Didier & Agnès vous ne pourrez pas venir nous voir au port avec votre carriole tirée par Iroy...

Marie qui prie pour que Jésus ne face pas de saut à l'élastique. Ben oui, il n'y a pas d'élastique... Amis croyants vous savez bien que je suis iconoclaste mais pourtant j'adore le sacré. C'est comme ça !

Un hydrahélico de l'Institut technique naval... Un peu lourd peut-être ! Comme les sous-marins hors d'âge qu'on voit passer.

Quelques pistes pour les copains (et les autres) qui feraient escale à Mar del Plata pour descendre vers Ushuaïa, je pense aux amis italiens de Stranizza et hollandais de Anna-Caroline pour compléter et mettre à jour l'excellent guide pdf de Caramel www.amelcaramel.net sur Mar del Plata (infos de Shana compilées par le talentueux Patrick).

On est arrivé le samedi 4 octobre et on devait repartir le mardi 14 octobre. La météo a changé (normal) et on devrait partir le lundi 20 (Inch Allah...).

Du coup on a sorti Souimanga à terre. Pour d'abord changer une bague entre l'axe de la dérive et la dérive et en profiter pour un nettoyage bien mérité après les eaux saumâtres depuis Mindelo (Bahia de Todos Santos, Rio, Paraty, Porto Belo, Punta del Este...) et changer l'anode d'hélice (celle qui s'use).

La semaine précédente on avait commencé à préparer le bateau : achat d'une glène de 220m de polypropylène de  16 flottant(pour faire une aussière de 140m et deux de 40m), plusieurs ships, prix intéressants car fabrication locale, bonnes perfs techniques ; vidange moteur et changement filtres huile et G.O ; dépose de la pompe à eau (fuite eau derrière) pour qu'un mécano compétent (Antonio sur Irala 2983) nous change les bagues d'étanchéité (ressorts rouillés en 4 ans pour une pompe qui vaut plus de 1000€ à Buenos Aires et qui n'est pas en stock alors que montée sur tous les moteurs VOLVO...). Montage d'un touret sur le tableau arrière pour l'autre aussière. Tournage de la nouvelle bague en Ertacetal C (ou Delrin) à l'excellent Taller/Chantier Naval Garrido (Irala/Av de Hoz) après achat du matériau chez Fescape (Talcahuano 700). Pour le plan, à récupérer à l'Office du tourisme, à côté du Casino (6km à pied ou bus 4 pesos ; bus affichage vert côtier ; pour les bus affichage rouge acheter avant une carte à 4 pesos et la créditer de billets à 4 pesos au kiosko).

Remarques : le YCA (où nous étions, très bien accueillis par Luis notamment) comme le CNMdP, les 2 yachts-clubs proposent une semaine de gratuité mais contrairement à ce que disait l'équipage de Shana, il est plus que malvenu de jouer sur les 2 tableaux. Les 2 clubs ont de quoi sortir les bateaux jusqu'à 10 tonnes, le YCA avait son matériel en révision donc nous sommes sortis sur le terre-plein du CNMdP et quand j'ai demandé à Luis si c'était poli de changer de yacht-club à l'occasion de la mise à terre, la réponse était très claire... La sortie de l'eau est chère (200€), le nettoyage kärcher aussi (200€) et bien sûr impossible de louer un kärcher. Première fois pour Eric et moi qu'on regarde quelqu'un passer le kärcher sur un de nos bateaux... La place est chère (45 US$)

Argent : pour changer vos pesos uruguayens : Jonestur (10h-17h) sur San Martin 2574 avec passeport. Il y a toujours la queue (50m) aux distributeurs de billets dans le centre !!!

Heureusement il y a deux DAB à la Banco Patagonia (Av 12 Octobre à 200m des yachts-clubs) qui prennent les cartes de crédit étrangères mais max 1500 pesos (env 150€ à ce jour) à chaque opération... Mais on peut réitérer avec succès dans la même journée. Sachant que la vie est plus chère qu'en France (à ce jour en tout cas) on comprend les embouteillages banques...

Question avitaillement les supermarchés sont chers et achalandés par à-coups. N'hésitez pas à essayer les petits magasins et aussi le CCCP (merde l'URSS ?) le Centro de Compras Comunitarias Puerto (Bermejo 355), une sorte de marché couvert (mais ouvertement italien) avec du vrai pain (et les sacramentos, les alfajares), du bon fromage, des beaux légumes, de la super viande et... des bons vins !

Un dernier conseil, dans l'excellent guide Patagonie/Terre de Feu des italiens Rolfo/Ardrizzi il est rappelé qu'il y a 620 milles à faire essentiellement au moteur entre Ushuaïa et Puerto Eden soit pour nous une estimation de 480 litres pour être autonome. Il nous manquait 60 l de bidons et nous pensions récupérer des bidons d'huile usagés (voire en acheter). Las, en Argentine l'huile moteur est distribuée à la pompe (pas bête question écolo) et nous vlà t-y pas le bec dans l'eau ! A des prix délirants on trouve des bidons chez un vendeur de pneumatiques. Heureusement le mécano Antonio nous a donné une adresse efficace : Colombraro sur Rivadavia 3121 (dans le centre ville !!!) où vous trouverez des bidons de 10 et 20 litres à prix intéressant.

Désolé pour les non-voileux, la grande majorité, mais comme il n'y a pas beaucoup d'infos sur le coin (ou elles ont évoluées) je me sentais un peu obligé et puis il faut bien que vous entrevoyez les coulisses...

Saludos

Bruno