Noel à Barbuda
Décembre 2013 , père Noël nous a cherché à Barbuda.
Départ de Fort de france direction Antigua en passant au vent de la Dominique et de la Guadeloupe, 170 miles avalés au bon plein par 25 kn de vent et la mer en conséquence.
0n s'arrête le surlandemain dans la soirée à Jolly Harbour, un peu secoués mais heureux de remettre le bateau à plat. Nous somme au mouillage devant le port, mais il y a aussi des bouées d'amarrage dans la marina (20 US$) et pas de manoeuvre de quai à faire. Un petit tour à terre pour repérer le bureaux des Customs. On trouve un supermarché ouvert à 20h, la marina, qui est un genre de village sur l'eau comme à Port Camargue ou à Port grimaud est bien pourvue en commerces. C'est propre, neuf et net, bref sans grand charme.
Au petit matin je file à la marina pour faire la clearance pré-renseignée par internet sur @-seaclear.
Le douanier me fait des difficultés car il voit sur son ordij que je nai pas fait ma sortie la dernière fois que je suis venu! Je suis surpris car j'étais certain que la douane de English Harbour, l'autre endroit ou l'on peut faire les clearance à Antigua, m'avait fait l'entrée et sortie en même temps, mais je m'aperçois que si mon N° de dossier comprenais bien une entrée et une sortie, seul l'entrée avait été validée. Enfin après beaucoup de palabre et de d'aller-et-retour entre les différents bureaux, j'obtient l'entrée et la sortie simultanément, cela m'évitera de refaire escale à Antigua au retour de Barbuda. J'acquitte 20$ Caraïbes, ce qui m'étonne car la dernière fois, toutes conditions égales par ailleurs, j'avais réglé 150$Caraïbes à English Harbour, mais c'est souvent comme ça dans les îles, les bureaux d'une même ile ne pratiquent pas les mêmes tarifs.
Avant de partir je fais un complément de carburant, le pompiste , fort aimable, me dit qu'il peut me faire Tax free à partir de 250 gallons (250 x 4,5l), Quermoz n'étant pas un Tanker, je paie full tax soit 0,98€ le litre, c'est le carburant le moins cher que j'ai trouvé autour de la Martinique.
Nous croisons le pétrolier ravitailleur, il date de 1945! c'est peut etre pour ça que le carburant n'est pas cher.
Nous mettons le cap vers St John ou nous mouillons au fond du port devant la gare routière. l'escale est pratique pour faire un tour en ville et profiter d'une ambiance plus locale et joyeuse qu'a la Marina.
Apres un bon restau nous revenons à bord pour nous coucher. Ce sera une nuit d'enfer comme souvent dans ce genre de mouillage...des nuées de moustiques, une sono à fond jusqu'a 4h, la prochaine fois, après la ballade à terre nous irons passer la nuit Deep Bay qui est abritée et dont l'accès est facile même de nuit.
Au petit matin, les traits tirés par le manque de sommeil, nous assistons à l'arrivée à la queue leu leu de 4 paquebots devant nous. on à bien fait d'aller ville hier, parceque aujourd'hui avec 5000 touristes dans la ville...Pff!
Barbuda
La trentaine de miles entre Antigua et Barbuda sont avalés au travers en quelques heures et toujours par 25 kn de vent.
nous partions pour Low Bay, au nord, mais le mouillage s'avère rouleur et finalement nous mouillerons à Cocoa point.
Au passage un Barra fait les frais de nos hésitations le long de la côte
les dix kilomètres de plage déserte sont bien là et même si l'hôtel situé à la pointe nous confirme aimablement qu'il ne veut voir que ses clients dans le périmètre, il y a tellement de place autour que ça ne pause pas de problème.
Il est possible de faire du stop pour aller au village, les gens s'arrêtent même sans qu'on leur demande. A terre, il n'y a qu'a profiter du spectacle et de la plage, on trouve pas mal de ruine de complexe hôtelier le long du littoral, cela renforce le sentiment d'etre au bout du monde. C'est la crise mon pauvre monsieur!
Apres quelques temps nous nous risquons à l'extrémité sud de l'île vers le mouillage de Spanich point, encore plus désert.
Le mouillage est calme mais autour c'est l'enfer! Il y a toujours 25kn de vent, la pointe devant nous ne fait que quelques mètre de hauteur, nous subissons donc en permanence ce vent têtu et un peu saoulant. Le frottement du vent génère un courant puissant dans le mouillage et se baigner à l'arrière du bateau devient une vrai épreuve physique.
Depuis le bateau nous apercevons, par dessus la pointe, l'atlantique qui se déchaîne sur la côte au vent. Le récif qui nous borde à tribord est couvert d'un déferlement assourdissant.
Nous nous sentons oppressé par les éléments et malgré la beauté du site nous partons avec soulagement au bout d'une journée.
Retour vers Fort de France.
les 200 miles du retour sont fait d'une traite, toujours au vent de la Guadeloupe et de la Dominique, en 28 h, dans un alise toujours puissant et humide même si le vent est tombé à 20 kn.
Conclusion
Barbuda est magnifique par ses couleurs et son isolement, mais elle se mérite en Nav. la navigation au vent des îles permet de bénéficier de vents favorable en permanence et d'aller vite mais dans une mer bien agitée, ce qui peut être fatiguant.
le passage à Antigua est obligatoire pour la clearance, alors autant y passer un peu de temps. nous avons bouclé le tour depuis la Martinique en 5 jours, en Dix jours on doit pouvoir faire les deux îles tranquillement.
experience à renouveler mais avec un alisé plus modéré si possible
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