De Buzios a Rio (clavier brasil)
Belles balades à Buzios avant le départ pour la praia da farol sur l'île de Cabo Frio. C'est vraiment la ville cosmopolite pour touristes et riches cariocas en WE. C'est notre BB nationale qui a mis la station dans le vent, il y a qques années...
Mercredi 6, fin de mat', on part pour Cabo Frio à 20 milles. Je remets la « mitraillette » à l'eau pour l'occase car la clarté et la fraîcheur de l'eau (frio) ont une raison : c'est la remontée (upwelling) des eaux froides du Labrador, en direct de l'Antarctique qui a lieu devant le Cap. Donc muito peixes ! Mais plus de baleines qui remontent plus nord ! Donc ni une ni deux, en moins d'une heure 6 très gros maquereaux (600 à 800g chaque) et j'ai rangé la ligne car plus de 4kg de poisson frais c'était ok (un poisson cru du soir, 2 maquereaux à la brésilienne com piripiri Bahia sur lit de tomates-courgettes pour le lendemain, 2 en salaison gros sel dans le four, 2 demis en séchage extérieur expérimental), bref je reste au moins un pêcheur de maquereaux !
Beau mouillage à la Praia do Farol au sud de l'île du Cabo Frio, un peu rouleur tout de même car le vent à mis du Nord dans son Est et ça s'engouffre entre l'île et la côte...
Le lendemain départ pour Rio fin de mat aussi, il nous reste moins de 70 milles et on veut arriver au ptit jour pour profiter des couleurs magiques en entrée de baie. Vent portant prévu. On s'enfile dans l'étroite passe entre l'île et la côte, la houle du Sud du front d'il y a 3 jours s'est bien amortie pendant la nuit et vogue la galère. Veille attentive sur les mouvements des pêcheurs (voire encore les bateaux louches qui nous repèreraient), sur les convois remorqueurs avec barges (pas d'AIS pour tout ça, of course, même pour 200m de convoi...). Arrivée ptit jour comme prévu (l'APN d'Eric n'aime pas trop le sombre et le zoom, on fait ce qu'on peut, je n'avais pas envie de garder l'APN de ma vahine...). C'est bôôô ! Le Pao de Azucar et au fond, éclairé, le Christo de Corcovado, le rêve de tout navigateur européen (un de ma jeunesse c'est sûr, comme les Moaïs de l'île de Pâques...).
L'envers du décor c'est que le vent est passé Nord à l'aurore et ça « pue » à l'entrée de la baie !!! Odeurs nauséabondes d'égout qu'on aura jusqu'à notre mouillage d'Urca. Elles se dissiperont les jours suivant avec des vents d'autres secteurs (et c'est sûr on s'habitue...). Mouillé à 8h face à la plage d'Urca, zone résidentielle calme, un bon plan refilé par un australien rencontré à Salvador (Rob sur Topaz) et confirmé par un autrichien à Itaparica (Johann sur Pollen). Ah les échanges entre yachtchies c'est enrichissant et vraiment sympa. Notre unique voisin de mouillage, Alex sur Raptor : un australien grand copain de Rob ! Ils ont traversé ensemble d'Afrique du Sud comme les 3 autres équipages français rencontrés à Itaparica... Une ptite plage pour débarquer secure avec le dinguy et même un ptit supermarché 20 mètres plus loin, hyper achalandé, mais prix Côte d'Azur...
Good Vibrations
Bruno
PS : la batterie de mon notebook MSI est définitivement HS, 5mn max, j'arrive juste à envoyer un mail (texte dûment préparé à l'avance) à ma vahine en réponse à son mail que j'enregistre pour lecture ultérieure sur le bateau (onduleur welcome). On va voir sur Copacobana, peut-être un cybercafé, sinon on essaiera avec l'ordi d'Eric mais c'est du lourd... Rien ne fonctionne du bateau car il faut un n° de carte d'identité brésilienne pour accéder au réseau semi-public de bord de mer. Il reste le shopping-centre où j'ai été hier mais il faut de l'autonomie.
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Anonyme (not verified)
11 August 2014 - 12:00am
Merci pour ce beau pain de