcans, Lanzarote. En raison d’un climat sec et aride, de pluies quasi inexistantes, l’île n’est pas en mesure de fournir ses 85 000 habitants en eau, d’où le développement d’usines de désalinisation. Et pourtant, les hôtels, les résidences locatives, les piscines fleurissent, tout doit être parfait pour le touriste en quête de dépaysement et de confort. Qu’importe ! Nous avons trouvé notre petit paradis à 20 minutes en annexe (par mer peu houleuse) ; c’est un mouillage en face de plages de sable fin, vierge de toute habitation ; une eau transparente à 25 °c, où vivent des poissons multicolores qui se laissent approcher, mais pas trop.
Nous avons pu apprécier les richesses naturelles de l’île. Tout d’abord El Golfo. Nous nous promenons le long d’une falaise volcanique bordée d’une lagune couleur émeraude séparée de la mer par une plage de sable gris. On se retrouve à quelques siècles de là, à quelques milliers de kilomètres de là et on devient chercheur d’or ou plutôt d’olivines, pierres semi-précieuses utilisées par les locaux pour créer de somptueux bijoux.
Plus au nord se situe le Parque Nacional de Timanfaya, et sa Montana del Fuego. A dos de chameaux, pour le fun, ou à bord de bus pour faire tout le tour du site, le visiteur est guidé dans un musée minéral complètement préservé de la folie humaine, et ce ne sont que cônes volcaniques, cratères, mers de lave qui apparaissent et semblent nous engloutir.
Nous avons été subjugués par le tunnel de lave Cueva de los Verdes qui sur 1 km nous fait découvrir des galeries, couloirs, escaliers naturels, labyrinthes, lacs souterrains, même une salle de concert d’où s’échappent quelques notes de chant grégorien.
Nous avons pu in extremis terminer notre ballade à travers le temps en pénétrant dans Los Jameos del Agua, une grotte qui renferme un lac intérieur dans lequel se trouvent des crabes aveugles et albinos, seule espèce au monde présente ici.
L’île est plaisante, mais nous avons encore d’autres îles à découvrir, nous décidons donc de lever l’ancre et à la faveur des alizées, de nous rendre à Fuertaventura, réputée pour ses plages de sable fin.
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Anonyme (not verified)
29 October 2013 - 12:00am
ouh, que des beaux cailloux!
Anonyme (not verified)
31 October 2013 - 12:00am
Enfin de vos nouvelles depuis
Anonyme (not verified)
2 November 2013 - 12:00am
Merci de ces commentaires qui