Ibiza
Au retour de notre visite à la Fondation Miró, Michelle nous apprend la terrible nouvelle : Maryse a mis fin à ses jours ! Comme tous ses amis, il nous faudra plusieurs jours pour accepter cette incompréhensible décision...
Nous quittons Andratx le dimanche de Pâques au petit matin avec un vent capricieux en force comme en direction. Le bulletin météo n´étant pas très optimiste, nous mettons le cap sur la Cala de Sant Vicente dans le nord-est de l´île. Encore au début du XXème siècle, ce gros bourg était si isolé que les gens se rendaient à Ibiza par la mer... Éole nous force a y patienter deux jours sur corps-mort en attendant une accalmie. En dégustant un délicieux vin blanc de Majorque, et en trinquant à votre santé et à celle de tous ceux qui étaient sur le quai de Saint-Malo, nous y célébrons le premier anniversaire de notre départ.
Le 3 avril, ayant décidé de contourner Ibiza par l´ouest, nous repartons sous foc seul vers le nord et la cala de Portinax et ses eaux tranquilles parfaites pour mouiller l´ancre. D´ailleurs trois autres voiliers nous y tiendrons compagnie : un espagnol, un anglais et un grec.
Le lendemain, une bonne heure de moteur nous emmène le long d´impressionnantes falaises jusqu´au port de Sant Miguel où nous trouvons un corps-mort devant une très belle plage au fond d´une splendide cala. En fait de port il n´y a que quelques petites embarcations de pêcheurs tirées sur le rivage devant leur hangar. Et c´est en auto-stop que nous rendons au village distant de 4 kms dont nous reviendrons à pied dans un paysage de forêts et de champs cultivés grâce à un antique système de canaux d´irrigation.
Dans une mer assez agitée bien que peu ventée -c´est ça la Méditerranée- nous navigons sous voile jusqu´à la baie de Sant Antoni qui abrite deux marinas. Il nous faut refaire les pleins d´eau et de nourritures de façon à être autonome au moins une bonne semaine, ce qui nous permettra quelques mouillages forains sur Formentera et, si la météo nous est favorable, 48h de traversée vers l´Andalousie. Dimanche, une petite demi-heure de bus et nous voilà à Ibiza. Katia découvre cette jolie ville où, à bord du Trismus d´Edouard, j´avais fait escale il y a... 32 ans ! Nous n´en verrons pas les célèbres nuits endiablées -de toute façon la saison n´a pas encore commencée- mais la magie des blancs de ses ruelles parfois colorées de linges mis à sécher ou soulignées d´ombres étonnantes nous a enchantés.
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Le jeu
C´est Françoise qui a été la plus rapide à se souvenir de son catéchisme. Nous ne dirons rien des réponses de quelques mécréants qui nous ont bien fait rire... Comme le montre cet autre très belle ivoire, il manquait la couronne d´épines ; le sculpteur a peut-être renoncé devant la difficulté de l´ouvrage...
Nous ne connaissions pas cet arbre qui donnent ces fruits en ce moment. Et vous ?
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