Canaries toujours
Nous avons passé une semaine sur La Palma. Quelques ballades à pied et excursions en bus nous ont réservés parfois quelques surprises comme cette foire aux bestiaux dans la petite ville de Los Llanos de Arridane. Alors que jusque là nous n'avions vu aucune bête autour des quelques fermes aperçues, voilà que des dizaines de bovins étaient rassemblés : sans doute une bonne partie du cheptel de l'île.... Et les racines savoyardes du capitaine se sont réveillées à la vue de si belles cornes !!! Quelques exemplaires de chèvres locales et de dogues canariens complétaient le bestiaire... Musique et groupes folkloriques, courses de vaches tirant au joug une sorte de luge avec une charge de 700 kilos, associations locales tenant chacune leur buvette : une bonne occasion de faire un peu plus connaissance avec les habitudes locales. Nous avons préféré le vino de verano, boisson désaltérante peu alcoolisée à base de vin et d'eau pétillante au rhum local qui coulait pourtant à flot mais nous a paru un peu dangereux vu la chaleur ambiante... Nous avons aussi apprécié quelques fines tranches de viande cuites à la plancha (grillées) ou encore ces churros (sorte de beignets) salés que distribuaient gentiment les deux cuisiniers. Et bien sûrs les balcons étaient décorés pour célébrer l'évènement.
Le 1er juillet, nous entamons le retour pour rejoindre Gran Canaria où arriverons nos prochains hôtes. Dix heures de navigation, avec des passages à 7 Beaufort, et voilà Spip amarré à quai dans le petit port de Puerto Santiago au sud de La Gomera. Avant la tombée de la nuit, il nous faut réparer la drisse de génois qui nous a lâché pendant la journée : juste le temps de monter au sommet du mât, de passer un messager, de remonter la drisse et de la fixer ! Une bonne nuit de sommeil réparateur et nous remettons les voiles à 7h le lendemain matin pour profiter d'une bonne fenêtre météo. Il faut vous expliquer qu'entre toutes les îles existent des « couloirs d'accélération » du vent. Dans ces zones, plus ou moins larges, le vent peut passer de force 2 à force 6 (ou de 4 à 8 !) en moins d'un quart d'heure. Pour parer à toute éventualité nous naviguons donc en permanence avec deux ris dans la grand voile et enroulons ou déroulons le génois en fonction de la force du vent. Pour rallier Tenerife nous prenons même le troisième ris. Bonne décision : entre 8h et 10h le vent souffle à près de 60km/h avec des rafales à plus de 70... et une mer, évidement, assez grosse ! Mais c'est au moteur que nous arrivons à Las Galletas pour une escale de deux jours, non sans voir revu au passage une bande de globicépales. Heureusement la traversée de 11 heures de Tenerife à Gran Canaria a été plus cool ; Spip a même servi de refuge à une sterne pierregarin sans doute bien épuisée pour oser se poser à quelques mètres de nous ! Nous faisons relâche au mouillage devant Puerto Arguineguin, actif port de pêche du sud de l'ile, dont la petite plage est prise d'assaut le week-end par les familles espagnoles, les touristes étrangers restant le plus souvent au bord de la piscine de leurs hôtels qui bordent la côte.
9 juillet : nous parcourons les 5 milles qui nous séparent de la marina de Pasito Blanco où nous accueillerons, demain, nostre équipage sarthois !
Le jeu
Pas de gagnant, même les petits malins qui usent de Wikipédia pour tenter de gagner le gros lot n'ont pas trouvé...
C'est le bananier qui, contrairement à ce que beaucoup pensent n'est pas un arbre, mais une herbe géante (donc une plante !) qui peut atteindre jusqu'à 15 mètres de hauteur.
Pour tout savoir sur la banane, visitez ce site.
Et comme c'est l'été (même en France paraît-il ?) pas de nouveau jeu cette fois : profitez bien de vos vacances !
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