WHANGAREI, NOUVELLE ZELANDE - MAI JUIN 2025

Chers amis,
Notre vidéo : https://youtu.be/9pO_cJmwwPQ
Musique : The avener and Kadebostany, Castle in the snow
WHANGAREI
Après une longue interruption de notre voyage et un retour en France, nous arrivons à Whangarei le 19 mai sous une pluie battante et une température plutôt fraiche (9° le matin dans le bateau : au secours !), d’autant que nous arrivons directement du printemps en France à l’automne ici. Mais par la suite la température s’avèrera assez douce (15 à 18° le jour), et le soleil (qui chauffe bien, nous sommes malgré tout à 36° sud) alternera avec les nuages et la pluie. Le chauffage à bord matin et soir nous assure un bon confort.
Nous passons nos 15 premiers jours sur le chantier à sec Norsand où nous avons nos habitudes et où l’ambiance est assez familiale. Nous reprenons immédiatement nos bonnes habitudes : nettoyage, rangement, avitaillement, et travaux restés en suspens : changement de nos panneaux solaires pour doubler notre capacité électrique, qui va passer à 1 260 watts, révision des éléments de survie (homme à la mer etc), remplacement de la drisse de GV et pose d’un nouvel émerillon au sommet (pour éviter les torsions),… Bref, notre belle vie reprend et nous en sommes très contents.
La petite ville de Whangarei (60 000 habitants tout de même !) est beaucoup plus calme en cette saison : l’animation de l’été n’est plus là, mais nous profitons quand même des capuccinos le matin, d’une bière au Judge parfois, et d’un déjeuner au Duke of Marlborough à Russel par un beau dimanche ensoleillé. Nous sommes toujours ravis de la gentillesse des gens, et de la douceur de la vie urbaine : pas de tensions, un sens civique encore présent, le respect des autres… beaucoup de fluidité. Il y a une belle promenade de 8 km qui fait le tour de Town Basin à Whangarei, très fréquentée par les familles à poussettes, les seniors, les joggers, et ça donne une ambiance vraiment sympa. Pour nous déplacer, nous avons une voiture de location, d’autant que Paul n’est pas très doué à bicyclette : belle chute sur les graviers du chantier, cocard bien marqué, heureusement rien de grave !
La remise à l’eau de Peikea a lieu le 6 juin. Nous partons directement à Marsden Cove, la marina que nous chérissons tout particulièrement, où nous attendons un bon créneau météo pour faire notre clearance de sortie. Au restaurant de la marina, le chef nous a annoncé fièrement un « coq au vin » au menu (ce sera plutôt du poulet !), nous ne raterions évidemment l’occasion pour rien au monde !
DEPART POUR LES FIJI
Le 13 juin, nous quittons la Nouvelle-Zélande avec un petit pincement au cœur (Dom s’y plait beaucoup), et nous filons tout droit vers les Fiji, 1 200 miles plus au nord, soit près de 2 000 km. Le créneau météo est bon, et nous sommes quelques bateaux à partir en même temps. Peikea est en pleine forme, tout fonctionne, c’est parfait !
Dès le soir du 2è jour de navigation, les choses se corsent : la météo est très différente de celle annoncée, le vent est très fort, les rafales à 35 nœuds. Notre grand-voile (qui a dix ans) nous lâche, la chute se déchire sur quelques mètres. Impossible de faire toute la route sans elle, alors nous choisissons de faire demi-tour. Demi-tour, oui ! Mais en laissant derrière nous ce front de 35 nœuds nous nous retrouvons face à un autre front venant du sud, de 40 à 45 nœuds lui aussi. Que faire ? A part la fuite, pas de solution en vue. Nous rentrons à Whangarei en 6 jours de navigation difficile. Nous revoici à Marsden Cove.
Il nous faut commander une GV neuve. Les voiles étant faites sur mesure, il faut du temps pour les devis et la réalisation. Pendant ce temps l’hiver s’installe.
A bientôt,
Paul et Dom
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