Trop bref Maroc...
Mohammedia est un important port de pêche et le grand port où arrivent gaz et pétrole que le Maroc importent. La marina ne comporte que quelques places pour les bateaux visiteurs et est maintenant administré par l´Agence nationale des ports même si c´est toujours le club nautique local qui fournit eau, électricité, douches et wi-fi. Ahmed, son responsable, restera pour nous le symbole de la courtoisie et de l´amabilité des marocains : de l´employé de mairie qui décroche d´un mur le plan de la ville pour nous expliquer comment nous repérer au gardien de la banque qui abandonne son poste pour nous indiquer le tabac le plus proche sans oublier la marchande de gâteaux qui ne veut pas nous en vendre si nous les goûtons pas d´abord !
Trente minute de train et nous voilà à Rabat. Nous arrivons dans la médina à l´heure d´ouverture des échoppes mais le marché bat déjà son plein dans les ruelles. Les parfums d´épices en tous genres se mêlent aux effluves de coriandre, de menthe et de persil. Le marchand de sardine a pour voisine une vendeuse d´escargots. Pieds de bœufs et têtes de chèvres font face à l´étal du marchand de poulets dont l´arrière boutique renferme la réserve... vivante !
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Le temps de déguster un couscous dans une petite gargote et nous quittons la médina pour entrer dans la Kasbah des Oudayas entourée de ses murailles du XII-XIII ème siècle et flâner longuement dans ses ruelles bleues et blanches.
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Inutile de dire combien nous regrettons notre trop longue escale forcée aux Baléares qui nous a contraint à raccourcir notre séjour marocain.
Le 20 mai, en début d´après-midi, nous entamons la traversée de 450 milles vers les Canaries que nous atteindrons 72 heures plus tard.
Le jeu
En attendant de nous retrouver dans ces îles, devinez ce que fait cet homme avec sa drôle de machine devant cette échoppe de couturier ?
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