Fogo
Du 4 au 14 septembre nous avons séjourné à Praia sur l'île de Santiago. Mais n'ayant pas de photos pour des raisons techniques indépendantes de notre volonté, la parution de cet épisode est remise à plus tard.
Nous quittons Santiago au lever du jour le samedi 14 septembre pour parcourir les 70 milles qui nous séparent de Fogo, la perle noire de l'archipel. Un peu avant d'arriver, un chalutier échoué a la côte nous rappelle que la mer peut être cruelle même pour les professionnels... Nous longeons des falaises impressionnantes, passons devant São Filipe, capitale et une des plus anciennes villes de l'archipel, avant de mouiller un peu plus au nord dans le petit port récemment modernisé qui dessert l'île. Bien que bordé d'une petite plage de sable noir, l'endroit est un peu austère, isolé à 30mn de marche de la ville, mais nous n'avons pas le choix : c'est le seul abri.
Avec un peu plus de 6000 habitants, la capitale ressemble plutôt à un de nos gros bourgs : construite à flanc de colline, elle en a le calme et la quiétude. De belles maisons des anciens colons portugais, enrichis par le commerce des esclaves, bordent les rues ou les nombreuses petites places d'où on aperçoit l'île de Brava, juste en face. Le marché municipal est très animé avec au rez de chaussée les étals alimentaires et au premier étage un incroyable mélange des genres : le réparateur d'ordinateurs voisine avec un vendeur de lunettes, la papeterie jouxte le marchand de fringues qui déballe son dernier arrivage de bidons. Ces bidons sont utilisés comme des containers par les émigrés cap-verdiens qui approvisionnent ainsi les commerces, essentiellement de vêtements, de leurs familles.
Nous faisons la rencontre de Maria qui dirige un des jardins d'enfants (équivalents de nos maternels) : un très chaleureux moment d'échanges et de partage qui nous a permis de comprendre un peu mieux la société cap-verdienne.
Nous avons bien aimé cette petite ville très paisible, reposante, où flotte un petit parfum de nostalgie, et dont les habitants sont tellement accueillants qu'on ne s'y sent même pas touristes.
Nous profitons d'une journée assez ensoleillée pour nous rendre au pied du volcan qui domine l'île de ses 2829m, plus haut sommet des 10 îles. Ici, la terre a tremblé en 2000 mais la dernière éruption date de 1995. Après près de deux heures de route en aluguer dans une campagne escarpée mais verdoyante, nous avons l'impression d'arriver sur une autre planète : le vert fait place au noir. Fogo, île ronde, est à l'origine un volcan dont le cône s'est effondré créant une fabuleuse caldeira d'où ont surgi deux cratères. Les laves du plus petit paraissent avoir à peine refroidies. Et pourtant on trouve là, à près de 2000 m d'altitude, un village d'un peu plus d'un millier d'habitants qui, grâce à la fertilité des ces terrains volcaniques, parviennent à cultiver des légumes et à entretenir des vignes pour produire du vin. Nous y goûterons aussi le café, produit un peu plus bas, et réputé troisième meilleur café du monde.
Le jeu
Pascal a gagné de peu devant Julien. Il s'agissait de la pintade et ces deux jeunes garçons étaient très fiers de nous montrer leur prise du jour !
Vous êtes décidément très forts, mais saurez-vous donner le nom (et l'usage) de cette curieuse construction aperçue dans un champs de Fogo ? (Rappel : vous pouvez agrandir les images en cliquant dessus)
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