Trace semaine 36 : Peniche -> La Corogne

Notre trace semaine 37 : la orogne -> Le Croisic

Lundi 01 Septembre : Peniche → Nazaré (24M)

C'est aujourd'hui mon anniversaire et ça commence bien !!! : Christa fait chauffer de l'eau pour son thé sans problème, moi je vais pour faire mon café : plus de gaz, et d'une. Au moment de me raser, plus de gel, et de deux. Je me demande bien ce que sera le 3ème car jamais 2 sans 3 (dicton). Il y a un brouillard à couper au couteau, donc on attend que ça se lève. Un Gendarme maritime, pris soudain d'une folle envie de travailler nous contrôle : papiers du bateau, passeports. Au vu du mien il me serre la paluche et me souhaite un bon anniversaire. ; Et des questions : avez vous des animaux à bord (à part ma belette, il n'y en a pas mais là j'ai menti sans le savoir... ; avez-vous plus de 10 000€ à bord ?, non lui dis-je, même pas sur mon compte en banque. Avez-vous vous des armes à bord ?, non plus. Vers 10H00 on appareille et on mouille devant la plage de Nazaré, ce doit être suspect car le soir, un gendarme nous observe aux jumelles depuis la plage.

Dans le brouillard

Nazaré

Encore beaucoup de monde sur la plage

Mardi 02 Septembre : Nazaré → Povoa de Varzim (105M). Vers 22H00 on se réveille ballottés par la houle, u n coup d’œil dehors, le brouillard arrive, ne restons pas là. Le brouillard nous rattrape et c'est une navigation dans le coton, sans visibilité jusqu'à 6H00 du matin, nous n'avons pas de radar et dans ce cas là tu prie ta bonne étoile et tu serres les fesses... Nous arrivons à Povoa à 21H00, la nuit est tombée mais nous connaissons ce port, amarrage comme des chefs sur la première panne. Ouf il est temps de dormir un peu. Tiens le NAVTEX (qui nous donne des bulletins météo) ne fonctionne plus.

Mercredi 03 Septembre : Au réveil c'est la surprise : il y a des pommes qui ont été grignotées ainsi que les beaux sacs pour les courses achetés chez Mercadona, il y a un rat à bord !!! Et de trois. Super accueil de Josée-Maria qui nous indique une boutique on nous pourrons acheter de quoi tuer le "rato". A la boutique en question le patron nous vend un poison super efficace. L'après-midi promenade en ville que nous commençons à bien connaître. Le soir nous disposons le met délicat dans plusieurs endroits.

La mairie de Povoa

Maquette à l'office du tourisme

Jeudi 04 Septembre : Povoa de Varzim → Cangas (baie de Vigo) (57M)

Ce matin nous constatons la disparition d'une portion, chouettes, il faut 3 jours pour que le rat s'affaiblisse et meurt. Nous constatons aussi que notre GPS fixe est en rade. Le rat aurait-il bouffé des fils électriques ?. Mouillage devant la plage de Cangas.

Vendredi 05 Septembre : Ensenada de Cangas → Puerto Del Son

Petit détour par le Réal Club Nautico de Vigo pour refaire le plein de gas-oil. Nous avions l'intention de demander une place et visiter la ville mais l'environnement ne nous a pas plu et nous sommes repartis illico presto, d'autant plus que la météo était bonne pour nous avec des vents de secteur Sud. À Puerto Del Son, petit port de pêche, un pêcheur nous aide un grand moment à nous amarrer à la cale, il nous traîne en arrière jusqu'à l'échelle pour que nous puissions descendre à terre.

Vraiment sympa, Christa sort quelques bières fraîches pour le remercier mais il ne veut pas, juste une poignée de mains !!!. Nous avons de la chance nous trouvons du pain tout frais. Une fête se prépare ici, il y a plein de forains.

Puerto Del Son

L'entrée du port

Marmotte, dans le petit coin

Samedi 06 Septembre : Puerto Del Son → Laxe (50M)

J'ai aperçu le rat dans la nuit : pas pu l'attraper, trop rapide, il est en pleine forme. Nous franchissons le cap Finisterre sous les grains mais avec du vent portant. Nuit calme devant la plage de Laxe où d'autres bateaux nous rejoignent.

L'amiral : j'ai décidé d'élever Christa au rang d'amiral, elle en a les capacités et le mérite bien après tout ce qu'elle a vécu avec moi!!!

Le petit port de Laxe

Dimanche 07 Septembre : Laxe → Mera (Baie de La Corogna) (36M)

Le matin vents faibles et l'après-midi pétole → brise diesel toute la journée Mouillage devant la plage au ras des bouées, c'est profond par ici.

Lundi 08 Septembre : Mera → La Corogne (2M)

Nous faisons un compément de gas-oil à la marina de la Corona : à ras bord en prévision de la grande traversée. Ensuite, pour changer, nous allons au Réal Club Nautico, bon accueil, toute commodités, seulement 22€ pour notre 11m, et nous sommes en plein centre ville, donc visite. Nous achetons aussi 3 tapettes pour compléter le dispositif anti-rat car il semble bien que cette espèce résiste au poison. Le soir resto de tapas.

Un clin d’œil pour les copains du p'tit train

La mairie de La Corogne

Girouette

La mairie la nuit

Palmier

Vous me reconnaissez ?

C'est moi, Jacques, le planton de service

Mardi 09 Septembre : Encore des courses pour ne pas manquer pendant la traversée, surtout du pain. Dans l'après-midi nous allons mouiller devant la plage du fond, préparation pour la grande traversée : crêpes, pâtes, la ligne de pêche est regrée à neuf.

Le fort, en quittant le Real Club Nautico

Mercredi 10, Jeudi 11, Vendredi 12, Samedi 13 : La Corogne → Loctudy (300M)

2H00 du matin, on ne dors plus, bon on y va. La première journée et une partie de la nuit il faut faire intervenir la brise diesel : 1 à 2 Beauforts seulement, nous faisons route directe sur La Croisic. Ensuite le vent prévu est arrivé : de 3 à 5 d'Est. Là nous avons infléchi notre route et avons bien marché au près. Atterrissage à Loctudy samedi vers 7H00, au lever du jour. Il reste une place juste pour nous (nous apprendrons par la suite qu'elle venait de se libérer) . – Ah des nouvelles du rat : Vendredi après-midi Christa l'aperçoit en train de reluquer les tapettes, bizarre nous sommes en plein jour et il ne bouge pas, j'essaye de l'attraper mais il se sauve au fond de la couchette navigateur. Dans la nuit il réapparaît au niveau des tapettes qu'il n'a pas touchées, cette fois-ci il a l'air vraiment estourbi, je réussi à l'attraper dans un chiffon et hop par dessus bord sans autre forme de procès, rayé de la liste de l'équipage comme dit Dany. Enfin, on peut se dégourdir les pattes à Loctudy et acheter un kouign-amann puisqu'on est là...

La pêche donne : une belle aiguillette, c'est vrai que je ne suis pas peu fier de mes prises

Les passagers clandestins : je les préfère à plumes qu'à poil

Loctudy

L'ïle Tudy

Dimanche 14 Septembre : Loctudy → Groix (34M)

Toujours le moteur en appui car nous avons encore le vent dans le pif. A Groix amarrage sur les bouées avec l'aide du voisin pour passer les aussières car notre annexe est toujours pliée sur le pont.

Lundi 15 Septembre : Groix → Le Croisic (45M)

Ah une belle pêche : Une vingtaine de maquereaux et chinchards. Nous nous amarrons vers 20H00 au ponton où il est interdit de s'amarrer !!! Comme il n'y a pas d'autre endroits, que notre bateau ne peut échouer, que nous n'avons plus d'annexe, on se pose quand même à l'endroit réservé SNSM, mais comme le bateau de sauvetage est dans son hangar et que nous sommes là, nous ne pensons pas gêner...

L'arrivée au Croisic

La jetée : premier alignement : rouge/rouge, vous le voyez ?

Le ponton interdit!!!

Mardi 16 Septembre : Le jour n'est pas encore levé que nous vidons le bateau, j'estime à environ une tonne ce que nous avons sorti, le sol du garage est complètement recouvert de sacs. Dans l'après-midi, après une sieste à bord, le responsable de la capitainerie nous demande de partir (ils ont fait la chasse tout l'été) et il n'y a pas de passe-droits, même si nous sommes Croisicais, clients du port pendant 14 ans !!! Et en plus nous avons été dénoncés !!!. Ben ça commence bien le retour au Croisic... Bon eh bien je vais mouiller la nuit dans la petite anse Ouest de l'ïle Dumet.

Mercredi 17 Septembre : Dumet → Arzal : tranquilou, au moteur car vent dans le pif et fatigué. Encore une super pêche, ça n'arrête pas !!!. J'ai bien calculé mon coup entre les heures de marées et les horaires de l'écluse. Dans l'écluse je me mets à couple d'un bateau Anglais, à peine amarré qu'un autre Anglais vient se mettre à mon tribord : je suis cerné !!!. A la bataille des Cardinaux ils nous avaient mis la pile mais n'avait pas pu remonter le Vilaine ; depuis ils se sont bien rattrapés. Super accueil à la Capitainerie d'Arzal, je prends un contrat à l'année sur bouée. Voilà notre Marmotte amarrée comme une vache à son piquet, complètement en sécurité, elle ne craint plus ni la météo ni les marées.

Voilà, le récit de nos petites aventures se termine,encore de belles rencontres,  de nouveaux amis et des souvenirs . Nous espérons que notre blog vous a plu. Merci à ceux qui nous ont laissé des commentaires ou des courriels. Nous ne savons pas encore ce que nous ferons l'année prochaine.

De grosses bises à toutes et à tous

Christa et Jacques sur Marmotte