Un banquier devenant navigateur, puis écrivain, enfin éditeur, voilà qui n'est pas banal. mais le grand voyage à la voile mène à
tout et il eût été dommage de ne pas partager les périgrinations sympathiques de Geoffroy et de sa petite famille.
Voilà un livre agréable à lire, plein d'humour et d'humilité, l'auteur ne se prenant jamais au sérieux, évitant le côté donneur-de-
leçons-issues-de-son expérience- que l'on rencontre hélas trop souvent...
sans hésiter pour ces aventures rafraîchissantes.
Anne
Devant les nombreuses interrogations et questions relatives au coût de notre aventure, et que je n'ai fait qu'effleurer dans
l'épilogue d' Un temps pour un rêve pour ne pas tomber dans le terre à terre... ce n'était pas la vocation du livre, je vais
essayer de vous faire une revue rapide et détaillée du coût de ce vagabondage.
Les recettes : la location de notre résidence principale nous apportait un revenu net d'impôts et taxes d'environ 1500 ? par
mois.
Le bateau : Un Outremer 45, essayé au salon Nautique du Grand Pavois 2000, réservé à la Grande-Motte quelques semaines
plus tard avec une option d'achat d'environ 9.000 ? ( faible comparé au prix du neuf ), les délais étaient de deux ans et demi, et
le prix du neuf ne faisait que monter, donc il me semblait prendre un risque faible, car je pouvais toujours revendre mon
option... C'était certe un pari risqué, surtout que le change ?/$ s'est inversé et que les américains très frillants se sont rétractés
et aussi un pari sur l'avenir, puisque nous n'avions même pas encore arrêté notre décision, la date, la faisabilité... Mais
finalement je ne me suis pas trompé puisque Kadavu a été vendu à son prix d'achat en Juin 2006 et comme je l' avais acheté en
leasing ( 50% de la TVA) sur 7 ans je ne l'ai porté que 3 ans... Conclusion : la règle c'est donc de bien acheter pour pouvoir bien
revendre... Mais cela ressemble à une lapalissade. Le coût du bateau a donc été une immobilisation de trésorerie sur 3 ans. Et
je pense sincèrement, nombreux exemples à l'appui, qu'il est aujourd'hui possible d'acheter et de revendre son bateau de
vagabondage sans perdre d'argent. Le chiffre de 20 000 ? cité dans une étude du Multicoque Mag de Septembre/Octobre,
correspondant sans doute à un jeu de voile, est tout à fait plausible, pour un bateau comme l'Outremer 45. Mais attention à ne
pas se tromper de bateau à l'achat...
Les dépenses : Notre budget de 1500 ? nous a trés largement suffit à 5. Nous nous accordions des petits restaus sur la plage,
quelques locations de voiture et une cave toujours au top... en plus de l'incompressible comme les frais de douane, de port, de
pleins de courses, de fruits et légumes locaux, et autres denrées périssables ou non, de CNED, de communication, de pièces de
rechanges bateau ou pêche... Quant à l'entretien du bateau cela se compte en heures de boulot pour le skipper, et la scolarité
en heure de cours pour l'institutrice... En fait je défie quiconque de trouver moins chère que le bateau pour voyager avec des
enfants, avec les standards occidentaux et dans les pays extraordinaires que nous avons traversés. Mais je prêche sans doute
des convertis...
Conclusion : Une année qui m'a coûté le manque à gagner d'une année de labeur... Mais qu'est ce qu'elle m'a apportée comme
bonheur ??? Et ça, ça n'a pas de prix ! Alors pour le reste reportez vous au livre et allez-y, faites le pas !!!
Mon livre "Un temps pour un rêve" aux éditions du RIO a été nominé pour le prix littéraire "Salon nautique - Le point" !!!
C'est un premier succés, souhaitons lui bonne change car la compétition est rude et les compétiteurs solides.
Vous trouverez la liste sur le site du Salon Nautique de Paris, rubrique évènement ou sur le site du livre ci-joint.
Je partagerai aussi mon expérience le Dimanche 3 Décembre de 14h30 à 15h30 au Salon Nautique, dans l'Agora de l?Espace
Macif Centre de Voile, Hall 1- Stand K 121.
Avis aux Amateurs
Et naturellement je serai tous les jours sur le salon pour participer à des dédicaces, mais le programme n'est pas encore arrêté.
Merci.
Pour les Editions du RIO, Geoffroy de Bouillane
Merci Sarayan,
et bonne remarque, mais je ne sais pas comment faire... et n'arrive pas à avoir de réponse de STW, du comité de lecture ou
autres responsables du site.... Mais je ne désespère pas, je croiserai sûrement quelqu'un au Grand Pavois de La Rochelle...
Je serai sur le stand Caribe, VSD.
Sinon il y a le site ci-joint avec de nombreux commentaires de lecteurs et lectrices, les magazines de voiles, la Fnac et autres
librairies spécialisés qui payent les petits éditeurs, comme les éditions du RIO et son premier ouvrage...
A bientôt,
Geoffroy
Bonjour Geoffroy,
On s'était rencontré au salon de dec 2006 sur le stand STW. J'ai acheté et lu ton bouquin et j'avais une question :
Je suis grand amateur de vin (j'étais même pigiste photographe pour la Revue du Vin de France). Je voulais savoir, outre le
manque de place, combien de bouteilles a-t-on le droit d'emporter avec soi sur son bateau? Cela fait 15 ans que je me constitue
une cave et j'aimerai la prendre avec moi. Mais j'ai peur qu'aux douanes de certains pays (Maroc, Cuba...) je sois limité voir
fortement taxé ou pire encore confisqué de mon vin.
Merci de ta réponse
On pourrait ouvrir un sujet sur ce thème dans le forum...
En fait je n'ai jamais déclaré la centaine de bouteilles (et les 6 cubis de rosés) que j'ai du embarquer au départ, elles étaient
emballés dans du plastique bulles sous le plancher des coques, plutôt dans les cabines avant, sous les tanières des enfants,
donc à priori planquées... Il fallait vraiment retourner le bateau pour les trouver, je parle bien sur de douaniers pas forcement
au courant des planques sur un bateau qui n'a rien à se reprocher... ce n'est pas un produit illicite... Et nous n'avons jamais été
fouillé.
Je n'ai ni fait le Maroc, ni Cuba donc pas d'expérience de pays "dure" pour l'alcool ou la fouille, et de mémoire on nous a
rarement posé la question ( je vais revoir les feuilles de douanes) mais en gros je répondais très vaguement, et que c'était pour
notre consommation courant... Après je pense qu'avec une petite bouteille tu peux toujours t'en sortir si vraiment ils tombent
sur ton trésor... évite de leur donner ton château Margaux que tu gardes pour les grands soirs... mais je te fais confiance...
Donc prends ta cave, ça fera partie des grands moments de ton voyage...
Bonne préparation!!!
Geoffroy
(Citer) Message en modération par l'administration STW, non diffusé.
Bonjour de Fendlabise,
Pour ma part j'avais embarque quelques bouteilles de bon bordeaux age d'une dizaine d'annee qui ont eu tendance a se madeiriser, es-ce que certain d'entre vous ont eu le meme probleme, peut-etre du aux mouvements du bateau, il se peut que des vins jeunes ne reagissent pas de la meme facon.
Pace e Salute
(Citer) Message en modération par l'administration STW, non diffusé.
Bonjour de Fendlabise,
Pour ma part j'avais embarque quelques bouteilles de bon bordeaux age d'une dizaine d'annee qui ont eu tendance a se madeiriser, es-ce que certain d'entre vous ont eu le meme probleme, peut-etre du aux mouvements du bateau, il se peut que des vins jeunes ne reagissent pas de la meme facon.
Pace e Salute
le vin evolue enormément avec les changements de températures; les chaud/froid accélère son vieillissement à vitesse grand V... de + le brassage n'est pas tip top non plus (bactéries se réactivent en suspension)
bref, sur un bateau en grand voyage, je déconseille les "grands crus" qui seront mieux à terre, avec une t° stable au calme et à l'abris des UV
Un banquier devenant navigateur, puis écrivain, enfin éditeur, voilà qui n'est pas banal. mais le grand voyage à la voile mène à
sans hésiter pour ces aventures rafraîchissantes.
tout et il eût été dommage de ne pas partager les périgrinations sympathiques de Geoffroy et de sa petite famille.
Voilà un livre agréable à lire, plein d'humour et d'humilité, l'auteur ne se prenant jamais au sérieux, évitant le côté donneur-de-
leçons-issues-de-son expérience- que l'on rencontre hélas trop souvent...
Anne
pas lu le livre , chiffre t il sa ballade??
Bonjour à tous,
Devant les nombreuses interrogations et questions relatives au coût de notre aventure, et que je n'ai fait qu'effleurer dans
l'épilogue d' Un temps pour un rêve pour ne pas tomber dans le terre à terre... ce n'était pas la vocation du livre, je vais
essayer de vous faire une revue rapide et détaillée du coût de ce vagabondage.
Les recettes : la location de notre résidence principale nous apportait un revenu net d'impôts et taxes d'environ 1500 ? par
mois.
Le bateau : Un Outremer 45, essayé au salon Nautique du Grand Pavois 2000, réservé à la Grande-Motte quelques semaines
plus tard avec une option d'achat d'environ 9.000 ? ( faible comparé au prix du neuf ), les délais étaient de deux ans et demi, et
le prix du neuf ne faisait que monter, donc il me semblait prendre un risque faible, car je pouvais toujours revendre mon
option... C'était certe un pari risqué, surtout que le change ?/$ s'est inversé et que les américains très frillants se sont rétractés
et aussi un pari sur l'avenir, puisque nous n'avions même pas encore arrêté notre décision, la date, la faisabilité... Mais
finalement je ne me suis pas trompé puisque Kadavu a été vendu à son prix d'achat en Juin 2006 et comme je l' avais acheté en
leasing ( 50% de la TVA) sur 7 ans je ne l'ai porté que 3 ans... Conclusion : la règle c'est donc de bien acheter pour pouvoir bien
revendre... Mais cela ressemble à une lapalissade. Le coût du bateau a donc été une immobilisation de trésorerie sur 3 ans. Et
je pense sincèrement, nombreux exemples à l'appui, qu'il est aujourd'hui possible d'acheter et de revendre son bateau de
vagabondage sans perdre d'argent. Le chiffre de 20 000 ? cité dans une étude du Multicoque Mag de Septembre/Octobre,
correspondant sans doute à un jeu de voile, est tout à fait plausible, pour un bateau comme l'Outremer 45. Mais attention à ne
pas se tromper de bateau à l'achat...
Les dépenses : Notre budget de 1500 ? nous a trés largement suffit à 5. Nous nous accordions des petits restaus sur la plage,
quelques locations de voiture et une cave toujours au top... en plus de l'incompressible comme les frais de douane, de port, de
pleins de courses, de fruits et légumes locaux, et autres denrées périssables ou non, de CNED, de communication, de pièces de
rechanges bateau ou pêche... Quant à l'entretien du bateau cela se compte en heures de boulot pour le skipper, et la scolarité
en heure de cours pour l'institutrice... En fait je défie quiconque de trouver moins chère que le bateau pour voyager avec des
enfants, avec les standards occidentaux et dans les pays extraordinaires que nous avons traversés. Mais je prêche sans doute
des convertis...
Conclusion : Une année qui m'a coûté le manque à gagner d'une année de labeur... Mais qu'est ce qu'elle m'a apportée comme
bonheur ??? Et ça, ça n'a pas de prix ! Alors pour le reste reportez vous au livre et allez-y, faites le pas !!!
Bonne route...
Geoffroy
http://www.untempspourunreve.com
Mon livre "Un temps pour un rêve" aux éditions du RIO a été nominé pour le prix littéraire "Salon nautique - Le point" !!!
C'est un premier succés, souhaitons lui bonne change car la compétition est rude et les compétiteurs solides.
Vous trouverez la liste sur le site du Salon Nautique de Paris, rubrique évènement ou sur le site du livre ci-joint.
Je partagerai aussi mon expérience le Dimanche 3 Décembre de 14h30 à 15h30 au Salon Nautique, dans l'Agora de l?Espace
Macif Centre de Voile, Hall 1- Stand K 121.
Avis aux Amateurs
Et naturellement je serai tous les jours sur le salon pour participer à des dédicaces, mais le programme n'est pas encore arrêté.
Merci.
Pour les Editions du RIO, Geoffroy de Bouillane
www.salonnautiqueparis.com
www.untempspourunreve.com
Merci Sarayan,
et bonne remarque, mais je ne sais pas comment faire... et n'arrive pas à avoir de réponse de STW, du comité de lecture ou
autres responsables du site.... Mais je ne désespère pas, je croiserai sûrement quelqu'un au Grand Pavois de La Rochelle...
Je serai sur le stand Caribe, VSD.
Sinon il y a le site ci-joint avec de nombreux commentaires de lecteurs et lectrices, les magazines de voiles, la Fnac et autres
librairies spécialisés qui payent les petits éditeurs, comme les éditions du RIO et son premier ouvrage...
A bientôt,
Geoffroy
www.untempspourunreve.com
Bonjour Geoffroy,
On s'était rencontré au salon de dec 2006 sur le stand STW. J'ai acheté et lu ton bouquin et j'avais une question :
Je suis grand amateur de vin (j'étais même pigiste photographe pour la Revue du Vin de France). Je voulais savoir, outre le
manque de place, combien de bouteilles a-t-on le droit d'emporter avec soi sur son bateau? Cela fait 15 ans que je me constitue
une cave et j'aimerai la prendre avec moi. Mais j'ai peur qu'aux douanes de certains pays (Maroc, Cuba...) je sois limité voir
fortement taxé ou pire encore confisqué de mon vin.
Merci de ta réponse
Antoine qui part au mois de mars 2008.
Bonjour Antoine,
On pourrait ouvrir un sujet sur ce thème dans le forum...
En fait je n'ai jamais déclaré la centaine de bouteilles (et les 6 cubis de rosés) que j'ai du embarquer au départ, elles étaient
emballés dans du plastique bulles sous le plancher des coques, plutôt dans les cabines avant, sous les tanières des enfants,
donc à priori planquées... Il fallait vraiment retourner le bateau pour les trouver, je parle bien sur de douaniers pas forcement
au courant des planques sur un bateau qui n'a rien à se reprocher... ce n'est pas un produit illicite... Et nous n'avons jamais été
fouillé.
Je n'ai ni fait le Maroc, ni Cuba donc pas d'expérience de pays "dure" pour l'alcool ou la fouille, et de mémoire on nous a
rarement posé la question ( je vais revoir les feuilles de douanes) mais en gros je répondais très vaguement, et que c'était pour
notre consommation courant... Après je pense qu'avec une petite bouteille tu peux toujours t'en sortir si vraiment ils tombent
sur ton trésor... évite de leur donner ton château Margaux que tu gardes pour les grands soirs... mais je te fais confiance...
Donc prends ta cave, ça fera partie des grands moments de ton voyage...
Bonne préparation!!!
Geoffroy
Merci beaucoup pour ta réponse
Je planquerai donc ma cargaison
Antoine
Bonjour de Fendlabise,
Pour ma part j'avais embarque quelques bouteilles de bon bordeaux age d'une dizaine d'annee qui ont eu tendance a se madeiriser, es-ce que certain d'entre vous ont eu le meme probleme, peut-etre du aux mouvements du bateau, il se peut que des vins jeunes ne reagissent pas de la meme facon.
Pace e Salute
le vin evolue enormément avec les changements de températures; les chaud/froid accélère son vieillissement à vitesse grand V... de + le brassage n'est pas tip top non plus (bactéries se réactivent en suspension)
bref, sur un bateau en grand voyage, je déconseille les "grands crus" qui seront mieux à terre, avec une t° stable au calme et à l'abris des UV