Une ville comme celle-là vous marque. Entre passé & présent, touristes & locaux, mer & montagne, artistes & militaires...

En fait il y a 4 parties toutes complémentaires : côté urbain tranquille avec moult commerces en tout genre, pousadas et restos divers ; côté local 100% kaina, séparé par un ptit aéroport, des pêcheurs essentiellement, ok de jour seulement, règlements de compte au fusil, crack hélas ; côté mer farniente avec la centaine d'Escunas (belles embarcations à 2 mâts comme vu dès Salvador mais j'ignorais le nom et plus souvent ici avec un vrai gréement utile) et de mini-barcasses, le tout coloré façon festival beatnik île de Wight 68 (dont on m' a parlé) ; côté historique qui cimente le tout et qui compose l'essentiel de mon mitraillage...

L'ensemble est indéfinissable et quasi indescriptible, voilà pourquoi j'ai dû prendre tant de photos, moi qui déteste ça, oui, oui !!! Vraiment pour vous. On part de la plage, d'où la vieille ville est cachée par la verdure, on découvre la Chapelle, on regarde en arrière et on aperçoit la ribambelle d'escunas et on arrive dans la vieille ville, pavée, et là on ne sait plus bien où l'on est. Les photos datent d'hier mais ce matin par exemple, le coeff marée était remonté et l'eau envahissait les rues pavées près de l'eau, les transformant en canaux. Venise...

Après la grande église paroissiale on arrive au  Rio Pereque-Açu bordé de ponts et plus ou moins canalisé sur presque 2km. De chaque côté des pousadas magnifiques (souvent des palaces) et rive gauche le quartier qui s'est développé autour du club nautique et la 2ème plage. Lieu aussi maintenant des grands festivals internationaux. Il y en a un de jazz, un littéraire et ce soir commence celui de la cachaça (l'alcool brésilien par excellence) qui fait qu'on décale notre départ d'un jour. On est fou de partir sitôt paraît-il mais on a un autre objectif...

Ici l'argent rend la ville belle et big brother is always watching you (mastercard)

Retour l'aprem avec d'autres éclairages, fin du reportage avé la belle porte rouge.

Bye bye

Bruno