Cafe de la poesie

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Anonyme (non vérifié)
Cafe de la poesie
sujet n°79461
Nous pensons a la terre Que nous fuyons toujours, A notre vieille mere A nos jeunes amours Mais la vague legere Avec son doux refrain Endort notre chagrin.
Anonyme (non vérifié)
réponse n°71828

Voilà une bonne idée, une rubrique à enrichir.

Anonyme (non vérifié)
réponse n°71885

Poetes de la mer, a vos plumes!!!

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ABACAXI (15m ALU GARCIA comme un grand Maracuja )
Inscrit forum
réponse n°71886

Galérien dans Le pot au noir

au soir, jouera de l'épissoir.

Je suis, après le mauvais grain,

livré aux joies du sempiternel refrain:

un point, un point, un point...

Anonyme (non vérifié)
réponse n°71899

Bravo JP! C`est une detente les beaux mots!

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ABACAXI (15m ALU GARCIA comme un grand Maracuja )
Inscrit forum
réponse n°71999

On ne se souvient souvent que du premier vers,
Beaudelaire connait pourtant aussi l'envers:

Homme libre, toujours tu chériras la mer!
La mer est ton miroir; tu contemples ton âme
Dans le déroulement infini de sa lame,
Et ton esprit n’est pas un gouffre moins amer.

Bon vent

Anonyme (non vérifié)
réponse n°72006

Je rêve donc je vis.

A vous qui croyez me connaître, sans jamais pouvoir me cerner.

A vous dont les mains sont vides, alors que vous pensiez m'avoir attrapé.

A vous que je blesse de mes rires.

Vous qui pensez m'aimer.

Je vous confie un secret :

Ma vie est un enfer, je la fait beauté.

Je n'existe que par le rêve.

Je ne suis jamais là où vous me voyez.

Au clair de la lune...

J'ai des ailes, avec les oiseaux ce soir je vais danser.

Dans les couloirs de mes veines... de l'eau salée.

Les couleurs de ma vie sont belles.

Ce sont celles du bonheur d'être l'enfant
de la mer et du vent.

Je voyage sur mon navire, le soleil est mon compagnon.

L'Océan ma maison.

Je suis le fils du vent.

Mes rêves me grisent.

Je lève l'ancre et je glisse dans l'écume sous le vent.

Soleil couchant.

Anonyme (non vérifié)
réponse n°72112

Tu veux, pour nous, une belle maison
Et tout, ici bas, te donne raison.
Tu veux une grande cuisine
Avec une table où on dîne
Et des tiroirs pour l’attirail,
Buffet, évier, trois feux, un four,
Tout pour les petits plats d’amour
Cuits avec une pointe d’ail.

Tu veux de belles fenêtres ouvertes
Sur les parures de feuilles vertes
Des grands arbres du jardin clos.

Non, tu ne veux pas te lever tôt
Pour rester dans le lit le matin
Sous le soleil qui appelle aux câlins
Ou sous la pluie qui crépite sur les tuiles
Bien arrangées en pentes utiles
Pour que la neige, sous son poids,
Ne puisse pas endommager notre toit.

Moi, j’ai pris ta maison, j’ai coulé
Des tonnes de lest dans son plancher.
Je l’ai rétrécie si largement
Qu’il a fallu scier la table pour
Pouvoir passer et s’asseoir autour.
J’ai fabriqué, juste devant
L’entrée, une terrasse pour prendre
Le frais au dessus de notre chambre.

Pour apaiser l’ardeur du soleil
J’ai cousu un taud fixé au mat
Qui nous apporte l’ombre de sa treille
Sans nous enfermer en bas.

Alors, quand j’ai posé une barre
A l’arrière de notre maison,
Des hublots pour qu’il y fasse bon,
Que j’ai hissé des voiles sus ses espars,
Que tu as senti qu’elle bougeait,
Quand tu as senti qu’elle partait,
Tu as acheté une grosse chaîne
Pour pouvoir l’attacher sans peine.

J’ai souris car elle manquait à mon ancre
Pour que nous puissions partir ensemble,
Ecrire la vie, au loin, à l’encre
Bleue de la mer qui court et tremble
Sous l’étrave de notre bateau :

Ta maison que j’ai mise à l’eau.

A Christine, le 6 octobre 1998, 23h55

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